La réélection d’Emmanuel Macron au moment ou j’écris ces lignes apparait comme probable. C’est un paradoxe dans la mesure ou les Français sont, à en croire les sondages « qualitatifs » déçus par le mandat encore en cours sur chacun des chapitres jugés essentiels sauf peut être sur la gestion de la crise sanitaire ou ils estiment que personne n’aurait fait mieux ni d’ailleurs pire. J’y vois la preuve que les Français, aujourd’hui ont peur. Du Covid19 encore mais aussi de la situation internationale et des perspectives qui semblent s’ouvrir sur le plan économique et social. La position de Woerth selon laquelle les français pensent qu’il vaut mieux garder le même Président compte tenu de cette peur multiforme me semble exacte, ce qui ne minimise et n’excuse en rien sa trahison. Le corps électoral souhaite enjamber cette élection plutôt que s’en emparer et, quoi qu’en pense quelques apprentis sorciers, il en sera de même pour les législatives où les électeurs donneront au Président les moyens de gouverner. Il est évident que cette situation conduira inexorablement à un deuxième mandat désastreux, mais d’autre apprentis sorciers pensent que c’est par la rue et par la rue seulement que la situation pourra être débloquée. Si j’appartenais à cette catégorie funeste, je n’hésiterais pas à voter pour Macron ou à m’abstenir, ce qui revient rigoureusement au même en l’espèce. La clef d’un très difficile succès est le célèbre « N’ayez pas peur ». Seule Valérie Pecresse peut user de cette affirmation puisque ses principaux concurrents fondent leur campagne très précisément sur la peur. Macron a été élu sur le rejet de ce qu’on appelait naguère l’UMPS. Il est temps de relancer l’idée selon laquelle un grand pays ne peut être dirigé que par un nombre limité de grandes formations politiques alternant au pouvoir mais d’accord au moins non sur ce qu’il faut faire, mais sur ce qu’il convient d’éviter absolument. Emmanuel Macron est une figure de l’aventure: il s’appuie sur une formation politique dont les élections locales ont prouvé l’inexistence. Il ne peut être battu qu’à condition que les formations classiques sortent d’un sommeil artificiel et s’entendent sur un minimum. © Etienne Tarride |
Commentaire de Maxime Tandonnet: « Bien d’accord, sauf sur un point. Les législatives ne doivent plus être destinées à « donner au président les moyens de gouverner », mais à contrôler souverainement l’action de l’exécutif, à en débattre, pour l’approuver ou la combattre le cas échéant, même si cette vision est peu vraisemblable dans le contexte actuel…«
Macron est illegitime , il est entouré d incompetents et s appuie sur des societes de conseil pour essayer vaguement de gouverner alors que le pays est submergé de fonctionnaires !
Il a fait entrer le pays dans une zone grise qui s eloigne des normes democratiques et l inertie des oppositions en est un signe patent .
Cet homme incarne la decadence , il est le vecteur principal de l avachissement democratique