Le monde est désormais un « endroit plus sûr » après l’élimination du chef de l’État islamique al-Qurayshi, selon le Premier ministre Naftali Bennett.
Par JERUSALEM POST STAFF , REUTERS Publié: 3 FÉVRIER 2022 15:03
Mis à jour: 3 FÉVRIER 2022 17:41
Une vue générale montre le 3 février 2022 la scène, suite à un raid nocturne des forces d’opérations spéciales américaines contre des djihadistes présumés à Atme, dans la province d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie, qui a fait au moins neuf morts, dont le commandant de l’Etat islamique. (crédit photo : AAREF WATAD/AFP via Getty Images)
Les forces spéciales américaines ont tué le chef de l’État islamique Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi, lors d’une opération antiterroriste, dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé jeudi le président américain Joe Biden.
Dans ce que Joe Biden a décrit comme un « acte de lâcheté », le chef de l’Etat islamique a fait exploser une bombe qui l’a tué ainsi que plusieurs membres de sa famille, dont des femmes et des enfants.
« Au début de l’opération, la cible terroriste a fait exploser une bombe qui l’a tué ainsi que des membres de sa propre famille, dont des femmes et des enfants », a déclaré un responsable de l’administration américaine.
« Grâce à la compétence et à la bravoure de nos forces armées, nous avons retiré du champ de bataille Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurayshi, le chef de l’Etat islamique », indique un communiqué de la Maison Blanche. Tous les soldats américains sont revenus sains et saufs de l’opération en Syrie, a déclaré le président américain.
Au moins 12 civils ont été tués lors du raid mené par les États-Unis dans le nord-ouest de la Syrie, selon des habitants de la zone densément peuplée, près de la frontière avec la Turquie. Les États-Unis ont blâmé l’EI pour les pertes civiles, affirmant que l’explosion suicide de la bombe déclenchée par al-Qurayshi était si importante qu’elle a fait exploser des corps à l’extérieur du bâtiment et dans le quartier.
Les États-Unis ont pris « toutes les précautions possibles » pour minimiser les pertes civiles lors du raid syrien, a déclaré Biden dans un discours jeudi.
NOTE DE LA RÉDACTION : Contenu graphique / Un appareil militaire gît au sol le 3 février 2022 à la suite d’un raid nocturne des forces d’opérations spéciales américaines contre des djihadistes présumés à Atme, dans la province d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie, qui a fait au moins neuf morts, dont trois civils . (crédit : MUHAMMAD HAJ KADOUR/AFP via Getty Images)
Après l’élimination du fondateur de l’État islamique Abu Bakr al-Baghdadi en octobre 2019, le groupe terroriste a nommé comme son successeur al-Quraishi, un Irakien qui a déjà été détenu par les États-Unis.
Biden a été informé pour la première fois de l’opération en Syrie il y a un mois et a donné son feu vert mardi matin, selon de hauts responsables américains.
Le Premier ministre Naftali Bennett n’a pas tardé à réagir, déclarant que le monde est désormais un « endroit plus sûr » après le meurtre d’al-Qurayshi.
« Je voudrais féliciter notre allié et les courageux soldats américains pour une opération audacieuse », a déclaré Bennett dans un communiqué. « Nous devons poursuivre la guerre mondiale contre le terrorisme avec force et détermination », a ajouté le Premier ministre.
Dans son discours, Biden a déclaré que les États-Unis continueront de travailler avec leurs partenaires au Moyen-Orient pour « maintenir la pression » sur l’Etat islamique.
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