Les Leçons Persanes est un film réalisé par Vadim Perelman avec Nahuel Perez Biscayart, Lars Eidinger.
SYNOPSIS
1942, dans la France occupée, Gilles, le fils d’un rabbin d’Anvers, qui souhaite fuir pour la Suisse, se voit arrêté avec d’autres juifs par des soldats allemands pour être déporté dans un camp en Allemagne. Juste avant de se faire fusiller, il échappe à la mort en jurant aux soldats qu’il n’est pas juif mais persan. Ce mensonge le sauve momentanément puisque l’un des chefs du camp, l’officier Klaus Koch, qui organise le repas des soldats allemands et des prisonniers dans un camp de transit, recherche quelqu’un parlant le farsi pour ses projets d’après-guerre: ouvrir un restaurant à Téhéran une fois la guerre terminée.
Au risque de se faire prendre, Gilles invente une langue chaque nuit, pour l’enseigner au capitaine SS le lendemain. La relation particulière qui se crée entre les deux hommes ne tarde pas à éveiller la jalousie et les soupçons des autres…
Fiche technique
- Titre français : Les Leçons persanes
- Titre original : Persischstunden
- Titre russe : Уроки фарси, Uroki farsi
- Réalisation : Vadim Perelman
- Scénario : Ilya Zofin
- Musique originale : Evgueni et Sacha Galperine
- Sociétés de production : Hype Film, LM Media, ONE TWO Films, Belarusfilm
- Pays de production : Allemagne, Russie, Biélorussie
- Langue de tournage : allemand, français
- Durée : 127 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
- Nahuel Pérez Biscayart: Gilles
- Lars Eidinger: Klaus Koch
- Alexander Beyer: Commandant
- Jonas Nay: Max Beyer
- Leonie Benesch: Elsa
- Lola Bessis: Melanie
- Nico Ehrenteit: Obersturmführer Krupp
- Ingo Hülsmann: Sturmbannführer Farber
- Giuseppe Schillaci: Marco
- David Schütter: Paul
- Felix von Bredow: Untersturmführer Siemens
- Mehdi Rahim-Silvioli: Nathan
Les critiques Presse
Elles évoquent un film de facture très classique, porté par deux immenses acteurs, qui convainc et bouleverse, un film subtil et terriblement haletant, Un bon thriller, tendu et oppressant. Nahuel Pérez Biscayart, Césarisé pour le film « 120 Battements par minute », y est comme « bouleversant en faux Persan tentant de sauver sa peau ». « On sort de là avec la gorge serrée et les yeux embués. Précieuse émotion, qui souligne le nécessaire devoir de mémoire », écrit Le Nouvel Observateur, tandis que d’autres soulignent la performance de « deux acteurs fabuleux, le trop rare Nahuel Perez Biscayart et le toujours parfait Lars Eidinger ».
Positif souligne « le duel – ou le duo – de deux acteurs extraordinaires : le comédien allemand « tout terrain » Lars Eidinger endossant le rôle complexe du Nazi à double visage qui finit par dépendre de sa victime, et l’Argentin polyglotte aux grands yeux écarquillés Nahuel Pérez Biscayart ».
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