Ce débat avec Zemmour marquera probablement sa défaite.
Ce statut de femme qui lui assurait les voix des femmes par solidarité et sororité vient de la faire chuter, en démontrant qu’à moins d’être une femme masculinisée comme le furent certaines grandes dames de la politique, Golda Meir, Merkel, Thatcher pour les plus connues, être Président d’une nation semble actuellement encore une fonction pour les hommes.
Jeudi soir, c’est dressée sur des ergots inappropriés que Valérie Pécresse a vitupéré à la limite du supportable pour la raison et les oreilles, à la limite d’une hystérie historiquement reprochée aux femmes pendant des siècles et qui donna si longtemps aux hommes les moyens de les dévaloriser, parfois même de les enfermer dans des hôpitaux.
Convaincue sans doute par de mauvais conseillers qu’il fallait qu’elle s’impose avec force, comme un homme au fond, elle a copié et singé leurs attitudes habituelles dans les débats, ce qui hélas, sans leur voix, leur carrure et leur physique, ne donna d’elle que le triste spectacle d’une précieuse ridicule, alors que si elle avait choisi d’assumer naturellement son statut de femme, entre intelligence et charme, elle se serait imposée.
Elle avait pourtant tout pour devenir la future présidente.
Et même si personnellement j’avais de gros doutes sur ses compétences, voire même aucune confiance dans ses promesses de campagne et au-delà même de ses quotidiennes erreurs depuis son élection par son Parti, ça m’aurait bien plu une Femme Présidente. Une jolie femme Présidente et intelligente vraiment ça m’aurait plu, comme à toutes les femmes de France.
Mais comme disait Marilyn: « Les femmes qui cherchent à être l’égale de l’homme manquent d’ambition »
© Louise Gaggini
Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une « artiste plurielle ». Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
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