L’arrière-train de l’animal n’est pas casher. Pourquoi ? On raconte qu’à l’époque biblique, faute de de conservation, on découpait le steak sur l’animal vivant : il tentait d’échapper au boucher qui le poursuivait. La pauvre bête, vous l’aurez compris, se faisait prendre par le carré postérieur. Les Hébreux s’interdisaient cette pratique barbare et, en conséquence, la partie mutilée de l’animal.
Vraie ou fausse sur le plan de la halakha, l’image sied à la stratégie d’expansion territoriale de Vladimir Poutine, qui coupe à la hache l’arrière-train d’un pays indépendant et y installe un gouvernement fantoche qui réclame l’autonomie sur des prétextes bidons : ils sont russophones, le gouvernement central manque de considération, c’est insupportable. Selon les circonstances, ils narguent, agressent, harcèlent et empêchent l’Etat ainsi occupé d’entrer dans des alliances qui le protégeraient le jour où la Russie déciderait de saisir la bête agonisante et de la bouffer toute crue.
Une stratégie à double tranchant : les démocraties restent les bras croisés en regardant la Russie se servir de la viande découpée sur pied et ne bougent pas quand arrive la mise à mort. L’Etat croupion empêche en effet l’Etat agressé de lier des alliances protectrices.
La paix en Europe est basée sur le respect des frontières existantes. Les Etats insatisfaits ou gourmands peuvent remuer leurs griefs et se raconter de vieilles histoires, ça ne donne pas le droit d’attaquer son voisin. Quid du Kosovo ? Non. Sans entrer dans les détails, je dirai spontanément que c’était une contravention aux valeurs qu’on est censé respecter. Mais ce n’est pas une raison pour livrer l’Ukraine au despote. De même, les méfaits passés et les défauts présents des Ukrainiens ne justifient pas cette mise à mort.
L’Otan ou pas l’Otan ?
Comment assurer la paix et la souveraineté de notre Europe sans jouir d’une puissance militaire et d’une alliance transatlantique ? La guerre contre l’Ukraine est la preuve que ce n’est pas possible et l’unité actuelle est la démonstration de l’efficacité de cette alliance. Les beaux parleurs diplomatiques et les souverainistes factices ne peuvent rien pour obliger la réalité à se conformer à leur discours. Le président Zelensky, extenué mais toujours debout, crie au secours, attirant par ci l’admiration, par là la moquerie et partout la même mise en garde : établir la no-fly zone qui protégerait l’Ukraine de ces bombardements cruels déclenchera aussitôt la troisième guerre mondiale. Mauvais pour tout le monde.
Par contre, assurent ces mêmes voix raisonnables, que Poutine touche à un cheveu sur la tête d’un pays membre de l’Otan, on ripostera de toutes nos forces. Paroles amères aux oreilles des Ukrainiens sous les bombes. Et réconfortantes pour nous autres ? Que nenni. Le jour où Poutine, par imprudence, par provocation ou par appétit dévorant, touchera un pays membre de l’Otan, la moindre action défensive déclenchera cette troisième guerre mondiale qu’on évite soigneusement d’encourir aujourd’hui. Va-t-on mourir pour Varsovie après avoir rechigné à se battre pour Kyiv ?
On se rassure en confirmant le bon sens de notre retenue : il faut à tout prix éviter la confrontation directe entre deux puissances nucléaires. Alors ? Comment défendre un pays de l’Otan sans entrainer cette confrontation « interdite » ? Nous ne sommes pas moins endormis que les Ukrainiens d’il y a trois semaines, qui ne croyaient pas que les bataillons russes massés sur leur frontière s’apprêtaient à la traverser. Nous ne nous voyons pas d’ici un an, trois ans, dix ans, terrés dans les abris, frigorifiés, affamés, terrorisés. Et pourtant, oui, parce que les images de l’Ukraine sont un miroir.
Les bons réfugiés
Oui, c’est normal de réagir en fonction de la proximité géographique et des valeurs partagées. L’universalisme salutaire serait la généralisation de cette solidarité par proximité. Israël la pratique merveilleusement bien. Si chacun s’occupe en priorité des siens, sans manquer de considération pour les autres, les chances de survie de tous sont multipliées.
