En 1981, un groupe de jeunes dirigeants juifs interrogea le premier ministre Begin quant aux leçons qu’il fallait à ses yeux tirer de la Shoah. Sa réponse reste d’une actualité brûlante…
Voici sa réponse :
Premièrement, quand un ennemi de notre peuple affirme vouloir nous détruire, prenez-le au sérieux. Ne doutez pas de ses intentions ne serait-ce qu’un seul instant. Ne le prenez pas à la légère. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour le priver des moyens de mettre à exécution ses sataniques intentions.
Deuxièmement, quand un Juif, où qu’il soit, est menacé ou attaqué, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour venir à son aide. Ne vous arrêtez jamais pour réfléchir à ce que le monde en pensera ou en dira. Le monde ne s’apitoiera jamais sur le sort de Juifs massacrés. Le monde n’apprécie pas nécessairement l’idée du Juif combattant, mais il sera bien obligé d’en tenir compte.
Troisièmement, un Juif doit apprendre à assurer sa propre défense. Il doit à tout jamais se tenir prêt pour affronter d’éventuelles menaces.
Quatrièmement, la dignité et l’honneur juifs doivent être protégés en toutes circonstances. Les graines de la destruction juive résident dans notre passivité face aux humiliations de l’ennemi. Ce n’est que lorsque l’ennemi réussit à réduire l’esprit du Juif en cendres et poussière quand il est en vie, qu’il peut parvenir à réduire le Juif en cendres et poussière une fois qu’il est mort. Pendant la Shoah, ce fut après que l’ennemi eut humilié les Juifs, qu’il les eut piétinés, divisés, trompés, affligés, qu’il eut dressé un frère contre un autre, seulement alors put-il les conduire, quasiment sans résistance, vers les portails d’Auschwitz. C’est pourquoi, en tout temps, et à tout prix, veillez à sauvegarder l’honneur et la dignité du peuple juif.
Cinquièmement, faites front uni face à l’ennemi. Nous Juifs aimons passionnément la vie, parce que la vie est sainte. Mais il est certaines choses dans la vie qui sont plus précieuses que la vie même. Il est des temps où l’on doit risquer sa vie pour sauver celles d’autres. Et lorsqu’une poignée d’hommes risquent leur vie pour sauver un grand nombre, alors ils ont, à leur tour, une chance d’assurer leur propre survie.
Sixièmement, l’histoire juive obéit à un certain schéma. Dans nos longues annales de nation, nous montons, nous retombons, nous rentrons au bercail, nous sommes exilés, nous sommes asservis, nous nous rebellons, nous nous libérons, nous sommes oppressés une fois de plus, nous reconstruisons, et de nouveau, nous subissons la destruction, qui a atteint son paroxysme dans la calamité des calamités, la Shoah, et fut suivie par la renaissance de l’État juif.
Alors, oui, nous avons bouclé la boucle, et avec l’aide de Dieu, avec la renaissance de l’État souverain d’Israël, nous avons finalement brisé le cercle de l’histoire : plus de destructions, plus de défaites, et plus d’oppression – seule la liberté juive, avec honneur et dignité.
Telles sont, je le crois, les leçons sous-jacentes à tirer de l’indicible tragédie de la Shoah.
Source:
https://www.aish.fr/h/shoah/reflexions/Les-lecons-a-tirer-de-la-Shoah-selon-Menahem-Begin.html
SI VIS PACEM, PARA BELLUM
Merci à Jacques Borek et Jean-Pierre Lledo
À transmettre de toute urgence à certains dirigeants d’un certain gouvernement d’un certain pays…
Paroles sages, paroles à retenir par tout Juif qui se respecte, où qu’il soit.
Vivement qu’on ait bientôt au gouvernement d’Israël une personnalité ayant l’envergure qu’avait Menahem Begin.