Martine Eckerling. « En direct de Vegas. Oui, je l’affirme… c’était mieux avant

Je n’aime plus la période de la nouvelle année et cette année-ci encore moins.
Il est difficile où que l’on soit de trouver des causes de réjouissance. Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, les gens à la manœuvre semblent totalement déconnectés du pays et des réalités.
Mondialement on ne comprend plus rien à ce Covid et ses mutations et on a perdu foi en tous les discours des « experts » quels qu’ils soient, de même qu’on se pose, après coup, des questions sur les vaccinations.
Les voyages à l’étranger sont devenus difficiles si ce n’est impossibles et les réunions entre amis tiennent de l’exploit.
Chacun se recroqueville dans sa bulle personnelle en espérant passer au travers des gouttes et en faisant le dos rond.
On attend tous des jours meilleurs que nous nous sommes souhaités ad nauseam mais peut-on vraiment y croire.
Sentiment de spirale infernale vers le bas, comme un anéantissement programmé. A notre corps défendant le grand « reset » est déjà bien mis en place et nous en voyons chaque jours les preuves plus qu’éloquentes…
Oui, je l’affirme… c’était mieux avant.
Je plains les jeunes d’aujourd’hui perdus entre propagande woke, théorie du genre, baisse du niveau d’étude, deconstruction et tout le reste et en plus sans liberté de se mouvoir, de voyager, de baiser ( faire un test PCR avant et avec masque!!!) accros à leur smartphone et ordinateur pour tout.
Je nous plains, nous les vieux, qui pensions nous la couler douce pour notre vieil âge et qui sommes plus ou moins bloqués chez nous, seuls, et pour qui chaque année de perdue compte double et ne se rattrape plus…

Vous l’aurez compris, je suis d’humeur chagrine et pourtant me classe parmi les privilégiés. Je me force donc à me concentrer sur l’essentiel: mon homme, mon chat, mon jardin et de m’accrocher à mes hobbies pour ne penser à rien et me vider la tête.
Allez, bonne année quand même…

© Martine Eckerling