Coups politiques ou hémorragies? : «Pourquoi nous soutenons Zemmour». 1 417 membres de LR, mais aussi Gilbert Collard rejoignent Eric Zemmour…

Par Collectif 13 janvier 2022 à 12h45

«Pour nous, qui nous sommes pour la plupart retrouvés dans le discours d’Eric Ciotti au Congrès LR et lui avons accordé nos suffrages, la ligne centriste portée par Valérie Pécresse ne répond pas aux aspirations réelles du peuple de droite», écrivent 804 adhérents et 613 sympathisants LR

Guillaume Peltier en compagnie d'Éric Zemmour lors des voeux à la presse du candidat du parti Reconquête!
Guillaume Peltier en compagnie d’Éric Zemmour lors des voeux à la presse du candidat du parti Reconquête!

Nous, militants, adhérents, cadres, élus et sympathisants venant des Républicains, rejoignons la campagne d’Eric Zemmour. Engagés pour notre parti, fiers de notre identité gaulliste, et ayant pour boussole notre engagement à préserver les piliers essentiels de notre civilisation et de notre nation, nous avons décidé de soutenir Eric Zemmour pour que la France reste la France.

Pour nous, la défense de la liberté d’esprit, la grandeur de notre culture, la fierté et la sauvegarde de notre héritage chrétien, la puissance de notre armée, de notre industrie, de notre agriculture, de notre commerce, le génie du peuple français, la liberté d’entreprendre, la baisse de la fiscalité, le mérite par le travail, et l’ordre nécessaire à la prospérité et à la sécurité de tous, sont des aspirations essentielles qu’Eric Zemmour porte avec constance et sincérité plus que n’importe quel autre candidat.

Programme fort. Pour nous, qui nous sommes pour la plupart retrouvés dans le discours d’Eric Ciotti au Congrès LR et lui avons accordé nos suffrages, la ligne centriste portée par Valérie Pécresse ne répond pas aux aspirations réelles du peuple de droite. Pour relever les défis auxquels la France doit faire face, il nous apparaît que les tiédeurs et les hésitations de Valérie Pécresse et de son entourage ne peuvent être à la hauteur de l’enjeu de cette présidentielle, et que seul le discours franc et volontaire d’Eric Zemmour incarne les principes qui fondent notre engagement et notre fidélité au gaullisme.

Là où Eric Zemmour propose un programme fort et concret pour redresser notre pays, Valérie Pécresse ne propose que l’argument d’un « vote utile », qui n’aura en réalité que l’unique utilité de prolonger la soumission et la passivité du système politique pendant cinq ans. Aujourd’hui, nous sommes nombreux dans notre parti à ne pas souscrire au choix d’une candidate et d’une ligne centriste qui se rapprochent étroitement de la ligne politique d’Emmanuel Macron.

« La France a plus que jamais besoin d’une politique de droite forte, volontaire et fidèle à ses valeurs pour demeurer elle-même et préserver notre civilisation »

Tout chez Valérie Pécresse, comme ses multiples revirements, le choix de ses porte-parole, l’exclusion du Mouvement conservateurl’éviction du vice-président Guillaume Peltier ou encore les déclarations de son directeur de campagne qui estime que la droite a « beaucoup à apprendre de Macron » nous laisse penser une fois de plus que l’action se fera à rebours des mots et que nous serons les premières victimes de ces manœuvres politiciennes néfastes pour la France.

Vague. Militants engagés auprès d’Eric Ciotti pendant le congrès, de la Droite forte de Guillaume Peltier, de Laurent Wauquiez lorsqu’il était président de notre parti, du collectif LR La Droite pour la France ou du Mouvement conservateur, c’est aujourd’hui le début d’une vague de soutiens et de ralliements qui débute pour Eric Zemmour, le seul candidat de droite capable de battre Emmanuel Macron et de sauver la France.

