Le procès Epstein, le sulfureux milliardaire qui organisait des « parties fines » avec les grands de ce monde au cours desquelles un grand nombre de jeunes femmes étaient mineures, s’est achevé le 29 décembre 2021 par un verdict de culpabilité pour Ghislaine Maxwell, sa co-accusée, sur cinq des six chefs d’accusation.
Elle risque jusqu’à 60 ans de prison, autant dire qu’elle n’en ressortira probablement pas vivante.
Le procès, ni filmé, ni photographié, s’est déroulé avec une discrétion exemplaire qu’on ne voit même pas dans les rubriques des faits divers. Un pickpocket, ou un Français qui boit un verre d’eau debout dans le métro, a droit à plus de couverture médiatique que cette histoire sordide aux innombrables ramifications ayant duré des années en compromettant des centaines de personnes connues et importantes, le « gratin » comme on surnomme les fameux « people ».
Peu de journalistes, tous triés sur le volet, ont été autorisés à y assister. Et pour cause… la plupart des protagonistes sont des personnes puissantes, très puissantes, un ancien président des États-Unis dont l’épouse tenta de le devenir elle-même, de très nombreux politiciens, Démocrates pour la plupart en ce qui concerne les Américains, « bien-pensants et politiquement corrects » pour les autres nationalités, des célébrités du show-business, des capitaines d’industries et des géants de la technologie, notamment une des personnes les plus riches au monde ayant fait fortune avec un système de « fenêtres » informatiques, un membre éminent de la famille royale britannique et bien d’autres.. Il y avait parmi eux également des Français connus et c’est pour cela que la presse française s’est montrée aussi discrète que la presse américaine.
Le « calepin » d’Epstein retrouvé dans son appartement de l’avenue Foch à Paris, a malencontreusement disparu…
De manière anecdotique on a essayé vainement d’impliquer Trump qui a pris une fois l’avion d’Epstein, le « Lolita Express », entre Palm Beach et New York et l’a par la suite banni de toutes ses propriétés et de se clubs de golf, tout en faisant l’impasse sur le fait que Bill C., ancien président, l’a emprunté 26 fois selon le journal de bord et les témoignages de l’équipage lors de l’enquête le plus souvent pour se rendre dans l’ile privée d’Epstein où avaient lieu toutes ces mémorables orgies.
Le magnat de la « high-tech » qui a aussi gouté à ces « plaisirs interdits » a été vu en très petite tenue vers les 2/3 heures du matin au bord de la piscine de Jeffrey Epstein dans son hôtel particulier de New York mais avait affirmé n’être là que pour se renseigner sur les modalités de fonctionnement des fondations de charité et n’avait, selon lui, rien fait de répréhensible. Lieu idéal pour s’entretenir de ce genre de sujets.
Son épouse, en revanche, ne l’a pas entendu de cette oreille et en a profité pour demander le divorce en empochant au passage la moitié de sa considérable fortune.
Le prince britannique, dont on a aussi beaucoup parlé a refusé de répondre à une commission rogatoire, qu’on s’est bien gardé de rendre internationale pour ne pas mêler la justice de son pays à cette triste affaire. Il a lui aussi nié toute culpabilité, « honni soit qui mal y pense »…
On s’est donc contenté, des deux côtés de l’Atlantique, de mentionner ce procès avec des titres à charge pour la seule accusée, Ghislaine Maxwell, sans préciser une foultitude de détails. Et quels détails !!!
Rappelons qu’Epstein, en attendant son procès, a été « suicidé » dans sa cellule de la prison fédérale de New York, continuellement éclairée, où il était détenu sous surveillance constante, par des caméras et où deux gardiens étaient affectés à sa seule personne, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Le « hasard » a bien fait les choses, Epstein a réussi à se « suicider » malgré cette vigilance car il a « bénéficié » de circonstances exceptionnelles, les gardiens s’étaient fait « porter pâles » juste le soir où les caméras étaient en panne et qu’elles ne pouvaient donc pas filmer sa cellule.
Que de coïncidences ! Si un scénariste ou un écrivain avait inventé une telle histoire, aucun producteur ou éditeur digne de ce nom ne l’aurait acceptée. On a de loin dépassé la mascarade des tribunaux des républiques bananières, on est carrément dans le système judiciaire des dictatures totalitaires dont on se moquait il n’y a pas si longtemps. Des mensonges à répétitions et aucun effort pour les rendre crédibles, ça c’est le boulot des journalistes complaisants qui ne manquent pas.
