Il y a 80 ans aujourd’hui.
22 février 1942, suicide de Stefan ZWEIG, l’un des fleurons littéraires de la Vienne glorieuse du début de XXème siècle. Son œuvre faite de romans et de nouvelles n’a jamais été aussi vivante qu’aujourd’hui, lue dans toutes les langues du monde. Zweig est le peintre affûté d’une société brillante et des premiers signes de la catastrophe à venir.
« Ma patrie spirituelle, l’Europe, s’est anéantie elle-même. Il fallait à soixante ans des forces exceptionnelles pour tout recommencer à nouveau et les miennes sont épuisées par des années d’errance sans patrie. Aussi, je juge préférable de mettre fin, à temps et la tête haute, à une vie pour laquelle le travail intellectuel a toujours représenté la joie la plus pure et la liberté individuelle le bien suprême sur cette terre. »
Lettre d’adieu, extrait. 1942
Poster un Commentaire