Tsahal récolte les fruits du renseignement avec les pays de la région et multiplie d’un tiers les attaques en Syrie
Le bilan optimiste de Tsahal : calme sans précédent à Gaza, coopération opérationnelle avec les pays de la région
Un an après les accords d’Avraham, Tsahal récolte les fruits du renseignement avec les pays de la région et multiplie par un tiers les attaques en Syrie. L’IAF surmonte les restrictions à sa liberté d’action au Liban.
Évaluations très optimistes de Tsahal, juste avant le passage en 2022 :
les données sur l’activité militaire de Tsahal au cours de l’année écoulée et les prévisions pour la période à venir présentent, de manière inhabituelle, une situation stratégique de sécurité positive en Israël, environ un an après la signature des accords de normalisation politique avec le Golfe, et le renouvellement ou le renforcement des liens avec le Maroc et le Soudan.
Dans le même temps, le nombre de personnes tuées lors d’actes terroristes en Judée-Samarie reste faible par rapport aux périodes précédentes, tandis que la criminalité nationaliste des Juifs mériterait d’être mise en observation.
Le renforcement des relations avec les pays de la région comprenait des collaborations opérationnelles, défensives et de renseignement avec eux.
Cela s’ajoute aux crises profondes vécues par les pays hostiles de la zone environnante, comme le Liban, et le fait indéniable que la coalition arabe renforce ses liens avec Israël, principalement contre le programme nucléaire iranien.
https://www.tribunejuive.info/2021/12/28/une-frappe-aerienne-israelienne-presumee-frappe-le-port-de-lattaquie-pour-la-deuxieme-fois-en-un-mois/https://www.tribunejuive.info/2021/12/28/une-frappe-aerienne-israelienne-presumee-frappe-le-port-de-lattaquie-pour-la-deuxieme-fois-en-un-mois/La nuit dernière (lundi 27 à mardi 28 décembre), les Forces de Tsahal ont attaqué des cibles dans le port syrien de Lattaquié pour la deuxième fois au cours du mois écoulé, des informations étrangères suggérant que l’Iran envoyait des armes plus avancées, peut-être d’Iran, vers la Syrie ou le Hezbollah.
Le transport d’armes par terre, air et mer, en direction des ennemis dans la région, s’est restreint, à la lumière de l’augmentation de l’activité de Tsahal, et par conséquent, l’Iran a préféré limiter ses transferts par crainte d’en perdre le bénéfice.
Les données de l’armée montrent également que cette année, Tsahal a attaqué des milliers de fois diverses cibles terroristes au Moyen-Orient, y compris pendant l’Opération « Gardien des murs ».
L’armée dit que les ennemis d’Israël, du Hamas au Hezbollah en passant par les Iraniens en Syrie, sont dissuadés de lancer des attaques ou des actions contre Israël – et s’ils le font, cela se produit en représailles ou en prolongeant les attaques lancées par Tsahal, dans le cadre de l’instaruation de la dissuasion israélienne.
Les Syriens, selon Tsahal, concentrent leurs efforts sur l’établissement de leur souveraineté sur environ 60% de leur territoire, les Kurdes et les Turcs dominant le reste.
Les opérations de l’année écoulée ont conduit à une perturbation importante de tous les axes d’introduction d’armes dans les différentes arènes tenues par nos ennemis.
« La capacité de manœuvres de Tsahal a été considérablement améliorée sur la base de capacités de transfert de renseignements de qualité aux forces, d’augmentation de la portée des armements, de complétion des moyens et des effectifs pour opérer les manœuvres régulières requises et de meilleur placement de la puissance de feu et des cellules d’attaque sur les différents fronts offensifs et défensifs.
L’augmentation des opérations de Guerre entre les Guerres ou Mabam (hébreu) contre l’installation iranienne en Syrie et le transfert d’armes au Hezbollah via la Syrie est flagrante, si on compare les opérations qui ont été menées cette année 2021 par rapport aux deux dernières années, malgré le déclenchement de la pandémie de coronavirus.
D’un autre côté, selon les données de Tsahal, les tentatives de l’armée syrienne d’abattre des avions de chasse israéliens ont également augmenté cette année :
des missiles antiaériens sont tirés, dans la plupart des cas, comme entre 2020 et 2019.
Dans deux cas mémorables cette année, dans lesquels un missile anti-aérien SA-5 a été utilisé, les missiles syriens ont explosé près de la mer Morte et près d’une plage au centre du pays, et les forces de Tsahal ont fréquemment attaqué les batteries syriennes à partir desquelles certains des missiles ont pris leur envol.
