C’est ce que fit TJ en dénonçant les Tartuffe qui feignaient de découvrir la chose et en donnant la parole à Driss Ghali entre autres.
Il est effrayant de réaliser qu’aujourd’hui, en France, dénoncer via un documentaire étayé l’entrisme en France, tel que le fit le 23 janvier sur M6 l’émision Zone interdite en choisissant de filmer des quartiers de Roubaix menacés par le radicalisme islamiste, soit vu par d’aucuns comme un acte courageux, par d’autres comme un acte suicidaire, par d’autres encore comme la preuve d’une islamophobie décomplexée, par les fous d’Allah comme un acte méritant la mort.
Roubaix. Comme si montrer ces rues de Roubaix filmées par ledit documentaire était une découverte. Quelque zone inédite dans la France de 2022. Que les malhonnêtes qui prétendent cela viennent faire un tour à la bordure de Paris. Dans ces banlieues où il n’est plus une boucherie non halal. Où commander une pizza vous oblige à regarder ces petits astérisques spécifiant que le jambon est bien évidemment « de poulet ou de dinde » et n’a plus de jambon que la couleur.
Hypocrisie totale, lâcheté de tous ceux qui depuis des années préférèrent regarder ailleurs et qui aujourd’hui font mine de découvrir la chose, le pire étant de donner la parole à ceux-là qui crient à l’islamophobie.

Bien évidemment, Richard Malka, que tous les journaux auraient dû, en 2007, reprendre et publier dans leurs colonnes les caricatures de Charlie Hebdo.
Bien évidemment qu’aujourd’hui, la seule bonne réponse journalistique est de ne pas se taire, mais encore de se ranger systématiquement aux côtés de la présentatrice Ophélie Meunier et du juriste Amin Elbahi qui intervinrent dans ledit documentaire, mais encore de titrer sur ce positionnement, mais encore de ne pas fléchir, mais encore de diffuser à leur tour ledit reportage, à seule fin de rappeler ce qu’est la liberté d’expression en France et de se tenir tous vaillants devant les menaces viles et lâches qui devront être sanctionnées de façon exemplaire.
La solidarité sera bien plus éloquente en diffusant ledit reportage qu’en se disputant la présence sur un plateau des intervenants concernés et en leur demandant comment ils vivent la chose et s’ils ont quelque regret.
Les risques du métier? Si aujourd’hui devient risqué de travailler sur l’islamisme, eh bien se colleront à la tâche ceux qui, nombreux encore, savent qu’il n’est rien d’héroïque d’oser s’intéresser à l’entrisme islamiste, qu’il leur appartient d’enquêter sur des réalités qualifiées de fantasme par les peureux mais aussi les complices de la chose.
Roubaix est l’arbre qui cache la forêt. La propagande islamiste existe dans des centaines de librairies en France, répète Alexandre Del Valle…