Les associations, accusées d’appeler “à la haine, à la violence et à la discrimination”, ont été dissoutes hier sur décision du Conseil des ministres.
Le lancement de la procédure de dissolution contre ces deux associations avait été annoncé le 24 février et, échéance électorale approchant, tout va un peu plus vite.
Le décret présenté en Conseil des ministres fait valoir que “sous couvert de défendre la cause du peuple des territoires palestiniens”, ces groupes incitent “à la haine, la discrimination et à la violence envers des personnes en raison de leur origine” et “apportent leur soutien à des organisations considérées comme terroristes”, un “soutien ” qui “va de pair avec une légitimation des méthodes terroristes, dès lors que leurs auteurs se réclament de l’intérêt du peuple palestinien ou visent les intérêts d’Israël”.
Les avocats de l’association ont annoncé via un communiqué leur intention de contester cette décision devant le Conseil d’Etat, exprimant “leurs plus vives préoccupations devant cette nouvelle offensive dirigée contre les acteurs associatifs défendant la communauté musulmane” mais encore leur inquiétude devant ” une dissolution qui vise à étouffer toute critique, certes dure, de la politique d’Israël.”
On ne remerciera jamais assez ces associations lanceuses d’alerte qui n’ont jamais lâché ni mesuré leurs efforts en ce sens
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