Ils la ligotent puis lui ordonnent d’indiquer où sont ses bijoux

PARIS LE 2 janvier 2022

COMMUNIQUE DE PRESSE

Le BNVCA dénonce et condamne la nouvelle attaque antisémite commise le 13 décembre 2021 dans le 19ème arrondissement de Paris , Passage de Thionville où Mme  L U, retraitée âgée de 74 ans, de confession juive, a été agressée à son domicile.
Dans sa plainte déposée à la Police, la victime déclare que ses agresseurs étaient des adolescents, de type africain, âgés de 16 – 17 ans.
Le BNVCA considère que cette attaque est de nature antisémite car la victime  a été identifiée comme juive du fait qu’une mezouza ( objet religieux) est fixée sur le linteau de sa porte.
Pour le BNVCA, de la même manière qu’un juif est repéré comme tel par le port de la “Kippa “, les appartements habités par des familles juives sont repérés par la présence de cet objet religieux apparent: Mezouza ( étui contenant un parchemin hebreu).
La victime rapporte que deux assaillants  ont sonné à la porte de l’appartement , se faisant passer pour le gardien de l’immeuble. Ils forcent l’entrée, portent des coups violents sur tout le corps de Mme L U . Ils la ligotent , la séquestrent puis s’assoient sur le canapé du salon, et lui ordonnent d’indiquer où sont ses bijoux.
L’un des agresseurs, qui reste avec elle dans le salon, continue de  la frapper, lui refixe le scotch sur la bouche, pendant que l’autre fouille l’appartement.

Cette scène de délit particulièrement traumatisante aura duré près d’une demie heure.
Les auteurs ont emporté tous les bijoux en or de la victime .

Mme L U présente des blessures, des ecchymoses au visage et à la jambe, et reste très choquée.

Elle qui habitait depuis 30 ans dans cet immeuble voudrait le quitter d’autant que la semaine précédente une attaque antisémite  du même genre s’est produite dans l’appartement d’une famille juive, dans la rue voisine, rue Léon Giraud.

Le BNVCA demande à la police de tout mettre en œuvre pour identifier les deux assaillants et de procéder à des patrouilles de nature à protéger les administrés de ce quartier devenu dangereux et mal famé.
Nous chargeons notre conseil Maître Franck Serfati d’assister judiciairement la victime pour sa défense et de déposer plainte contre les auteurs au nom du BNVCA qui se constitue Partie Civile.

© Sammy Ghozlan pour le BNVCA