L’homme d’affaires, oligarque, homme politique et multimilliardaire russo-israélo-portugais dont la fortune est estimée par Forbes à 15,4 milliards de dollars, connu à l’international pour son rachat en juin 2003 du club de football Chelsea FC3 mais encore pour ses investissements dans le domaine culturel prouve une fois de plus qu’il mérite le qualificatif du Jerusalem Post qui l’avait qualifié de méga philanthrope et de partisan ardent, de longue date, de la culture juive dans le monde.
Roman Abramovich a fait un don de plusieurs millions de shekels au musée commémoratif de la Shoah de Yad Vashem, a annoncé mardi Dani Dayan, le Président de Yad Vashem, le qualifiant de nouveau partenariat stratégique à long terme, soulignant son dévouement continu à la mémoire de la Shoah et à la lutte contre l’antisémitisme et sa présence concrète pour aider Yad Vashem à rester le gardien d’une mémoire exacte et factuelle de la Shoah.
Avec cette contribution, Roman Abramovich devient le deuxième donateur privé de Yad Vashem, après Miri et Sheldon Adelson. Le don servira à financer l’Institut international de recherche sur la Shoah de Yad Vashem pour une période de cinq ans, avec, notamment, la création de deux nouveaux mémoriaux du Livre des noms, une collection des noms de toutes les victimes connues de la Shoah.
Pour Rappel, Roman Abramovich a déjà fait planter 25 000 arbres à la mémoire des Juifs de Lituanie qui ont péri pendant la Shoah. Il a également fait construire un mémorial virtuel qui permet aux juifs du monde entier de partager l’histoire personnelle de leurs ancêtres en nommant un arbre et en incluant leur nom dans le mémorial. Abramovich a fait en 2015 un don d’environ 30 millions de dollars à l’Université de Tel Aviv pour créer un centre innovant de nanosciences et de nanotechnologies : la livraison du bâtiment est prévue en 2022. Il a aidé le centre médical Sheba de Tel Hashomer en finançant la création d’un nouveau centre de médecine nucléaire de 2 000 m². Récemment, en raison de l’augmentation alarmante des cas de COVID-19 en Israël, Abramovich a fait à Sheba un autre don pour une nouvelle unité de soins intensifs souterraine d’une superficie de 5 400 m², afin de fournir à Israël une réponse vitale aux crises en cas d’urgence nationale.
A l’actif encore du propriétaire de Chelsea, la fondation de Playing Fair, Leading Peace, un vaste programme en Israël afin de réunir, pour faire tomber les préjugés et combattre la discrimination en mélangeant les communautés, des enfants juifs et arabes lors de sessions de formations de football : Plus de 1000 enfants arabes et juifs seront réunis chaque année à travers le football, grâce à Chelsea qui finance l’ensemble de l’organisation et la formation des entraîneurs locaux par le staff du club.
Il contribue en permanence aux initiatives artistiques et culturelles juives, telles le festival de culture contemporaine M.ART à Tel Aviv.
Roman Abramovich a été reconnu par le Forum for Jewish Culture and Religion pour sa contribution de plus de 500 millions de dollars aux causes juives en Russie, aux États-Unis, en Grande-Bretagne, au Portugal, en Lituanie, en Israël et ailleurs au cours des 20 dernières années.
Parallèlement à son activité philanthropique, Abramovich a investi quelque 120 millions de dollars dans 20 start-ups israéliennes allant de la médecine et des énergies renouvelables aux médias sociaux.
Pour info…
D’après le Sun, Roman Abramovich serait interdit d’entrée en Grande-Bretagne en raison de sa relation avec Vladimir Poutine, le tabloïd titrant : Le pote de Poutine n’est pas le bienvenu au Royaume-Uni.
Mais il semble que les sanctions annoncées jeudi en réaction à l’offensive russe en Ukraine ne visent pas d’oligarques de premier plan, et que les premières décisions annoncées jeudi par Londres l’ont épargné puisque seul à cette heure et ciblé le secteur bancaire russe, les exportations de technologies et cinq hommes et femmes d’affaires et la compagnie aérienne Aeroflot.
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