par Sharon Wrobel
On aperçoit au premier plan des pots de crème glacée, alors qu’une ouvrière travaille à l’usine Ben & Jerry’s à Be’er Tuvia, Israël le 20 juillet 2021. REUTERS/Ronen Zvulun
Le ministre israélien de la Justice a approuvé samedi soir une loi visant à sanctionner des entreprises telles que Ben & Jerry’s et sa société mère Unilever, suite à leur décision de boycotter Israël, en les empêchant de participer aux appels d’offres de l’État et en limitant d’autres avantages.
« L’État d’Israël doit lutter contre les tentatives de boycott contre sa nation, qui font partie d’une stratégie plus large visant à délégitimer l’État juif », a déclaré Gideon Sa’ar. Cette décision intervient après qu’Avi Zinger, PDG de Ben & Jerry’s Israel, a exhorté la semaine dernière le gouvernement israélien à appliquer une loi anti-boycott de 2011 contre Unilever, la société mère de Ben & Jerry’s, suite à la décision du fabricant de crème glacé, en juillet, de cesser de vendre ses produits à Jérusalem-Est et en Judée-Samarie/Cisjordanie.
Zinger a déploré qu’alors que de nombreux États américains ont déjà appliqué, ces derniers mois, leurs lois contre la campagne de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) menée par les Palestiniens, et qu’en conséquence ils ont cessé d’investir des fonds dans Unilever, en Israël « pas une seule mesure n’a été prise pour s’attaquer à une entreprise géante qui a décidé de lancer un boycott de l’État d’Israël.
« Unilever, qui agit en violation de la loi israélienne sur le boycott, continue de fournir à l’État d’Israël, à Tsahal et aux organismes gouvernementaux des produits d’une valeur de plusieurs millions de shekels chaque année », a écrit Zinger dans sa lettre, qui a été signée par 169 employés de l’usine franchisée de Ben & Jerry en Israël.
« L’État d’Israël encourage les futurs boycotts d’autres entreprises par son silence et son inaction prolongés et offre une victoire au BDS », a-t-il ajouté.
Les réglementations, qui attendent toujours l’approbation de la commission de la Constitution, des lois et de la justice de la Knesset, s’appliqueront aux entreprises qui ont appelé au boycott d’Israël, ou à toute personne participant à un tel boycott. Ils ont été rédigés par le ministre des Finances Avigdor Lieberman avant d’être présentés à Sa’ar.
« Je prends au sérieux toute tentative de nuire à l’État d’Israël en imposant un boycott », a déclaré Lieberman.
Suite à l’approbation et à l’adoption de la loi, Lieberman cherche à examiner les actions récentes d’Amnesty International et à utiliser les mécanismes proposés dans les règlements afin d’imposer à l’organisation les restrictions énoncées dans la loi.
Amnesty UK a publié la semaine dernière un rapport controversé intitulé « L’apartheid d’Israël contre les Palestiniens : système cruel de domination et crime contre l’humanité », accusant l’État « de considérer et de traiter les Palestiniens comme un groupe racial non juif inférieur »[ce qui revient, dans le cerveau atrophié par la haine de la française Callamard et de ses acolytes hystériques, à appliquer au Judaïsme -retour sur les controverses du Talmud – dans son ensemble et à l’État Juif en particulier un copier-coller des Lois de Nuremberg, imposées aux non-citoyens juifs de l’Allemagne Nazie]. Le rapport a suscité de vives critiques de la part des politiciens israéliens, ainsi que des législateurs américains, du gouvernement allemand et des dirigeants de la communauté juive américaine, entre autres.
Le Colonel Richard Kemp, soutien de longue date d’Israël, écrit notamment :
Le Royaume-Uni ne doit pas se contenter de rejeter le faux rapport d’Amnesty. Amnesty est basée en Grande-Bretagne et le Royaume-Uni devrait enquêter sur elle pour avoir publié un discours de haine antisémite qui enfreint la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, à laquelle le Royaume-Uni a souscrit.
L’ONG Monitor a fait remarquer que l’intention d’Amnesty est « d’utiliser des sanctions, des boycotts, des arrestations de responsables israéliens pour attaquer l’existence d’Israël en tant qu’État juif ».
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