On est sensible au décalage entre le bien-être des citoyens d’une démocratie et la détresse dans laquelle ils sont brutalement plongés. Les sujets des dictatures sont opprimés, c’est leur quotidien. Ils survivent dans les interstices. Il est quasiment impossible de libérer, collectivement, des peuples opprimés par une dictature et pourvus d’un sens intime de liberté. Je ne m’impose pas des égards normalisés à part égale pour des Afghans affamés qui vendent leurs filles et des Kurdes qui se battent courageusement. Voyant les Ukrainiens se défendre de toute leur âme et de toute leur force, on se dit qu’un coup de pouce suffira pour leur assurer la victoire.
On ne va pas me la conter
Quand la lucidité devient aveuglement. Elle dit : « Ce n’est pas le mal contre le bien ». Il déclare: « Il faut comprendre les inquiétudes de la Russie entourée par l’Otan ». Certains tiennent à rappeler les atrocités commises par des Ukrainiens pendant la deuxième guerre mondiale, d’autres ironisent sur l’origine des Cosaques, alors que celui qui se croit historien découpe l’Ukraine en morceaux en suivant le patron modèle fourni par Poutine.
Le comble : le bombardement de la maternité de Marioupol, ville assiégée, sans eau, sans électricité, sans nourriture, sans aide humanitaire, sans couloir d’évacuation protégé. Les Russes ont-ils sciemment attaqué une maternité ? Était-elle vraiment un hôpital avec des malades authentiques ? L’extrême précaution de nos médias n’a pas étouffé les doutes des dignes sceptiques qui ont étudié les images sous toutes les coutures à la recherche d’une alternative plausible : une frappe mal guidée visant une cible « légitime ». Des hommes du sinistre bataillon Azov installés dans un hôpital vidé de ses patients. Une frappe ukrainienne malencontreuse. De la propagande ukrainienne. « Oui, oui, ça arrive, je n’ai pas honte de demander des clarifications. C’est parfaitement normal ».
Or, Serguei Lavrov l’avait déjà avoué, lors d’une conférence de presse hallucinante à l’issue des pourparlers d’Antalya. Mais les sceptiques bien rôdés ont poursuivi leurs comparaisons infondées. Invitant l’admiration pour son sang-froid, l’essayiste estimé répète à l’envie que dans la guerre, il y a de la propagande des deux côtés. « N’oubliez pas l’histoire des couveuses débranchées par les envahisseurs du Koweït envoyés par Saddam Hussein ».
Sauf que Lavrov avait précisé que la maternité était depuis longtemps vidée des patients et des soignants pour servir de planque au bataillon Azov. Selon Lavrov, les services russes ont annoncé cet état des lieux trois jours avant le bombardement. Après le fait, ils ont transmis aux ambassades européennes un communiqué de presse exposant la « mise en scène » des femmes enceintes soi-disant blessées dans l’opération qui visait les nazis Azov. Dans la règle de l’art soviétique. En fait, l’une de ces femmes, légèrement blessée, a accouché au lendemain de l’attaque et l’autre, atrocement mutilée, est morte ainsi que son enfant.
Comment savoir, cas par cas, qui fait quoi ? Certainement pas en comparant tout et n’importe quoi. Les Ukrainiens sont-ils une version européenne du Hamas à Gaza ? Les Russes font-ils comme les Américains en Irak ? A la guerre comme à la guerre ? Ce n’est pas une guerre qui se déroule devant nos yeux. C’est une agression terroriste à grande échelle.
Maintenant on doit craindre des attaques à l’arme chimique car, dans cette même conférence de presse surréaliste, Lavrov avait accusé les Américains de produire des armes chimiques et biologiques dans des laboratoires installés en Ukraine.
La dérive du conservatisme se poursuit
Un correspondant qui a déjà transmis la panoplie de « preuves » de fraude massive entrainant la défaite de l’homme providentiel et la victoire du faible, incompétent sénile président-la-honte, Celui qui m’avait arrosée de toutes les saloperies sur le masque, le vaccin, le confinement et le passe vaccinal, m’invite aujourd’hui à suivre des liens vers les articles confirmant l’accusation russe de la production d’armes chimiques et biologiques dans des laboratoires américano-ukrainiens.