C’est pourquoi, nous avons décidé, comme de plus en plus d’adhérents, militants, cadres, élus et sympathisants Les Républicains de rejoindre la reconquête initiée par Eric Zemmour pour ce rendez-vous avec l’histoire que sera cette élection présidentielle de 2022. La France a plus que jamais besoin d’une politique de droite forte, volontaire et fidèle à ses valeurs pour demeurer elle-même et préserver notre civilisation. Le seul en mesure de le faire et de tenir ses engagements c’est Eric Zemmour, et c’est pourquoi nous le soutenons.

Les premiers signataires : Guillaume Peltier (député, vice-président Reconquête !, ex-vice-président des Républicains) ; Laurence Trochu (présidente du Mouvement conservateur, ex-membre du bureau politique LR) ; Sébastien Pilard (conseiller national LR) ; Groën Spike (maire de Saint-Gilles) ; Antoine Diers ; Loup Bommier (maire de Gurgy-le-Château) ; Eddy Casterman (adjoint au maire d’une commune du Nord) ; Baptiste Laroche ; Stefan Milosevic (conseiller municipal de Montgeron) ; Clément Galante (adjoint au maire de Rodalbe) ; Thibault Simonin (conseiller municipal de Bourg-la-Reine) ; Augustin Neyrand (conseiller municipal à Limonest) ; Vincent Dumas (conseiller municipal de Colombier Saugnieu) ; Fabien Lorne (vice-président honoraire aux finances du conseil départemental de la Sarthe) ; Guillaume Cazauran (conseiller municipal de Nemours) ; David Attia (conseiller national LR) ; Antoine Vermeulen (conseiller national, ancien RDJ de Vendée) ; Olivier Delucenay (conseiller national LR) ; Jean-Marc Florand (délégué de circonscription, président de fédération, conseiller national LR) ; Matthieu Louves (conseiller national, membre du comité de la circonscription de Bordeaux centre et ancien RDJ de Gironde) ; Valentin Blelly (délégué régional des Jeunes de la région Centre-Val de Loire, responsable des Jeunes LR du Loiret, délégué de la 6e circonscription du Loiret) ; Nicolas Dumas (ancien responsable départemental des Jeunes Républicains, Seine-Maritime) ; Guillaume Charoulet (conseiller national, élu d’opposition à Rouen) ; Jonathan Jamet (délégué de circonscription, président de fédération, conseiller national LR) ; Frédéric Lacorre (délégué de circonscription LR de l’Indre) ; Jean Sebban (conseiller national LR) ; Pierre-Marie Salle (conseiller national LR) ; Olivier Autin (conseiller national) ; Catherine Gaudeau ; Jean-Marie Salle ; Jacques Maillard ; Olivier Autain ; Victor Azelman ; Danielle Pigene ; Alain Guillon ; Alexandre Lacroix ; Frédéric Lacorre ; Miguel Fimiez ; Thomas Zlowodzki (conseiller national LR, conseiller municipal de Sainte-Geneviève-des-Bois, porte-parole de Droite pour la France) ; Philippe Karsenty (ancien maire adjoint de Neuilly-sur-Sein, porte-parole de Droite pour la France) ; Romain Bonnet (conseiller municipal de Loudun, porte-parole de Droite pour la France) ; et plus de 1 300 autres cadres, élus, adhérents et sympathisants Les Républicains.

NDLR : Les signataires n’ont pas souhaité rendre publique la liste entière qu’ils ont cependant transmise à l’Opinion.

À moins de trois mois de l’élection présidentielle, l’eurodéputé du Rassemblement national a annoncé samedi son ralliement au candidat de Reconquête !. 

Gilbert Collard le jeudi 4 avril 2019 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)
Gilbert Collard le jeudi 4 avril 2019 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

« Je n’ai rien contre le Rassemblement national ni contre Marine Le Pen, aucune récrimination, aucune vindicte », assure, samedi 22 janvier sur France Bleu Gard Lozère, l’eurodéputé Gilbert Collard qui va quitter le RN pour soutenir l’autre candidat de droite radicale à la présidentielle, Eric Zemmour. « Je le rejoins pour les idées, pour le débat, pour le goût de la liberté et je reste un homme libre. » Il retrouve ses collègues, l’eurodéputé Jérôme Rivière et l’assistant parlementaire Damien Rieu, qui ont également rejoint l’ancien éditorialiste.

