D’ici la fin de 2022, le processus sera privatisé sous contrôle gouvernemental.
La réforme de la Cacherout initiée par le ministre israélien des Affaires religieuses, Matan Kahana (Yamina), a officiellement été lancée dimanche.
Les entreprises peuvent désormais s’adresser à tout grand rabbin municipal pour leur accorder une licence garantissant le statut cacher de leur établissement, sans avoir à choisir celui de leur localité.
Cette décision est la première étape d’un passage progressif à la certification de la Cacherout basée sur la concurrence.
D’ici la fin de 2022, le processus sera privatisé sous contrôle gouvernemental.
Les services de supervision peuvent désormais entrer en concurrence auprès des propriétaires d’entreprises en dehors de leur juridiction.
« C’est un nouveau jour en Israël! », a tweeté dimanche M. Kahana.
« Aujourd’hui, la première étape du programme de la réforme de la Cacherout qui va réguler le système de l’Etat d’Israël et le faire progresser va commencer pour une meilleure Cacherout, une Cacherout mieux contrôlée, une Cacherout plus organisée », a-t-il souligné.
M. Kahana avait annoncé l’initiative en juillet dernier, affirmant que les réformes offriraient également aux entreprises la liberté de choisir l’autorité de contrôle de la nourriture qu’elles souhaitent, ce qui entraînerait une baisse des prix pour les consommateurs.
Dimanche, les responsables religieux orthodoxes ont publié une pétition menaçant d’excommunier tout rabbin qui délivrera un certificat de Cacherout au-delà de sa frontière municipale.
Selon la pétition, le but de la réforme est de « créer la discorde parmi les rabbins d’Israël », ce qui conduira à la « destruction complète du système de Cacherout en Terre sainte ».
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