Alors que la Tunisie n’a pas arrêté de multiplier les démarches relatives à l’inscription de l’île de Djerba sur la liste indicative du Patrimoine mondial sans réussir à avoir l’accord favorable des experts onusiens, on apprend via une déclaration à l’Agence de presse officielle Tunis Afrique Presse de Mongi Bourgou, coordinateur scientifique du dossier d’inscription de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, que ledit dossier d’inscription de l’Ile de Djerba au patrimoine mondial venant d’être accepté, l’Unesco dépêcherait une délégation d’experts à Djerba en vue d’inspecter l’état des sites et monuments proposés, et que le ministère des Affaires Culturelles en avait été informé dès le 1er mars.
Si la Tunisie compte 7 sites et monuments classés au patrimoine mondial, à savoir la Médina de Tunis, le site de Carthage, l’Amphithéâtre d’EL Jem, le site de Kerkouane, la Médina de Sousse, celle de Kairouan et le Site de Dougga, aucun autre nouveau site tunisien n’avait été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.
Depuis 2012 que l’Institut National du Patrimoine a proposé l’inscription de l’île de Djerba sur la liste « indicative » du Patrimoine mondial, affinant un dossier répondant aux standards de l’Unesco.
Ledit dossier présente une liste de 24 monuments implantés sur l’île. En font partie la Synagogue La Ghriba, située à 11 km au sud d’Houmt-Souk, la capitale de l’île, l’Eglise Saint Nicolas, et quelque 20 mosquées.
Pour rappel, la Convention du patrimoine mondial a pour objet la reconnaissance des sites « de Valeur Universelle Exceptionnelle » comme patrimoine de l’Humanité, et qu’il importe de protéger et de transmettre aux générations futures.
La synagogue de la Ghriba, le trésor de Djerba
A Djerba, au coeur d’une carte postale des plus touristiques, se cache, sous haute protection policière, la plus vieille synagogue d’Afrique : la Ghriba, lieu de pèlerinage pour des milliers de juifs venus du monde entier, mais encore par nombre de pélerins et touristes attirés par la légende qui rapporte que les premières pierres de la Ghriba auraient été posées au VIe siècle.
Une tradition immuable, telle celle du Mur des Lamentations à Jérusalem, amène chaque visiteur à glisser un voeu dans une des vitrines de la synagogue.
Poster un Commentaire