«Si j’étais aujourd’hui un candidat comme les autres, je ne pourrais pas prendre des décisions que je dois prendre en compte tenu la situation sanitaire […] Il faut aussi qu’en mon for intérieur, in petto, (cette décision) se consolide (…) avant de donner une réponse sincère et ferme».
Tout le monde sait bien que l’occupant de l’Elysée est candidat à sa réélection mais lui le dément contre l’évidence. D’ailleurs, en quoi le fait de dire la vérité à ce sujet ferait obstacle à l’exercice de ses responsabilités? De fait, la position de candidat non candidat est commode puisqu’elle permet de mettre à profit tous les outils présidentiels pour faire campagne sans le dire.
Que tous les candidats à une élection soient dans une position équivalente est le B-A BA d’une démocratie. Ne pas être un « candidat comme les autres » (sic) est la reconnaissance d’une inégalité face au suffrage c’est-à-dire d’une aberration au regard des principes de la démocratie.
En apparence, les Français finissent par s’habituer à tout dans le climat de servilité générale. Mais en fait ce genre de chose alimente un malaise dans l’inconscient collectif. L’audience à cette émission fut faible pour une allocution présidentielle (3,8 à 4,2 millions de spectateurs contre une vingtaine de millions habituellement lors de ce genre d’intervention).
37% des Français l’ont trouvé convainquant ce qui est un résultat médiocre. Derrière l’apparente banalité d’une hypocrisie considérée comme normale et habituelle dans ce type de circonstance, avec la complicité d’une grande partie des médias obséquieux, le pays finirait-il par se lasser? La parole publique est à tel point décrédibilisée qu’une hypocrisie de plus ou de moins n’y change rien en apparence. Mais dans les profondeur de la France, l’écœurement gagne toujours davantage.
© Maxime Tandonnet
Ce macron est un politicien incompetent , doublé d un pietre comedien, son cinema permanent ne reussit certainement pas a convaincre grand monde , mais le president sortant , meme calamiteux comme celui la , beneficie d une pseudo promesse de » stabilité » .
Cet article tire des conclusions sur la comète du fait du « retard », dit-il, dans la présentation de candidature de Macron. Effectivement la situation de mi- président mi- candidat présente des avantages.
MAIS tous ses prédécesseurs, TOUS, ont fait comme ça voire pire.
Voyons ceci :
https://www.lesechos.fr/elections/presidentielle/presidentielle-2022-quand-et-comment-les-presidents-sortants-ont-ils-annonce-leur-candidature-1359614
En bref :
• La date limite légale fixée à la présentation des candidatures est le 26 février 2022 ; le premier tour prévu le 22 avril 2022.
• Charles de Gaulle en 1965 se déclare le 4 novembre, un mois avant le premier tour (fixé au 5 décembre).
• Valéry Giscard d’Estaing se déclare le 2 mars 1981, pour un premier tour fixé au 26 avril.
• François Mitterrand se déclare le 22 mars 1988 ; à peine un mois avant le premier tour.
• Jacques Chirac se déclare le 11 février 2002 ; alors que le premier tour est fixé au 21 avril.
• Nicolas Sarkozy se déclare le 15 février 2012 ; le premier tour prévu le 22 avril.
Bref, circulez il n’y a rien à voir : Macron peut tranquillement attendre février pour se déclarer.
Je trouve que 37% des Français convaincus par Micron est un chiffre énorme et très révélateur : plus d’un tiers des Français (en réalité sans doute beaucoup plus) sont extrêmement manipulables, dépourvus d’esprit critique et complètement sous-informés. Ils regardent BFMTV, écoutent France Inter, lisent Le Monde…Je connais des macronistes : il y en a dans ma famille… Ce sont des gens incapables du moindre effort intellectuel, qui répètent comme des robots ce qu’ils ont lu ou entendu à la TV ou dans la presse subventionnée (il faudrait d’ailleurs en finir une fois pour toutes avec ces subventions étatiques accordées à des médias et des associations en échange de leur soutien) qui ne sont au courant de RIEN et ont un avis sur TOUT. Et ce sont ces gens-là qui votent massivement. Micron a donc de fortes chances d’être réélu : il est un symptôme d’une époque marquée par une baisse très nette de la moyenne du niveau intellectuel. Le parfait représentant de la nullocratie qu’est devenuela France.