Au lendemain de Villepinte, le 6 décembre, nous concluions notre article : Zemmour : une véritable éloquence… au-delà de la fébrilité incontrôlée, par ceci :
“Comme d’autres avant lui, cela ne pourrait marcher qu’à condition de faire le ménage sur ses marges hystérisées, qu’il n’a pas forcément cherché, mais qui le rattrapent pour l’utiliser à leurs propres fins…” Il semble que le tribun ait trouvé le conseil “Tribune Juive” utile!
Présidentielle 2022 : la charge d’Eric Zemmour contre l’ultra-droite et les antifas
Dans un communiqué diffusé mercredi 22 décembre, Eric Zemmour met les choses aux points, et prend toutes les distances nécessaires vis-à-vis des groupes d’ultra-droite qui pourraient salir sa campagne en prétendant le soutenir.Par valeursactuelles.comPublié le 23 décembre 2021 à 8h06
Eric Zemmour lors de son meeting à Villepinte, 5 décembre 2021 © Rafael Yaghobzadeh/AP/SIPA
Ne vous fiez pas à la branche d’olivier qui figure sur son logo de campagne : quand il décide d’attaquer, Eric Zemmour n’y va jamais par quatre chemins. D’un communiqué lapidaire, publié mercredi 22 décembre, il a opposé une fin de non-recevoir tranchante à tous ceux qui seraient tentés de faire des liens entre sa campagne et différents groupuscules d’ultra-droite, minoritaires et violents. « Vous connaissez les hooligans au football ? », entame l’ancien journaliste, brocardant ces supporters ultra-violents pour qui seule la médiatisation de leurs excès compte, et que les clubs qu’ils prétendent soutenir condamnent systématiquement, et sans appel.
« J’ai la même position vis-à-vis des ultras qui me soutiennent dans le seul but de fournir à leur passion destructrice de nouveaux alibis », écrit Eric Zemmour. Et, s’adressant aux concernés, le candidat poursuit sur sa ligne de clarté absolue : « Vous ne faîtes partie ni de mes militants ni de mes sympathisants, et encore moins de mes amis. Je condamne par avance tout ce que vous ferez en mon nom pendant ma campagne. Je ne veux ni votre soutien ni votre aide ».
Bonnet blanc et blanc bonnet
Si Eric Zemmour et ses équipes ont décidé de s’exprimer publiquement sur le sujet, c’est qu’une vidéo récemment publiée a fait parler d’elle. On y voit de prétendus soutiens du candidat de droite nationale tirer, à la carabine à plombs, sur des photos de personnalités politiques. Pour Eric Zemmour, pas de doute : ce sont « des idiots » auteurs d’un « spectacle pitoyable ». Une réaction d’autant plus nécessaire que la chose n’est pas inédite, et que de telles publications servent systématiquement de combustible aux opposants de l’ancien chroniqueur star de CNews.
Ce dernier n’a cependant pas oublié que, selon le vieil adage, la meilleure défense reste l’attaque. Aussi, après avoir très clairement pris ses distances avec l’ultra-droite, il engage ses rivaux — si prompts à l’attaquer sur ce type de sujets — à faire de même avec leurs propres militants violents, les antifas. « Dénoncez ceux qui me harcèlent », lance-t-il notamment à Alexis Corbière et Raquel Garido, arguant que la « complicité avec la violence a toujours été du côté de l’extrême gauche, jamais du [sien] ».
Et de conclure, martial : « Combien sont-ils, les antifas ? Des milliers, organisés pour manifester, frapper et casser partout en France. On attend toujours le moment où le ministre de l’Intérieur décidera de les dissoudre ».
En tous cas je vois que TJ n’épargne pas ses efforts pour soutenir l’inénarable E.Z.
J’espère qu’il vous en sera reconnaissant!
Parce que relever qu’il ne souhaite pas plus être soutenu par l’ultra-droite qu’attaqué par les Anti-Fa, c’est le soutenir? En quoi? Ou c’est simplement situer un positionnement face aux extrêmes? Un éclairage que certains pouvaaient attendre?
Je suis tout à fait de votre avis. Aussi, sans préjuger de mes intentions de vote aux élections prévues, il convient de défendre loyalement des propos qu’on estime être justes.
En l’occurrence, ceux exprimés ici par Eric Zemmour sont incontestables.