Les faits
On ne compte plus les mensonges que les ennemis d’Israël imposent aux institutions internationales, aux premiers rangs desquelles l’ONU & l’UNESCO.
Des dictatures fondées sur l’ethnie (république arabe d’Egypte, république arabe syrienne, etc) et la religion (république islamique d’Iran, république islamique du Pakistan, etc), financent des propagandes hostiles à Israël. Elles phagocytent les administrations internationales par l’organisation de votes insensés dont le seul but est la délégitimisation et l’élimination de l’Etat hébreu. Elles sont toujours soutenues activement par d’autres dictatures et par des Puissances démocratiques souffrant de lobbies internes anti-israéliens et antisémites (France, Belgique, etc).
En dépit de la charte de l’ONU, du Droit international public et des réglementations internationales qui prohibent toute résolution de conflits par la violence et l’éradication, des résolutions hostiles à l’existence d’Israël sont ainsi régulièrement adoptées en toute impunité.
La dernière en date est celle niant -mais ce n’est pas nouveau- le caractère ethnique hébraïque et confessionnel juif (et par conséquence historique chrétien) de Jérusalem! Elle ne le reconnaît pas et exige la reconnaissance par tous de la seule et unique appartenance arabe et musulmane de la capitale israélienne à l’exclusion de toute autre…
Sur le fond
Le ridicule et l’inanité de telles résolutions se concrétise à l’œil nu dans les rues de Jérusalem où circulent les Histoires hébraïque, juives en majorité mais aussi arabes, musulmanes, chrétiennes et autres.
Cette résolution relève de la falsification historique, culturelle, actuelle et confessionnelle. Elle contrevient à l’ensemble des recherches scientifiques et historiques effectuées, transmises et stoquées dans les archives en Israël et dans le Monde depuis la nuit des temps. Les études ottomanes, hébraïques, musulmanes, britanniques, arabes, archaïques, modernes et contemporaines foisonnent et sont incontestables, incontestées, consultables et consultées. La résolution politique nie la recherche historique.
Le «Mont du Temple» (Har haBait en hébreu) désigne l’esplanade sacrée au Judaïsme sur laquelle s’élevait le Temple hébreu et qui a laissé la place à l’ « Esplanade des mosquées » (Haram al Sharif en arabe).
A l’ONU comme à l’UNESCO, les mêmes intérêts stratégiques, économiques et militaires subordonnent et relèguent la réalité juridique, scientifique et historique à la portion congrue. La diplomatie viole, une fois encore, les règles d’impartialité et la recherche de la paix, comme les y assignent pourtant leurs statuts respectifs.
Sur le plan sémantique
Il est extraordinaire d’avoir à rappeler à ces Etats -dont la France- que l’Histoire de l’Islam confessionnel, régional et local décrivait jusqu’à sa mise à disposition aux intérêts militaires, le «Mont du Temple» par Baït ha Mukadas, c’est-à-dire le même toponyme qu’en hébreu Beït ha Mikdash, ce qui signifie en français «Mont du Temple»!
L’expression même usitée par la Palestine arabe et musulmane actuelle de Haram al Sharif, reprend précisément la toponymie hébraïque de Kodesh ha Kodashim ce qui signifie en français et dans les deux cas “le Saint des Saints”!
C’est dire si la sémantique annule brutalement et certainement les allégations niant au lieu considéré tout caractère hébraïque et juif!
Pas un diplomate, pas un scientifique, pas un historien, ne peut évoquer cette résolution sans la soumettre à la volonté de détruire historiquement et culturellement la présence hébraïque, délégitimer Israël et l’effacer de la carte des Nations.
Sur la position française
Quant à la France, son attitude est stupéfiante. Elle manifeste depuis 1967, continuellement, une hostilité diplomatique à l’encontre d’Israël. Membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU, ancienne Puissance coloniale, elle porte une responsabilité diplomatique et une responsabilité historique dans le chaos qui ravage le Proche-Orient depuis la décolonisation. Non seulement elle n’en a manifestement cure, mais elle “jette de l’huile sur le feu” à chaque occasion qui se présente au détriment de l’Etat juif.
La France ne tient ainsi aucun compte des crimes et délits commis dans l’insécurité sur son sol sur les Français juifs au nom d’une prétendue, injuste et immonde réciprocité avec les prétendues “victimes arabes d’Israël”. Elle alimente cet antisémitisme français par sa diplomatie solidaire des ennemis d’Israël. Elle utilise le moyen diplomatique grossier de la haine et du mensonge. Elle s’agrège aux ennemis de l’Etat hébreu dans leurs combats, non pour la reconnaissance d’une Palestine indépendante qui existe déjà dans les proportions que décident ses dictateurs, mais pour la destruction d’Israël.
Des organisations internationales violant leurs propres statuts, révisant l’Histoire au profit de régimes autoritaires et au détriment de la démocratie israélienne, des Etats tels la France en combat diplomatique permanent contre Israël forment l’image d’un univers politique dégénéré par la haine et la finance et ridiculisé par la sémantique!
© Pierre Saba
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