Parallèlement à cela, Tsahal a également estimé que les Iraniens finiront par répliquer aux multiples attaques de Tsahal en Syrie, principalement depuis que l’une des attaques les plus récentes des Iraniens a été menée contre la base américaine d’al-Tanf , en réponse à une attaque israélienne.
De plus, Tsahal s’est retrouvée plus limitée dans son activité aérienne dans le ciel du Liban, et par conséquent, l’armée s’emploie à surmonter cela, principalement en renforçant les moyens de collecte de renseignements dans la zone.
Dans l’arène iranienne, Tsahal a réitéré ses messages selon lesquels elle intensifie ses préparatifs en vue d’une éventuelle attaque contre les installations nucléaires et les infrastructures nationales de la République islamique, si elle atteignait ou se rapprochait encore plus de la capacité militaire nucléaire.
Tsahal tient compte des capacités de réplique que constituent le Hezbollah ou le Hamas aux frontières, la menace des misssiles et roquettes de chacun des groupes terroristes, et la menace nucléaire potentielle elle-même.
Au cours de l’année écoulée, Tsahal a également intensifié ses activités contre les infiltrations de drones, dont toutes n’ont pas été mentionnées dans les médias. Pour illustrer ce qui s’est passé près de la frontière, 74 incidents de ce type se sont produits cette année et ont été déjoués dans les airs, contre 94 l’année dernière (2020) et 54 en 2019.
Quant à la guerre de basse intensité en Judée-Samarie, Tsahal indique une augmentation des incidents terroristes, principalement issus d’actes isolés, mais aussi une diminution du nombre de morts israéliens, se soldant par la disparition de deux personnes à la fin de cette année.
C’est néanmoins le nombre le plus faible de ces dernières années – alors qu’en 2020 il y avait 9 morts israéliens lors d’attaques en Cisjordanie, cinq en 2019 et 14 en 2018.
L’année dernière, Tsahal a arrêté 2 899 Palestiniens pour interrogatoire et confisqué environ 11 millions de shekels destinés au terrorisme.
Calme sans précédent à Gaza, à l’approche des négociations sur les prisonniers et les personnes disparues
Dans l’arène de Gaza, Tsahal décrit les six mois écoulés depuis l’opération Gardien des Murs comme la période la plus calme par rapport aux opérations précédentes de la dernière décennie :
- 196 roquettes ont été tirées sur Israël au cours des 6 mois qui ont suivi Plomb durci en 2009,
- 76 après l’opération Pilier de Défense en 2012,
- 22 après que Tzuk Eitan
- et 5 roquettes ont été tirées depuis Gaza depuis l’opération de mai dernier.
- Au cours de cette période, Tsahal a attaqué la bande de Gaza environ 150 fois, touchant plus de 100 cibles et divers éléments que le Hamas a tenté de réhabiliter après l’Opération Gardien des Murs.
- Ces représailles israéliennes se sont déclenchées pour répliquer au lancement de roquettes isolées ou à l’afflux de ballons incendiaires.
- Tout cela s’est produit en même temps qu’Israël autorisait pour la première fois des dizaines de milliers de Gazaouis à travailler en Israël.
- Concernant les dépouilles des victimes de Tsahal et les civils israéliens retenus captifs par le Hamas, Tsahal a noté qu’il y a eu des progrès au cours des deux dernières années qui ont rapproché les parties, mais le cœur de la controverse – qui est le nombre de terroristes ayant exigés par le Hamas sortie de prison – reste.
En matière d’effectifs et de formation, l’armée entend cette année combler un vide dangereux créé en raison du manque de formation des forces terrestres au cours des deux dernières années en raison du coronavirus et du manque de budget de l’État (pour causes de cycles d’élections interminables)- qui a gravement entravé la forme physique et la réactivité des forces de réserve.
En outre, la Division du personnel a formulé des plans pour doubler le nombre de recrues dans les unités technologiques de la périphérie de Gaza, et pour conserver un personnel permanent de qualité dans l’armée.
Selon les conclusions d’une enquête interne menée par l’armée, les militaires permanents (de carrière) qui quittent l’armée volontairement indiquent que leur décision était due à des raisons telles qu’un traitement injuste, l’arbitraire, une bureaucratie excessive, une organisation inefficace et un déséquilibre entre le temps passé à la maison et l’armée.
En outre, Tsahal entend apporter des changements organisationnels dans tout ce qui concerne la gestion de l‘économie alimentaire dans l’armée afin d’améliorer sa qualité pour les soldats, en particulier les combattants, en mettant l’accent sur l’amélioration et l’ajout de cuisiniers et de chefs aux cuisines.
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