« Les vies noires comptent » ont scandé en chœur des millions d’Américains à la suite de la mort en 2020 de George Floyd, cet Afro-Américain qui a suffoqué de longues minutes avant de mourir étouffé sous le genou d’un policier.
Cette réaction spontanée et disons-le, légitime qui visait surtout les violences policières à l’égard des Afro-Américains a rapidement dérapé en scènes d’émeutes et pillages à travers les États-Unis.
La police a souvent laissé faire pour ne pas envenimer une situation déjà explosive. Le mouvement a rapidement dépassé les frontières et en signe de solidarité des protestations similaires ont eu lieu à travers le monde, notamment en Europe de l’Est et en Scandinavie où le problème est quasi-inexistant.
En parallèle le phénomène « Woke » appelait à culpabiliser « les blancs » en bloc, non seulement pour l’esclavage, mais encore pour la tare originelle qui serait la leur, du seul fait de la couleur de leur peau ; ils devraient donc faire acte de contrition et repentir.
D’où par exemple une campagne insensée visant à revoir l’histoire à travers ce prisme pour condamner Christophe Colomb « coupable » d’avoir introduit l’homme blanc dans le continent américain et à travers lui le fléau de l’esclavage.
La communauté afro-américaine s’enferme dans une stratégie victimaire dont elle réclame l’exclusivité.
L’actrice, auteur et aujourd’hui grande prêtresse du Wokisme Wooppi Goldberg a dénié, lors d’une émission sur la chaine ABC, l’existence de tout lien entre l’Holocauste et un quelconque racisme au motif que les victimes juives et leurs bourreaux nazis étaient blancs les uns et les autres.
Ecoutons-la : « Soyons honnêtes à ce sujet, parce que l’Holocauste n’est pas une question de race. Il s’agit de l’inhumanité de l’homme envers l’homme. C’est de cela qu’il s’agit. Mais ce sont deux groupes de personnes blanches.
C’est la façon dont les gens se traitent les uns les autres. Ce sont des Blancs qui le font aux Blancs. »
Pour elle le massacre de six millions de Juifs, hommes femmes et enfants n’était que le résultat de l’inhumanité de l’homme envers l’homme, rien de plus ou tout à tout le moins le résultat d’un conflit entre deux groupes d’individus appartenant à la race blanche.
Inutile de dire que Wooppi Goldberg n’a jamais lu Mein Kampf et la théorie de la race au cœur de la politique d’extermination et n’en a peut-être jamais entendu parler.
Que sait-elle au fond de la solution finale, des atrocités dont les Juifs ont été victimes, de la politique génocidaire d’Hitler ?
Ses déclarations témoignent d’une ignorance crasse plutôt que d’un quelconque antisémitisme dont elle se défend.
Une ignorance qui doit s’étendre à la réalité des camps d’extermination ; comment interpréter autrement l’usage de ce cliché qu’est « l’inhumanité de l’homme pour l’homme » entièrement dépourvu d’émotion.
Le sort des Juifs ne l’intéressait pas ; l’important était de préserver le dogme selon lequel seuls les Afro-Américains peuvent prétendre être victimes du racisme. Elle n’est sans doute pas la seule à le penser.
Il n’y a qu’à voir les réactions indignées de ses partisans devant la suspension d’antenne de deux semaines que lui ont infligé les studios.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.
Aucune personne connaissant la réalité du racisme aux États-unis et connaissant le milieu abject d’Hollywood ne peut être surprise par les propos racistes de Whoopi Goldberg qui reflètent effectivement ce que pensent un grand nombre d’électeurs du parti (fasciste) démocrate de Biden. Rien qu’aux USA le nombre de crimes racistes (anti-blancs, anti-Juifs ou autres: anti Latino etc) commis par des Noirs est beaucoup plus élevé que le nombre de crimes racistes commis contre des Noirs. Idem en France. Et je ne parle même pas du Zimbabwe, de l’Afrique du sud ou de la Cote d’ivoire…Le racisme a complètement changé de camp. Seul l’antisémitisme ne change pas, car c’est la forme intangible du racisme. La forme permanente ou l’archétype du racisme. POur revenir à Whoopi Goldberg, Spike Lee est lui aussi notoirement raciste et antisémite : le milieu d’Hollywood et plus généralement du cinéma occidental est devenu nauséabond.
Point de désaccord : ses propos témoignent de sa profonde ignorance ET de son profond racisme et antisémitisme. A l’image de ceux de bon nombre d’Afro-américains.