Au Palazzo Doria Pamphilj: Fascinée
Par la plus grande exposition au monde de tableaux et sculptures d’artistes qui initièrent ce qui fut appelé « la Renaissance ».
Des galeries d’or et de miroirs, des salles de bals reconverties en musée, pour deux siècles de peintures et d’œuvres réalisées par les plus grands, de Tiziano Vecellio dit Titien, à Pieter Brueghel l’Ancien, au Tintoret, en passant par le Caravaggio et tant d’autres, réunis dans le Palazzo Doria Pamphilj, pour une offrande, un remerciement, la vénération d’un art que l’Italie a porté au plus haut.
Et moi qui n’aime que l’abstrait jusqu’au délitement de la peinture, devant ces clairs obscurs, ces corps sombres et torturés, mais aussi ces madones au teint clair, aux yeux gris et aux cheveux blonds vénitiens, la tête toujours un peu penchée, j’ai eu comme un bonheur, une joie indescriptible à reconnaître en elles ma part d’Italie.
Du coup en sortant du Palais, nous sommes allés direct boire un vin blanc de Toscane, origine oblige !
En buvant mon vin, et alors que je pensais à mon père et à tous les miens qui depuis Antonello Gaggini au 15ème siècle ont tous été peintres et sculpteurs, le goût du vin dans ma bouche, est devenu doux comme un baiser.
© Louise Gaggini
Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une “artiste plurielle”. Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
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