Tribune Juive

Sarah Cattan. Ces imposteurs prompts à saisir le CSA pour faire taire Ivan Rioufol

Faut-il traiter avec ironie, mépris ou inquiétude la polémique indigne qui tente vainement de salir notre ami Ivan Rioufol ? Certains pensent même qu’il faut passer son chemin et se taire, tant la chose est grotesque, qui voudrait faire de cet homme un négationniste. Nous pensons, à TJ, qu’il convient inlassablement de dénoncer ces imposteurs : le mal en effet est grand et mérite qu’on s’y arrête, à tout le moins pour dénoncer la stratégie méprisable des nouveaux bien-pensants, ceux-là-même que l’on retrouve toujours accourus de concert dans ce type d’affaires.

Quand Laurence de Cock n’y est pas, on trouvera, se précipitant dès qu’est lancé un signalement, un alliage hétéroclite regroupant cette bande que n’arrête pas le fait de se retrouver aux côtés du pire : nous n’oublierons jamais comment, lors du procès fait à Georges Bensoussan, nous vîmes assis côte à côte cet attelage regroupant autour du CCIF la LDH, le MRAP, SOS racisme, Touche pas à mon pote, la LICRA…

Nous comprîmes ce jour-là que quelque chose de l’ordre de la conscience décidément s’était brisé, et Jacques Julliard se faisant Candide assura qu’il fallait assurément que l’affaire fût grave, casant l’assertion en citant la faute qui rassembla les antiracistes pétitionnaires et autres vigilants de la pensée correcte, et illustrant ainsi la ridicule lecture qui en fut faite.

Jacques Julliard, dont la Préface du dernier livre de George Bensoussan s’intitule Le Crime de Georges Bensoussan, commence ainsi : Cet homme est dangereux.

Connu pour  ne jamais brader les mots, il parla à raison de Julliard parla à raison de procès en sorcellerie, de cancer qui menaçait la société française dans son entièreté , et, évoquant ainsi ce processus lent et continu qui combinait l’hypocrisie des nouveaux radicalisés avec la lâcheté des politiques et des Institutions, dénonçait le seul crime de ceux qui se retrouvaient objets d’une  vindicte soudaine : opposant les dreyfusards d’hier qui se battaient contre l’erreur judiciaire aux droits-de-l’hommistes d’aujourd’hui acharnés à faire reconnaître coupable Qui ne partageait pas leurs convictions, il moquait les Tartuffe de l’antiracisme sélectif, qui vaquaient à l’intérieur d’un cercle limité à ceux que l’on désignait, par abus de langage, sous le nom d’intellectuels, mot qui ne devrait jamais être employé au pluriel, au risque de constituer une fois réunis un groupe lâche et borné incapable d’autre chose que de dénoncer à la vindicte publique celui qui les a quittés.

Des mouchards et des hyènes

Cette basse intelligentsia, qui se met en bandes pour courir sus à quelque déviant, conformément à l’ignoble principe de la chasse à courre, la beauté du rituel en moins. Exiger une véritable mort sociale. Plus de débats à la loyale. Rien que la logique de la meute. 

Bensoussan, à son tour, dans son dernier ouvrage, écrit dans un dernier chapitre intitulé Fabriquer l’ennemi qu’Un procès pour délit d’opinion était l’antichambre d’une mort sociale et conclut en citant Jacque Julliard lorsqu’il évoqua l’ère du soupçon généralisé où chacun surveille le langage de son voisin et traque le mot de trop. Nous sommes entrés, sémantiquement, dans une vaste contrée du soupçon, notait Julliard en 2014 : Guetteur de lapsus est devenu un emploi à plein temps.


« Le climat devient irrespirable en France.
Des propos mal interprétés entraînent systématiquement des poursuites judiciaires de la part de mouvements qui prétendent défendre les juifs, les noirs, les musulmans mais qui sont d’une intolérance et d’une mauvaise foi totales.

Soutien à Yvan Rioufol. » Denis Cordat

Sarah Cattan

Quitter la version mobile