« Je pense qu’un jour viendra où Marine Le Pen fera comme moi, et rejoindra Eric Zemmour », assure l’eurodéputé. « Il a pour lui une dynamique qui est celle du courage historique, du courage politique. »

Gilbert Collard estime que le polémiste a eu « le mérite de soulever le couvercle du politiquement correct«  et qu’« il a brisé le mur mafieux du silence ». « Je pense qu’on est en train de jouer notre dernière liberté et qu’il a la force et la vertu pour mener ce combat. » L’élu RN sera présent au meeting du candidat à Cannes (Alpes-Maritimes) ce samedi.

(francetvinfo.fr)

« Je m’en vais pour des raisons qui sont liées à ce que représente Éric Zemmour dans ce combat politique », a-t-il affirmé sur France Bleu, assurant rejoindre l’ex-chroniqueur de CNews pour le « goût de la liberté ». Zemmour est, à présent crédité autour de 12 et 13 % d’intentions de vote.

Des convictions « à géométrie variable »

Pour Louis Aliot, vice-président du RN, Gilbert Collard doit démissionner de son mandat de député européen. « Ça fait trois ans que je m’attendais à ce que Gilbert Collard parte du RN. S’ils nous empêchent d’être au second tour, ils porteront à jamais la responsabilité d’avoir favorisé le système alors qu’on était en situation de gagner », a fait savoir le maire de Perpignan, « pas étonné », au micro de France Info, assurant qu’Éric Zemmour est le candidat de la « division ». D’après l’élu, l’eurodéputé aurait « des convictions à géométrie variable », rappelant qu’il avait fait « du chantage » en menaçant de rejoindre Nicolas Dupont-Aignan s’il n’était pas sur la liste du RN aux européennes.

Dans les rues de Cannes, Éric Zemmour s’est réjoui de ce ralliement, évoquant « une campagne d’amitié et de camaraderie ». « Vous voyez, il y a Guillaume [Peltier], Jérôme [Rivière] et maintenant il y aura peut-être aussi Gilbert », avait déclaré dans la matinée sur BFM TV l’ancien journaliste. Ce dernier a assuré que l’eurodéputé désormais ex-RN était « un ami ». « On s’échange des idées, des livres depuis très longtemps. »

Le RN minimise

L’eurodéputé n’est pas le premier à délaisser le camp frontiste pour rejoindre l’équipe d’Éric Zemmour, chahuté ces derniers temps lors de certains de ses déplacements. Déjà cette semaine, le Rassemblement national de Marine Le Pen et de Jordan Bardella a accusé le départ du cofondateur de Génération identitaire Damien Rieu et du chef des députés européens du parti, Jérôme Rivière. Et la saignée pourrait ne pas s’arrêter là. Selon les informations de BFMTV, deux autres eurodéputés étiquetés RN pourraient rejoindre le camp Zemmour lors du meeting cannois de samedi.

Du côté du Rassemblement national, on préfère minimiser ces défections. « J’ai une vieille expérience des campagnes présidentielles. Que des gens se sentent plus proches d’un candidat plutôt que d’un autre, ce n’est pas critiquable […] Mais en politique aussi, on peut agir avec droiture. La technique du salami consistant chaque jour à annoncer un ralliement, je la connais par cœur », a ainsi déclaré la candidate Marine Le Pen auprès de la chaîne d’information. La candidate peut encore se rassurer en regardant les derniers sondages, qui la donnent devant Éric Zemmour dans les intentions de vote du premier tour du scrutin présidentiel. Elle oscille autour de 17-18 % d’intentions quand l’ancien polémiste ne dépasse plus pour l’heure la barre des 14 %.

lepoint.fr/

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