Meyer Habib et “quelques membres” de la Commission Sarah Halimi. Obstinément. Ils gardent le cap (I)

La Commission d’enquête parlementaire Sarah Halimi, demandée et obtenue par le Député Meyer Habib afin de vérifier si par hasard il y aurait eu quelque dysfonctionnement tant dans le traitement policier que dans celui juridique, poursuit ses travaux en cette fin décembre.

Cela fait 4 ans et 8 mois qu’une femme juive a été lynchée puis jetée par la fenêtre, en plein Paris, devant témoins éveillés par ses cris, mais encore devant plus d’une vingtaine de policiers, arrivés sur les lieux tellement vite qu’ils auraient pu éviter le drame: le tueur n’avait pas encore pénétré l’appartement de la proie qu’il avait sciemment choisie de tuer.

4 ans de semblant d’Instruction.

4 ans durant lesquels chacun de nous tenta, malgré tout ce qui se passait d’extravagant, de faire néanmoins confiance en la Justice française et en ce peuple qui disait que plus jamais il ne laisserait se reproduire les morts barbares d’un Ilan ou d’une Myriam, entre autres.

4 ans au bout desquels nous dûmes encaisser la confirmation par la Cour de Cassation de “l’abolition du discernement du tueur”, sans tout casser à la mode Assa Traoré, sans que la France sorte dans la rue exiger justice, et devant nous contenter d’un lot de consolation concédé au bout de fort longs mois: la circonstance aggravante pour antisémitisme. Tenez. La voilà. Next!

Ils sont peu nombreux ceux qui ne se résignèrent pas. Meyer Habib est de ceux-là, qui demanda la tenue d’une Commission d’enquête parlementaire et l’obtint à l’issue d’un vote qu’il nous conta: celui-là, ou celle-là encore, si prompts à dire devant les camera leur révolte, leur indignation, devant cette énième acte antisémite, eh bien voilà qu’ils ne votèrent pas “pour” ladite Commission.

Laquelle fut cependant obtenue et se tient depuis maintenant 5 mois, à coup d’auditions abracadabrantesques dans la mesure où il en fut peu, très peu, qui n’apportèrent pas leur lot de révélations.

Auditionnés après avoir levé la main droite et dit “Je le jure”, tous ces “acteurs” nous livrèrent des récits si piteux, si lâches, si amnésiques, qu’on n’en ferait même pas un mauvais film.

De tous ces policiers qui déclarent à l’unisson avoir cru qu’il y avait 2 affaires distinctes -au même étage-, une “affaire de séquestration” et une autre de “violence sur femme”, mais qui déclarèrent encore, chacun à son tour”, n’avoir entendu aucun des hurlements de Sarah Halimi qui firent pourtant sortir du sommeil des dizaines de voisins devenus témoins, de ce brigadier qui concéda “n’avoir pas eu conscience” qu’il avait entre les mains le trousseau de clés permettant de pénétrer et procéder à l’arrestation de celui qui allait devenir assassin, jusqu’à ces 2 juges aux dépositions inoubliables d’arrogance et dont le simulacre d’Instruction fera école demain, mais encore jusqu’à ces Préfets et Procureurs tentant d’expliquer aux membres de la Commission ce qui relevait de la barbarie et ce qui n’en relevait poit, mais aussi ce qui relevait du terrorisme et ce qui n’en était pas, on ne sait lequel fut le plus pleutre, amenant les membres de ladite Commission – je veux parler de ceux qui avaient une âme et un zeste d’intégrité- à décider de “revenir” sur les lieux du crime, pendant que leurs “collègues” rentraient aux abris et regardaient désormais “ailleurs”: les choses prenaient vraiment mauvaise tournure et vous n’imaginez pas que ceux-là alllaient … dénoncer quoi que ce fût, même de gravissime, et qui pût nuire et surtout déplaire … au Palais.

Au vu des faits, il y a eu bien plus que des dysfonctionnements en l’Affaire Sarah Halimi.

Au vu des faits, tellement énormes, il apparaît comme un très mauvais scénario qu'”on” tenta de vendre à des niais, histoire de ne point évoquer l’antisémitisme islamiste, celui dont “on” n’aime point parler, surtout en péiode électorale.

Lâchement, les Responsables des Institutions juives se sont eux aussi terrés. Les media? Idem.

Les “people” accourus pour la photo aux Invalides? Muets eux aussi.

Les Comités de soutien? Trop occupés à des querelles de maternelle.

C’est ainsi que nous devrons à une poignée d’Hommes et de Femmes que tout ce qui a été révélé dans l’indifférence générale explose publiquement et témoigne d’une volonté d’absoudre de son forfait un assassin islamiste, quoi que disent ou fassent “les amis serviles du Palais”.

Sarah Cattan

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5 Comments

  1. Tous ces « disfonctionnents » mis au grand jour permettront-ils une révision du procès ? Il semble que non ? L’assassin ne sera donc jamais jugé ? N’étant pas « fou » il serait un jour en liberté ?……

    • Chère Myriam, ils sont si énormes et si nombreux que d’évidence ils doivent ouvrir la porte à une révision. Ce qui manque, c’est la mobilisation de tous: les membres de la Commission affiliés LREM regardent ailleurs, nos soi disant Représentants aussi, il serait si aisé de mettre la chose sous le tapis
      et en même temps (! ), si aisé de faire exploser ce déni de justice et d’exiger que soit actée ladite révision

  2. Cette vidéo est très importante. C’est là qu’on se rend compte qu’il est vraiment impossible que les forces de police n’aient pas entendus les cris. Ils ont donc bien menti sous serment. C’est grave !
    Quant à la préméditation elle est évidente. A cela s’ajoutant l’absence totale de pathologie psychiatrique de l’assassin qui est un antisémite avéré de longue date, une petite frappe criminelle multi-récidiviste qui ne doit pas être relâchée dans la nature.
    La révision du procès s’impose et cet assassin doit finir ses jours en prison.

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