Les trois journaux reprennent la même dépêche de l’AFP, dont l’orientation antisioniste est une constante de sa ligne pro-arabe instituée depuis toujours. Pas une virgule ne manque pour accompagner une quête inextinguible de délégitimation d’Israël, quoi que fasse l’Etat Juif, né coupable au Moyen-Orient islamique, mais surtout, aussi pire que soit son éventuel rival face à la moindre revendication territoriale.
Ainsi, après plus ce 300.000 morts, parfois à coups d’antrax et autres Gaz Sarin, un génocide syrien mené par des clans alaouites soutenus par le Hezbollah, l’Iran et les mercenaires de Wagner qu’envoie par procuration la Russie de Poutine, vaudrait encore mieux, pour la presse française viscéralement anti-israélienne, qu’on en finisse et boute le colon juif hors du Golan!
Gageons que pour ces adeptes de l’AFP : Nice, la Savoie, la Corse, la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion et autres territoires d’outre- mer, leur appartenance à la France reste largement sujette à caution et ne parlons même pas de l’Alsace-Lorraine, reconquises en 14-18 sur l’Allemand.
- Rappelons que les Druzes du Golan contestent sévèrement le massacre réalisé par la famille Assad :
Le leadership spirituel druze en Syrie critique Assad : « Il a humilié et détruit le peuple »
Mais, il n’y a aucune comparaison possible entre l’état de guerre civile permanente, orchestré par le régime de Damas
- et les projets de développement agro-écologiques et populationnels (de 25.000 à 50.000 habitants souhaités) que réalisent actuelle l’Etat Juif.
Cependant, il reste inaccessible à la doxa religieusement antisioniste de ces rédactions d’emboîter le pas des Juifs vers un semblant d’empathie pour le peuple syrien ou ses minorités opprimées, comme la médecine de guerre israélienne s’y attelée enciore ces dernères années.
Quoi qu’en pensent les rédactions françaises admiratives des pires dictatures planétaires, dans l’Etat géopolitique actuel du Moyen-Orient, la Syrie, même avec le soutien indéfectible mais intéressé du Hezbollah et de l’Iran, n’est toujours pas en mesure de stabiliser le Djebel druze, le Sud-Est de la Syrie, pas plus que de reprendre le Nord-Est aux Américains et aux Kurdes du Rojava enfin libérés, même s’ils manquent de perspectives, au-delà de la présence aléatoire d’Uncle Sam (autre “colon” s’il en est!)…
Quelques extraits de la presse pavlovienne antisioniste française :
“Israël prévoit de doubler le nombre de colons dans le Golan occupé
Accompagnés de leurs enfants, des dizaines de femmes syriennes marchent de nuit pour franchir la ligne de démarcation entre la Syrie et Israël. – Crédits photo : JALAA MAREY
Selon le plan approuvé par le gouvernement, 7 300 unités de logement seront construites dans les cinq ans à venir dans les colonies existantes, ainsi que deux nouvelles colonies, Assif et Matar, accueillant 6 000 maisons.”
“Le plateau du Golan, conquis par Israël à la Syrie lors de la guerre de 1967 a été annexé le 14 décembre 1981. Il constitue un territoire stratégique pour les deux pays, qui sont toujours techniquement en guerre. Riche en eau, il surplombe la Galilée et le lac de Tibériade du côté contrôlé par Israël et la route vers Damas du côté syrien.”… Autrement dit, celui qui est au sommet peut, comme l’a fait la Syrie pendant des décennies, pilonner sans relâche le côté israélien, ou assurer une “paix froide”, comme le fait Israël à l’égard de la Syrie, hormis le déracinement constant des “colons” iraniens ou milices libanaises, afghanes, pakistaniases, irakiennes, qui installent des bases militaires le long de sa frontière.
Rappelons qu’en l’absence de services médicaux syriens, trop occupés à délivrer des bombes chimiques sur la tête de leur population, Israël a installé une hôpital de campagne à Tel Hazara pendant des années à la frontière syrienne, permettant d’évacuer vers des blocs chirurgicaux les plus souffrants des civils, femmes et enfants, durant l’Opération “Bons Voisins”.
“En mars 2019, l’ancien président américain, Donald Trump, avait signé un décret reconnaissant officiellement la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, une décision en rupture avec la position des Etats-Unis depuis des décennies”.
Des soldats de l’armée israélienne montent un hôpital de campagne sur le plateau du Golan, près de la frontière syrienne, le 30 août 2013 (Crédit : Gili Yaari/Fllash 90)
©️ Marc Brzustowski
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