Le marché mondial de l’armement ne s’est jamais si bien porté pour le plus grand bonheur des entreprises françaises qui ont vu leur part de ce marché bondir de 44% en cinq ans.
Déjà en 2020 les médias rapportaient une expansion sans précédent due notamment aux ventes à l’Egypte, au Qatar et à l’Inde.
Evidemment, Il y a aussi bien sûr les ventes d’armes à l’Arabie saoudite, déjà estimées à un demi-milliard d’euros du temps du président Hollande. Une source de grande fierté pour la France qui s’enorgueillit de se placer au troisième rang des ventes mondiales derrière les Etats Unis et la Russie. L’avenir s’annonce plus prometteur encore.
« Les exportations françaises d’armements devraient dépasser 30 milliards d’euros en 2021-2022, un montant bien supérieur à la moyenne des années précédentes à la faveur notamment du méga-contrat pour 80 avions de combat Rafale conclu avec les Émirats, a indiqué jeudi le ministère des Armées. » écrivait le Figaro le 9 Décembre dernier.
Bien sûr, les pays qui dépensent des sommes considérables pour s’armer prétendent tous la main sur le cœur que c’est purement pour se défendre mais difficile d’imaginer que les vendeurs n’aient pas quelques doutes.
La vérité oblige à reconnaître que certains de ces pays ne sont pas des enfants de cœur, ce qui doit provoquer de douloureux cas de conscience aux dirigeants. La France ne montre-t- elle pas l’Egypte du doigt pour ses atteintes aux droits de l’homme ?
Plus grave encore est le cas de l’Arabie saoudite. Non seulement son prince héritier est accusé d’avoir commandité l’assassinat de l’opposant Khashoggi et de réprimer durement les femmes qui aspirent à plus d’égalité mais encore ce pays utiliserait des armes françaises pour pilonner les rebelles houthis au Yemen.et au passage causer la mort de milliers de civils. Ses alliés émiratis l’aideraient dans cette mission. Il se murmure aussi que les armes vendues par la France à Mouammar Kadhafi sont toujours utilisées par les factions rivales en Libye.
Les temps sont durs et il faut être pragmatique. Pas question de porter atteinte à une industrie qui représente environ 200 000 emplois en France, soit autant que l’automobile et plus que l’industrie pharmaceutique. Alors le gouvernement fait la sourde oreille aux remontrances d’institutions de la société civile comme Amnesty International et le Centre européen pour les droits constitutionnels et les droits humains lesquelles se gardent bien de souligner que ces armements disputés servent essentiellement à des conflits dans la sphère islamo-arabe.
Par une étrange coïncidence, les ventes d’armes augmentent aussi à l’intérieur de l’hexagone, de plus en plus de citoyens cherchant à se prémunir contre l’insécurité grandissante dans certaines parties du territoire. Et cela malgré les 10.000 créations de postes dans la police et la gendarmerie prévues d’ici la fin de l’année.
Le président français veut le «doublement des forces de police en action sur le terrain pour la sécurité d’ici à 2030». Ce redéploiement, qui vise à avoir «plus de bleu sur le terrain», doit permettre de lutter contre la violence et l’insécurité au quotidien. Il s’agit de garantir « le droit à la vie tranquille » mais le président a reconnu que « le chemin est encore long. »
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Michèle Mazel pour Dreuz.info.
Macron est lamentable et son équipe est pire que lui 😩pauvre France
Le plus grand geopoliticien français : Coluche avait tres bien decrit la grande moralité de la France dans la vente d armes 🤣
On ne vend pas d armes aux pays en guerre sauf ……. s ils payent comptant 🤡