Eh oui les empires contre attaquent ! Et le moins nocif n’est pas l’Empire russe. Le rideau de fer, notion inventée par Winston Churchill au lendemain de la seconde guerre mondiale est retombé sur l’Europe de l’Est.
Tous les peuples ont envie de liberté et d’égalité. Ils veulent légitimement s’autoadministrer, choisir leur régime politique et nouer les alliances qu’ils souhaitent.
Le problème c’est que la géopolitique ne connait que les temps longs.
Le problème c’est que depuis des siècles la Russie pourtant forte de 17 millions de km2 a peur de son voisinage et revendique d’avoir la haute main sur un glacis de pays soumis, volontairement ou non.
Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont cru à tort que cette époque était révolue.
Ils ont donné à penser que l’Ukraine pouvait choisir son destin. Malheureusement les Etats-Unis et l’Union Européenne n’ont pas les moyens de leur politique face à Poutine qui est prêt à tout pour restaurer l’Empire.
Poutine se comporte comme Néron se réjouissant devant l’incendie de Rome qu’il avait allumé.
Mais ne profite-t-il pas d’un Biden qui ne fait peur à personne et d’européens inconsistants qui sont loin d’avoir pris la mesure de sa détermination ?
Poutine raconte n’importe quoi lorsqu’il décrit le gouvernement ukrainien comme nazi et drogué, ce qui est une gigantesque fake news, mais Le Drian n’a t-il pas une fois de plus fauté en osant dire que l’OTAN était une alliance nucléaire ce qui est faux. C’est Le Drian qui a parlé de nucléaire en premier, qui plus est faussement, puisque l’OTAN en tant que telle ne dispose d’aucune arme nucléaire.
Cette guerre en Europe est tragique parce qu’elle a déjà coûté la vie à des milliers d’innocents et que ni le peuple russe ni le peuple ukrainien ne veulent la guerre.
Une fois de plus c’est une guerre fratricide, une guerre déclarée par un dirigeant aveuglé, enfermé dans sa tour d’ivoire du Kremlin et n’écoutant que la flatterie de ses courtisans.
Pourtant la guerre est là comme une boite de pandore et comme d’habitude cette guerre vient sanctionner par le sang des braves gens l’incompétence et la veulerie des dirigeants politiques.
Ils ont laissé faire. Ils ont laissé réduire Grozny en Tchétchénie à un tas de ruines et Poutine y installer un tyran islamiste.
Ils ont laissé les conflits se multiplier aux marges de l’Empire, en Géorgie (où Sarkozy a fait ce qu’il pouvait), en Arménie au Haut-Karabakh , dans le caucase , en Crimée et en Transnistrie.
Avec Poutine c’est simple là où il y a une minorité russe il y a la guerre et c’est toujours une guerre menée soi disant contre les nazis.
Plus c’est gros plus ça passe, même si le chef de ses supplétifs Wagner a le corps et la tête tatoués de croix gammées.
Enfin la sale guerre menée par la Russie de Poutine en Syrie avec la passivité revendiquée d’Obama aurait du alerter le monde.
Mais à la vérité personne ne peut s’opposer à Ubu roi disposant de l’arme atomique.
Il reste à espérer que Poutine soit renversé ou que la résistance ukrainienne arrive à enliser l’ours russe ou encore que les efforts diplomatiques menés par Israël qui parle poliment à toutes les parties soient entendus.
Pour le moment, rien n’y fait et nous ne sommes même pas sûrs d’éviter l’embrasement général.
Les peuples européens ont donc raison de se montrer solidaires du peuple ukrainien et de plaider pour un cessez le feu.
Les heures de Poutine (en crise aiguë psychotique) et son « équipe » sont comptées. Les familles russes commencent à s’inquiéter d’absence de nouvelles de leur gosses envoyés à un front auquel ces malheureux ne comprennent rien.
Et il y a parmi eux des milliers de morts, pour lesquelles il faudra rendre des comptes aux proches d’iceux.
Déjà,de nombreuses factions de hauts gradés préparent le renversement de l’obstiné Vlado et ses rares complices sentent le vent tourner. Et ils empêcheront, forcés, le « fou » de tirer du nucléaire.
Avant Pourim, un nouveau pouvoir va s’installer, et l’invasion sera terminée.
Nous avons déjà connu un « prophète » Elie. Puisse celui de 2022 être entendu…mais rien n’est moins sur, hélas.
Poutine ? Il faut continuer à lui parler, à lui parler, et encore à lui parler. Le plus dur d’une négociation, c’est le sentiment de ne pas être écouté, de ne pas être entendu. « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » disait La Fontaine. C’est dur et on compte les morts. Mais Poutine n’a pas gagné la partie.