Une poignée de jours après l’attentat de Beer-Sheva, la barbarie islamiste a frappé à nouveau Israël, car la bravoure de nos 2 Mista’arvim, hors service et présents par hasard lors de l’attentat, et allés d’instinct au contact pour empêcher les deux djihadistes armés de centaines de munitions, cette bravoure-là, je la nomme Israël.
“Ils ne veulent pas d’un État à côté d’Israël mais d’un État à la place d’Israël” Meyer Habib
Ils ne veulent pas d’un État à côté d’Israël mais d’un État à la place d’Israël, a écrit à raison Meyer Habib, tandis que Naftali Bennett, saluant l’héroïsme de ces deux-là, exprimait ses condoléances aux familles endeuillées.
Nous avons fui la France en quête de sécurité et c’est ici qu’elle est morte, dans notre pays. Cela n’a aucun sens. Je voulais leur offrir une belle vie, a déclaré Dvora, la mère de Shirel, à Ynet.
Je suppose que c’est notre destin, vivre par l’épée. J’espère juste que les dirigeants au sommet commenceront à prendre des décisions opérationnelles et comprendront à qui nous avons affaire ici, a ajouté son oncle, précisant qu’il n’y avait nul reproche à faire à l’endroit des services de sécurité israéliens face à ces extrémistes soumis à un lavage de cerveau et qui décident soudainement de se lever et de tuer au nom de l’islam ou de l’État islamique.
Le sel de la terre
Yezen, habitant du village druze de Kisra-Sumei en Galilée, avait rejoint la police des frontières il y a un an. Fils unique, il avait refusé la possibilité offerte par Tsahal d’être exempté à ce titre. Son oncle l’a qualifié au journal Israel Hayom de sel de la terre et un de ses professeurs a évoqué ce gars ambitieux et optimiste au sourire éclatant.
Les funérailles des 2 jeunes ont eu lieu quasi simultanément, hier à 16h et à 17h30.
Hommages. Olivia Cattan et David Ohnona
Ce soir, mes mots peinent à sortir tant ma peine est grande après avoir assisté à l’enterrement de Shirel, écrit notre amie Olivia Cattan. Comment pourrais-je trouver des mots assez forts pour décrire ce que j’ai vu aujourd’hui. Un frère, des parents enterrant leur fille d’à peine 19 ans. Des jeunes gens, ses amis, le visage inondé de larmes et le corps secoué de sanglots se serrant les uns contre les autres comme des enfants perdus. Des coups de fusils retentissant dans le cimetière militaire entrecoupés des cris de ses proches. Ce ciel d’un bleu indécent que je scrutais en pleurant cherchant une réponse à cette ignominie. Alors il n’est pas question de politique, de cause, de religion ou de drapeau à brandir. Il est juste question d’une mère qui embrasse sa fille le matin et qui l’enterre le lendemain parce que des hommes ont décidé de semer la mort aveuglément.
David Ohnona, évoquant l’engagement de milliers de nos frères et sœurs qui contribuèrent en donnant leur vie à la construction de notre Etat, offrit ces mots du poète Nathan Alterman :
” … Tout s’apaise sur cette terre,
aux derniers feux du crépuscule
Alors qu’elle sombre lentement dans la nuit,
Entourée de nuées lointaines.
C’est là qu’est dressée la nation,
– cœur affligé mais palpitant,
(…)
Saisie de larmes et de stupeur
la Nation les interpelle,
Elle demande : mais qui donc êtes-vous ?
Et de répondre : c’est nous qui sommes
le plateau d’argent sur lequel la patrie des Juifs t’est offerte.
Ainsi parlèrent-ils, écroulés à ses pieds,
enveloppés de pénombre…
Et le reste sera conté dans les chroniques d’Israël.”
Le Plateau d’argent
Il fila la métaphore de ce plateau d’argent sur lequel l’Etat d’Israël nait et renait chaque jour : Ce plateau a été forgé de notre bien le plus précieux, nos frères, nos sœurs, nos fils, nos filles, nos pères, nos mères, nos cousins, nos cousines, nos amis, nos amies. Demain dans Magav et au sein de Tsahal je continuerai d’œuvrer à la sécurité du pays. Nous continuerons. Nous sommes déterminés.
Les deux terroristes étaient affiliés à l’État islamique.
Sarah Cattan
C est tres dur de penser à eux et a leurs pauvres parents,une grande injustice.
Je pleure pour eux.
La jalousie des musulmans à l’égard des réussites israéliennes (économique, sociale, démocratie, innovation) est la source de leur haine.