Moins glauque mais tout aussi troublant, la facilité avec laquelle certains reprennent à leur compte le récit poutinien, accusant l’Occident en général et l’Ukraine en particulier d’avoir rendu inévitable cette guerre en provocant la Russie à l’exaspération insupportable. Comment ? En insistant sur une adhésion éventuelle à l’Otan comme à l’UE, en poursuivant un combat acharné contre les « républiques autonomes » de Donetsk et de Luhansk, en refusant de reconnaître l’annexion russe de la Crimée, tout cela encouragé par un Occident déterminé à harceler la Russie. Aux yeux d’un grand reporteur très au fait des choses, le projet de « dénazification » annoncé par Poutine n’est pas sans fondement : le bataillon Azov existe bel et bien. D’autres commentateurs, spécialistes du domaine, justifient l’impératif de « neutralisation » de l’Ukraine : la Russie ne peut pas et ne devrait pas tolérer sur sa frontière une puissance affidée à l’Europe.
Moi, spécialiste de rien, j’entends dire que la guerre se termine par la diplomatie. On n’a pas raté une étape ? Ça se termine par la victoire de l’un et la défaite de l’autre, non ? C’est le vainqueur, n’est-ce pas, qui fixe les conditions*** ? Or, les conditions évoquées pour mettre fin à cette guerre sont, me semble-t-il, la satisfaction de toutes les exigences russes : annexion de la Crimée et du Donbass plus les territoires faisant la jonction avec Odessa et l’accès à la mer noire, démilitarisation de l’Ukraine avec des « garanties de sécurité » (sic) contre la promesse de ne jamais intégrer l’Otan ou l’UE … L’installation d’un gouvernement inféodé au Kremlin ne serait qu’une question de mois.
Et l’Iran qui contemple le spectacle, en aiguisant le stylo qui signera le JCPOA reconstitué ?
Je ne comprends pas
Je ne comprends pas les admirateurs du grand nationaliste, le sauveur de la patrie. Celui qui m’invite au meeting de son choisi le 27 mars au Trocadéro ? Son candidat prend des allures gaullistes pour expliquer doctement qu’on doit être non-aligné, tout comme l’Inde pendant la guerre froide. Plaçant le curseur à équidistance de la Russie et des Etats-Unis, il situe le point où, certain d’être élu, il agira avec grandeur dans l’agora internationale.
Je ne comprends pas les esprits virils qui se croient trop fins pour céder à l’émotion, trop forts pour s’effondrer avec les immeubles résidentiels réduits en ruines et très fiers de dicter à l’Ukraine les conditions de la « paix ». Les conditions mêmes exigées par le despote. Comme s’il s’agissait de la raison à l’état pur.
Je ne comprends pas la repentance de ceux qui le déplorent dans toute autre circonstance. Soudain, c’est élégant de dire que cette crise est la faute de l’Occident.
Je ne comprends pas qu’on puisse comparer l’invasion terroriste de l’Ukraine avec l’invasion de l’Irak en 2003. Qu’on soit pour ou contre l’opération militaire américaine, elle n’avait pas pour but de massacrer la population civile ni de la priver du bonheur de vivre sous le joug du tyran Saddam Hussein, qui avait attaqué les Kurdes à l’arme chimique et se régalait d’assister aux scènes de tortures atroces des insoumis.
Je ne comprends pas mes collègues, tout dévoués depuis des décennies à construire des arguments contre l’Islamisme, incapables de reconnaître que la volonté de détruire la civilisation peut venir également du côté d’un Poutine, barbare irrédentiste, qui embrigade des Tchéchènes et des Syriens pour écraser les Ukrainiens.
Je ne comprends pas comment on peut utiliser son intelligence pour démonter les récits factices des jihadistes palestiniens et reprendre à son compte, aujourd’hui, les justifications russes pour une agression inqualifiable.
Je ne comprends pas l’œil sévère qui nous somme d’avouer humblement la « nazification » de l’Ukraine, à savoir les combattants Azov.
