Une entreprise spéciale, “Golani for High-Tech“, de l’Association Golani et d’un certain nombre d’entreprises de haute technologie de premier plan s’est fixé pour objectif d’intégrer les diplômés de la division dans le monde de la haute technologie après la sortie
Ami Rohe Dombes | 14/12/2021 partage
Quand tout le monde parle des salaires des combattants et de leur préférence par rapport à leurs camarades, ils oublient parfois que le principal problème rencontré par les combattants vient de la période de leur libération de Tsahal.
Alors que leurs camarades qui ont servi dans les unités de technologie et de renseignement ont été « kidnappés » immédiatement après leur libération par de grandes entreprises de haute technologie, ceux qui ont servi dans des rôles de combat sont face à un vide important et s’intègrent à peine correctement sur le marché israélien de la haute technologie.
Ceux-ci accèdent à la citoyenneté avec une expérience significative et reçoivent même parfois des offres d’emploi attrayantes déjà pendant le service – et les combattants sont souvent contraints de faire face à des difficultés financières et à des lacunes éducatives qui conduisent à l’exclusion de beaucoup d’entre eux des professions de haute technologie.
Un projet spécial, “Golani for High-Tech”, de l’association Golani et d’un certain nombre d’entreprises high-tech de premier plan tente de résoudre ce problème. Le projet est né après la catastrophe des APC (en anglais Armoured Personnel Carrier) à Sajaiya lors de l’opération tzuk Eitan – l’une des pires catastrophes que la brigade ait connue dans son histoire. La société de haute technologie Radware était intéressée à donner et à faire des dons aux soldats.
Dans un dialogue conjoint avec l’association – cette fois, ils ont décidé de ne pas donner plus de vêtements ou de “choyer” les soldats, mais d’essayer de promouvoir quelque chose d’un volume complètement différent. L’association, en collaboration avec d’autres entreprises de haute technologie, a construit un package complet pour les combattants. Ceux-ci incluent d’autres entreprises comme Ey Ernst & Young, Mellanox, Basalt, Orgad Holdings et plus encore.
Dans ce cadre, chaque combattant libéré après avoir terminé son service dans la brigade Golani et souhaitant rejoindre le domaine de la haute technologie recevra une bourse d’environ 90 000 shekels. La bourse comprend le financement d’études complètes dans l’une des professions de haute technologie dans les principales institutions du pays (généralement le Technion) pendant 4 ans.
En outre, la plupart des diplômés ne répondent pas aux critères de base d’admission au diplôme – la bourse les financera donc également avec des études préparatoires pour une autre année afin d’améliorer leurs chances à l’inscription et d’amener les diplômés au niveau de 5 unités de mathématiques et de physique. Les étudiants reçoivent également une bourse d’allocation de subsistance, une aide au loyer, des mentors des entreprises de haute technologie qui les accompagnent personnellement et des mentors qui les assistent pendant leurs études.
En dehors du service dans la brigade, tout combattant démobilisé qui serait intéressé à participer au programme accompagnera une famille endeuillée de l’une des victimes de la brigade. Chaque bourse est attribuée au nom d’un espace différent et le combattant accompagnera la famille pendant les études et montera sur la tombe de l’espace avec les membres de la famille lors des Jours de commémoration. De plus, chaque combattant qui se joint au programme est également tenu de faire du bénévolat dans la communauté au cours de l’année.
Le programme a commencé à fonctionner à faible intensité en 2017 et suite à son grand succès, la demande pour rejoindre le programme parmi les diplômés de la division a grimpé en flèche cette année. Il y a déjà 50 candidatures de vétérans qui souhaitent entreprendre des études universitaires dans l’année à venir, mais il n’y a pas assez de bourses pour tous les candidats. A cet effet, l’association Golani, qui regroupe d’anciens officiers supérieurs de la brigade, mène actuellement une campagne de financement de masse pour le programme.
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