Il faut préciser, car ça a son importance, que les conditions de détentions de Ghislaine Maxwell étaient effroyables, dégradantes et humiliantes. 24/24 dans une cellule éclairée en permanence, sans pouvoir porter de vêtements, une combinaison en papier seulement qui ne la protégeait même pas du froid, « afin d’éviter tout suicide ». Même les pires terroristes, Timothy McVeigh, responsable de l’explosion d’un camion dans un immeuble fédéral à Oklahoma City ayant provoqué la mort de 168 personnes, exécuté après sa condamnation à la peine capitale, ou encore Dzhokhr Tsarnaev, le Tchétchène ayant perpétré l’attentat du Marathon de Boston, qui a tué une quinzaine de personnes et blessé grièvement presque 300 autres, n’ont pas eu à subir pareil traitement.
Avoir jugé Ghislaine Maxwell, en réalité l’employée d’Epstein et probablement celle qui faisait le « sale boulot » du recrutement, c’est avoir jugé une « lampiste ». La procureure qui s’est occupée de cette affaire n’est autre que la fille de James Comey, l’ancien patron du FBI viré par Trump car il était fortement compromis dans l’espionnage de la campagne de ce dernier, avait solidement contribué, du fait de ses fonctions, à la fameuse et non avérée « collusion avec la Russie », un coup fourré monté par la candidate Clinton, et a continué à saper l’autorité du président une fois élu. Comey est un Démocrate du « deep state » et ce n’est pas un hasard si sa fille Maurene a été nommée procureure dans cette affaire, il y avait beaucoup de juges autour de Weinstein…
Que Maxwell ait été la seule accusée d’un procès comptant des centaines de coupables est un des plus grands scandales judiciaires de ce pays qui pourtant en a connu beaucoup. Celui-ci est le pire. C’est un peu comme si on ne jugeait que le conducteur de la voiture ayant permis aux braqueurs d’une banque de s’échapper une fois leur forfait accompli, permettant ainsi de les oublier et les innocenter à tout jamais. Le procès a été, on ne le dira jamais assez, très discret, très rapide et sans couverture médiatique mais surtout, il y a eu très peu d’audiences et de témoignages, seulement des employés d’Epstein et quelques rares « victimes » mineures au moment des faits, des personnages secondaires pour la plupart et aucun autre co-accusé comme si Epstein et Maxwell n’avaient organisé ce réseau que pour eux seuls.
Aucun « deal » n’a été offert à Ghislaine Maxwell, comme c’est de coutume, en échange de révélations préjudiciables aux nombreux autres protagonistes ayant enfreint les lois dans plusieurs domaines et qui sont eux les véritables coupables. Aucun des hommes ayant eu des relations sexuelles, parfois sous la contrainte, avec ces mineures victimes de trafic d’êtres humains, n’a été inquiété !
Du jamais vu ! Et pour couronner le tout, le juge a ordonné que toutes les pièces de ce procès, tous les détails du réseau Epstein, soient scellés afin de verrouiller à jamais la nature de cette affaire.
C’est plus « énorme » encore que n’importe quelle théorie conspirationniste. Ça s’est passé aux États-Unis, « une grande démocratie », au 21ème siècle, sans que la presse ne soit horrifiée, révoltée, ne fasse le plus petit reproche ou ne soulève la moindre objection !
Si ce procès n’est pas annulé, purement et simplement, et qu’un autre procès, comprenant tous les vrais coupables, ait lieu, ça sera fatal au système judiciaire américain avec toutes les conséquences à suivre. C’est tout simplement abominable. Il n’est heureusement pas exclu que ce procès puisse être revisité lors d’un prochain changement de majorité étant sous juridiction fédérale.
En attendant, la famille de Ghislaine Maxwell a fait appel, ce n’est pas suspensif aux États-Unis. Reste à souhaiter qu’elle n’ait pas une mauvaise grippe ou qu’elle ne se suicide pas en prison.
On peut espérer, au nom de la justice, qu’elle a consigné en lieu sûr tous les noms des coupables avec preuves à l’appui.
En conclusion : Si ce n’est pas un problème que des hommes puissants aient des relations sexuelles avec des mineures et qu’il n’y a besoin ni de les identifier ni de les poursuivre, de quoi Ghislaine Maxwell est-elle coupable ?
Si ce qu’à fait Maxwell est un crime, ce qui semble bien être le cas, quelles sont donc les raisons et les excuses pour ne pas identifier et poursuivre tous ceux qui sont concernés ?
https://www.dailymail.co.uk/…/Report-Bill-Clinton…https://www.dailymail.co.uk/…/Bill-Hillary-Clinton…https://www.dailymail.co.uk/…/Underage-orgies-possible…
© Eber Haddad
Merci. Cet article honore son auteur et TJ