Je ne comprends pas cette approche anecdotique qui sert de refus pour reconnaître une crise inédite surgie du sein d’une Europe qui se croyait pacifiée. Un pays européen est martyrisé devant nos yeux et nous sommes paralysés par le chantage nucléaire. C’est une évidence. Mais ceux qui la reconnaissent sont trop nombreux pour convaincre les fiers sceptiques. Méfiants en tout cas et en tout lieu du consensus, ils appliquent un garrot sur l’élan de solidarité.
Solution à deux Etats
Je crois comprendre que le modus vivendi était de permettre à Poutine de découper un morceau d’un pays convoité, d’organiser un referendum sur le modèle soviétique et de mener un combat à basse intensité, sans vainqueur, sans vaincu, sans fin.
Selon cette logique, l’Algérie aurait droit au 9-3 où les habitants arabophones souffrent des discriminations, sont humiliés, n’ont pas voix au chapitre …
Cela dit, j’ai un petit grincement de dents à voir le keffieh palestinien autour du cou de quelques braves soldats ukrainiens.
La parole parle
Le président Zelensky fait le tour des législatures de nos pays démocratiques et à chaque escale il demande une no-fly zone et à la fin de son discours noble et éloquent il reçoit une standing ovation avec, en bas de l’écran, « Désolé, mon vieux, c’est tout simplement pas possible ». Il connaît la réponse mais pose et repose la question. Il comprend la raison de ce refus, mais demande et redemande. Ainsi, le refus et la raison s’impriment dans l’esprit international et au cœur des villes ukrainiennes massacrées.
Et dans l’Histoire.
Zelensky, lui, sait comment parler à son peuple. Tu ne l’entendras jamais dire que c’est sans espoir, qu’il vaut mieux céder maintenant que plus tard, que la perte de la moitié du pays sera récompensée par la fin des souffrances. Cet homme ne renonce à rien. Si bien qu’on doit tordre ses propos pour lui faire dire qu’il ne cherche plus à intégrer l’Otan. Comme s’il donnait raison à Poutine. Non. Il a dit que l’Otan ne veut pas de l’Ukraine et qu’il prend acte.
Le peuple, les soldats, les mères serrant dans les bras des enfants dont le père est au combat, ils disent, tous: , »On ne peut pas nous dompter. C’est notre pays, notre liberté, on saura les protéger ».
Ici, dans l’arrière-pays, on est frileux et on l’avoue. Est-ce la bonne stratégie ? Au lieu de menacer l’agresseur de poursuites pénales, en faisant comprendre qu’entretemps il va poursuivre sa funeste aventure, ne pourrait-on le menacer d’enlever les entraves et de foncer de toute notre force ?
Au lieu des murmures craintifs – ça non, on ne peut pas, ce sera l’escalade – on pourrait menacer sérieusement de monter en puissance si ça continue. On a beau essayer de l’éviter, monsieur Poutine, mais si tu persistes à écraser femmes et enfants sous des tonnes de béton, on finira par l’imposer, cette no-fly zone. On fournira aux pilotes ukrainiens des avions de combat. Et, au lieu d’attendre le missile qui traversera malencontreusement la frontière polonaise, on est prêts à intervenir dans le combat terrestre.
Je ne sais pas si j’ai raison mais il me semble plus utile de réfléchir sur notre état d’esprit que d’étudier à distance la psyché de Poutine. Et pourtant…
L’amant éconduit
Je regarde, nous regardons jour après jour les images de destruction, de désolation, de désarroi. Des immeubles éventrés qui crachent des flammes et vomissent des montagnes de gravats. Je regarde le visage concret des intérieurs soigneusement aménagés et, d’un coup de missile, détruites. Je vois, des heures durant, des dommages immenses et impardonnables. Je regarde, le cœur serré, la rage démesurée qui s’abat sur ce pays qui nous ressemble. Je regarde car je veux voir, au-delà de la géopolitique et au-dessus des comparaisons paresseuses, la réalité profonde de ce qui se joue.
Je vois la passion meurtrière de l’amant éconduit. Il étreint l’Ukraine d’un amour fusionnel. Mon adorée, plus précieuse que ce cœur qui bat à ton rythme, sans toi, je meurs. Viens dans mes bras, ne me quitte plus, ô comme je languis de toi quand tu t’éloignes d’un seul pas de ton petit pied adorable.
