« Il » leur a fait « le coup » lors du dîner du CRIF, par la voix de son PM, lequel lisait le discours présidentiel, un texte Ô combien ami des Juifs et d’Israël et encore de Jérusalem: fureur des autorités palestiniennes qu’il fallut « rassurer » aussitôt, exercice auquel nos dirigeants se prêtèrent avec un art sidérant, mais pas moins sidérant que l’allégeance de nos responsables communautaires, hélas silencieux devant le double discours, et pire encore, en rendant grâce.
Pourquoi l’exercice éhonté ne se serait-il pas répété au lendemain-même des discours prononcés cette fois au sein-même de l’Ecole où furent assassinés nos enfants, discours suivis sans vergogne de déclarations ignomigneuses concernant cette fois le soutien à peine embarrassé apporté aux ONG au sujet desquelles une masturbation intellectuelle insigne continue à se demander s’il convient, « ou pas », de les classer comme « terroristes »: la France à l’ONU a en effet réitéré hier-même son soutien à des organisations palestiniennes récemment classées terroristes par Israël.
Nos responsables communautaires se taisent devant ce double langage doublé de déni honteux, le jour-même où Israël a une fois de plus été ciblé par le terrorisme islamiste.
On ne le comprend décidément pas, ce silence qui frise la lâcheté et la servilité.
Sarah Cattan