Israël s’est prononcé contre la présence du Hezbollah au Venezuela, exigeant une action immédiate contre ce groupe responsable d’actes terroristes atroces
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Le président d’Israël, Isaac Herzog, a dénoncé la présence du groupe terroriste Hezbollah au Venezuela.
Lors d’une rencontre avec le président colombien Iván Duque, Herzog a déclaré qu’Israël était préoccupé par la présence de terroristes iraniens sur le territoire vénézuélien.
« Ce sont des éléments qui doivent être arrêtés immédiatement, dès que possible, cher président », a déclaré Herzog à son homologue colombien.
De même, le ministre colombien de la Défense, Diego Molano, a expliqué l’ampleur des menaces dues à la présence de groupes terroristes au Venezuela.
« Ici, nous avons un ennemi commun et c’est le cas de l’Iran et du Hezbollah, qui opèrent contre Israël, mais soutiennent également le régime vénézuélien. C’est donc un effort important d’échange d’informations et de renseignements que nous développons avec les forces militaires et le ministère de la Défense en Israël », a déclaré le ministre Molano.
Le ministre colombien a indiqué que « les factions du Hezbollah présentes au Venezuela sont soutenues par le régime vénézuélien ».
La rencontre entre les deux présidents intervient deux semaines après qu’une cyber-attaque contre le renseignement militaire du régime de Maduro a révélé que des agents iraniens se réfugiaient dans le pays des Caraïbes.
Selon le journaliste Damian Pachter, des pirates informatiques ont accédé aux bases de données de la Direction générale du contre-espionnage militaire (DGCIM) en coopération avec d’anciens responsables du renseignement vénézuélien, révélant que les terroristes présumés sont entrés dans le pays d’Amérique du Sud en tant qu‘étudiants en espagnol sous le couvert d’une « étude de la langue émanant des programmes du gouvernement », à travers l’île de Margarita.
Selon Foreign Policy, l’île Margarita, située au large des côtes du Venezuela, est un centre criminel connu où les membres de cette organisation terroriste ont établi un refuge.
Des membres du groupe terroriste seraient impliqués dans le trafic d’armes et de drogue, ainsi que dans le blanchiment d’argent pour financer le terrorisme, selon des informations obtenues par les pirates.
Un récent rapport du groupe de réflexion Atlantic Council affirme que le Hezbollah « a contribué à faire du Venezuela une plaque tournante pour le crime organisé transnational et le terrorisme international ».
Un centre d’opérations criminelles pour le Hezbollah proche des États-Unis
Alors que le Hezbollah opère comme un groupe terroriste au Moyen-Orient, en Occident, il maintient des opérations allant du trafic de drogue au blanchiment d’argent. Tout cela avec le soutien du régime Maduro.
Le rapport de l’Atlantic Council explique que les régimes d’Hugo Chavez et de Maduro ont cherché à cacher la relation avec le Hezbollah en accordant des identités vénézuéliennes aux Iraniens et Libanais qui ont aidé à construire un réseau clandestin fournissant des renseignements, de la formation, des fonds, des armes, des fournitures et du savoir-faire.
Les auteurs du rapport ont souligné que la relation Venezuela-Iran est dangereuse, plus pour financer le terrorisme que pour recruter des terroristes.
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