Elle ne veut pas de cet amant dévorant. Elle le refuse, d’abord gentiment, il insiste, elle le chasse, il explose de rage. L’asperge d’essence. La brûle vive. Découpe en morceaux son corps calciné. Rien ne pourrait soulager l’échec de sa volonté de possession. Il voudrait détruire le monde entier et éteindre la vie à la racine.
C’est terrifiant.
© Nidra Poller
Nidra Poller, née aux Etats-Unis dans une famille d’origine mitteleuropéenne et posée à Paris depuis 1972, est une romancière devenue journaliste, le 30 septembre 2000, par la force des choses, dit-elle, par l’irruption brutale, dans mon pays d’adoption, d’un antisémitisme génocidaire, Nidra Poller est connue depuis comme journaliste, publiée entre autres dans Commentary, National Review Online, NY Sun, Controverses, Times of Israel, Wall Street Journal Europe, Jerusalem Post, Makor Rishon , Causeur, Tribune Juive, Pardès …
Elle rédigea longtemps le vendredi une Revue de la Presse anglophone pour la newsletter d’ELNET.
Elle est l’auteur d’une œuvre élaborée en anglais, en français, en fiction et en géopolitique, dont L’Aube obscure du 21e siècle (chronique), madonna madonna (roman), So Courage & Gypsy Motion (novel)
J’assume la contradiction, ajoute Nidra, me disant romancière mais pas auteure.
Observatrice des faits de société et des événements politiques, elle s’intéresse particulièrement aux conséquences du conflit israélo-palestinien et aux nouvelles menaces d’antisémitisme en France. Elle fait partie des détracteurs de Charles Enderlin et France 2 dans la controverse sur l’Affaire Mohammed al-Durah et soutient la théorie d’Eurabia (en particulier avec Richard Landes).
Elle a fondé les Éditions Ouskokata.
J ‘ ai tout lu. Je ne suis pas tout à fait d ‘ accord. Et en plus je suis méchant. Je fais des comparaisons qu ‘ il ne faut pas faire. En effet les bêtises des uns ne doivent pas excuser celle des autres, autrement où va-t-on !
Eh bien allons-y !
Je pose la question : combien de morts ( en millions ) après ce mensonge :
https://www.lesoir.be/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2018/05/03/node_154730/20261018/public/2018/05/03/B9715590708Z.1_20180503183627_000+GJ5B7HMO7.1-0.jpg?itok=Srz8692_1525419472
?
Et ça justifierait les atrocités de Poutine et sa clique ? Réveillez-vous.
Personne ne dit que cette guerre n’est pas terrible. Mais quand c’était l’OTAN et les Européens qui bombardaient le Kosovo ? Et quand les Américains détruisaient un pays entier également sur la base de fake news ? La question est : qui depuis 15 ou 20 ans a rendu possible une telle situation et qui continue d’attiser le feu en se faisant passer pour des pompiers ?
@
דוב קרבי dov kravi
Vous avez raison. Mais il faudrait aussi informer l ‘ opinion publique sur les causes de ce conflit.
En permanence on nous montre la misère des Ukrainiens, sans aucune explication sur les causes, les responsables, y compris ceux qui se cachent derrière ce rideau d ‘ émotions : les américains.
Les americains ont eliminé saddam hussein, ils n ont pas martyrisé les irakiens , cher Kevin , il faut arreter le delire et vous documenter serieusement
@ T .Amouyal, pour information.
https://www.leparisien.fr/amp/international/irak-la-guerre-a-fait-162-000-morts-depuis-2003-02-01-2012-1793353.php
@T Amouyal Pardon mais des centaines de milliers de morts, des crimes de guerre en pagaille (prisonniers torturés, meurtres de civils etc), un peuple entier plongé dans le chaos et la misère…si cela ne s’appelle pas martyriser les pays, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! En plus ils ont détruit un état laïc qui protégeait les Chrétiens, lesquels en ont ensuite payé cher les conséquences. Les USA auraient mérité d’être mis au banc de la communauté internationale et je peux vous dire que dans de nombreux pays les gens n’ont pas oublié et ne comprennent pas ce deux poids deux mesures.