A la lecture de cet article, certains se diront peut-être que le challenge est déjà raté pour eux.
La Ville de Lyon, comme celles de Grenoble, Nantes ou Toulouse, participe au Dry January. Il s’agit de la campagne menée par la Ligue contre le cancer qui incite les Français à faire une pause dans leur consommation d’alcool durant tout le mois de janvier. Il est vrai qu’après des fêtes de fin d’année potentiellement arrosées, il n’est pas interdit de se contenter de boire de l’eau pendant 31 jours.
Pour Grégory Doucet et ses pairs, il « apparaît de la responsabilité des acteurs publics et des collectivités locales de s’engager dans ces politiques de santé publique aux côtés de leurs concitoyens. Les villes sont cette échelle de proximité où se font et se vivent les changements, où les médiations, l’aller-vers contribuent à la promotion de la santé et à la réduction des inégalités en la matière ».
En janvier 2021, on estime qu’environ 11% des Français avaient relevé le défi.
Le Dry January ne fait pas l’unanimité dans le Rhône. Les viticulteurs ou encore les gérants de bars sont évidemment peu en phase avec le dispositif venu d’Angleterre.
En 2019, le député LR du Beaujolais, Bernard Perrut, avait même publiquement dénoncé l’initiative, expliquant que « si nous voulons lutter contre la consommation excessive, il faut mieux 12 mois de modération plutôt qu’un mois de prohibition, et il faut mieux privilégier l’éducation à la consommation responsable que l’abstinence temporaire ».
Source : https://www.lyonmag.com
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