Commission d’enquête parlementaire Sarah Halimi. Si nous imaginions avoir entendu le pire, nous nous trompions: les auditions d’hier furent du même acabit que tous celles qui précédèrent, lesquelles, hormis celle de la Juge Ihuellou qui osa un temps jouer l’indignation, nous montrèrent sans exception, lorsqu’elles émanaient de la chaîne de décision, fût-elle policière, judiciaire ou encore espérant l’avis éclairé de quelque personnalité politique ou venue de la société juive, un embarras indicible, une couardise innommable, une gêne s’abritant derrière les prétextes les plus fallacieux.
Le Président Mergui
C’est ainsi qu’hier, le Président Mergui s’échina à nous expliquer comment il fut « partagé », pour ne pas dire … « déchiré », entre sa « conviction » que l’assassinat de Sarah Halimi était dû à l’antisémitisme de son meurtrier, et son « impossibilité » de ne pas faire allégeance au Procureur, Préfet, et autre Ministre de l’Intérieur, lesquels décrétèrent à l’unisson que « la chose », si on ne pouvait « exclure qu’elle fût d’origine antisémite », ne l’était cependant pas suffisamment pour qu’on actât derechef cette circonstance aggravante, ce qui sera comme « consenti » de longs mois après.
Quoi? Vous me dites que Joël Mergui aurait pu s’opposer? Monter au créneau? Appeler à la rescousse le Grand Rabbin? Le CRIF? En appeler à la société juive qu’il est supposé représenter?
Vous me dites qu’il aurait dû se fendre d’une Lettre Ouverte à la France, exigeant que fût reconnue ladite circonstance aggravante?
Vous en serez pour vos frais: Le Président du Consistoire et ses pairs relayèrent avec servilité le Communiqué qu’on leur intima de relayer.
Le Procureur Mollins
Mais bien tôt vous aurez oublié cette servilité abjecte, lorsque vous entendrez le Procureur Mollins expliquer pourquoi, à son tour, la qualification de Barbarie ne fut pas consentie.
Mais avant que d’écouter cette explication peut-être la plus indigne de toutes, voici -et je le regrette- un résumé fidèle, sorte de verbatim, du Rapport d’autopsie.
Un rapport d’autopsie accablant
Le rapport est accablant et on ne peut le relire et rester impassible : Le corps de Sarah Halimi présentait au toucher une impression de dislocation. Un traumatisme thoracique majeur avec fracas costal. Un traumatisme cranio facial. Une plaie du ventricule droit. Un traumatisme abdominal avec plaie déchiquetée intra-parenchymateuse du foie. Un traumatisme pelvien avec fractures du bassin. Un traumatisme des membres avec fracture du fémur gauche, de la cheville gauche, de la rotule droite, du poignet gauche, du coude droit et de la clavicule gauche, tout cela compatible avec une chute d’un lieu élevé : de surcroît la présence d’infiltrations hémorragiques voisines des lésions démontrait que la victime devait être encore vivante au moment de sa chute.
Il est conclu à une mort par polytraumatisme par Chute d’un lieu élevé. Les magistrats instructeurs demandent qu’il soit précisé si la défunte était encore vivante et/ou consciente au moment de la défenestration. Selon l’expert, il n’est pas possible de préciser l’état de conscience de la victime au moment de la précipitation, les traumatismes crânio-faciaux étant cependant suffisants pour entraîner une perte de conscience. Oui, Sarah Halimi était vivante.
François Mollins vous explique la nuance entre « barbarie » et « violence extrême »
La Conscience. Victor Hugo
Sarah Cattan
Des salopards, en fait !
Iils etaient tous en » service commandé »
Objectif N1 = eviter d incriminer un islamiste et escamoter les eventuels proces car le pouvoir veut continuer a endormir le citoyen avant de passer la » patate chaude »
Il n y a pas eu d enquete car tout le monde savait depuis le debut ce qu il est interdit de dire !
Et puis Zorro , euh pardon , Zemmour est arrivé , il a enfin osé dire le réel et il a fait de suite 20% la ou la bienpensance peine pour exister …..
Il fallait bien que la boite de Pandore s ouvre un jour , gageons que les magouilleurs qui vont prendre le pouvoir en 2022 ne vont pas etre a la fete car les faits sont tetus et la verité aussi
Molins devrait réviser ses cours de droit car s’il considère que les sévices immondes dont est morte le Dr Sarah Halimi ne sont pas des actes de barbarie, c’est qu’il est soit un hypocrite soit un imbécile, soit les deux.
Ses réponses sont très inquiétantes en tout cas, car elles montrent que les autorités judiciaires sont prêtes à tout pour camoufler leur incurie dans cette affaire.
Quant à Mergui, je ne l’ai même pas écouté. Ces gens ne servent strictement à rien.
dans une boucherie le « merguez » n’est-il pas accroché à un croc ?
Ce scandale d’État et quelques autres le prouvent. La VÉRITABLE extrême droite et le VÉRITABLE fascisme sont déjà au pouvoir depuis des décennies. La plupart des gens ne veulent pas le voir, faute d’être informés, faute de culture politique, par optimisme et naïveté ou plus cyniquement parce qu’ils y participent eux-mêmes.
Différents cas de figure évidemment.
Procureur de la république Mr Molins Honte à vous ! Certes vous avez été promu
c’est votre récompense vous êtes un beau parleur mais le déni de justice au nom de la
République vous poursuivra toute votre vie jusqu’à la tombe
En realite, le droit francais n a jamais ete clair avec les toxicos:a la fois des malades,donc des victimes,et des auteurs d infractions,donc des coupables.Le juge peut donc manoeuvrer a sa guise en s appuyant sur le laius des medecins-qui souvent se contredisent-et faire ce qu il veut,notamment en relevant l absence d element moral,ce qui torpille l infraction.Mais comme l avait releve le professeur Rassat dans son ouvrage « la responsabilite civile »,la « responsabilite penale » doit elle aussi evoluer selon le critere du « dommage objectif »,degat social et moral indeniable,intentionnel ou pas.
Il n’y a ni couard ni servile dans cette affaire.
Il y’a la LOI. En l’occurrence l’article 122-1 du code pénal qui définit l’irresponsabilité psychiatrique.
A tout juriste digne de ce nom il était clair dès le départ (le 4 avril 2017) que c’est ça qui déterminerait le verdict.
Mais certains se taisaient pour de raisons d’intérêt ou de devoir de réserve.
Et effectivement, l’affaire est passée par toutes les étapes judiciaires compétentes : à commencer par l’instruction, en passant par le tribunal « de base » et la cour d’appel, pour finir par la cour de cassation, suprême tribunal de France.
Et TOUTES ces juridictions conclurent le même verdict : accusé coupable, avec l’antisémitisme pour circonstance aggravante, MAIS impossible de le punir en vertu de la LOI citée.
L’issue judiciaire de l’affaire n’est certes pas satisfaisante ; MAIS elle est conforme à la LOI.
C’est la raison pour laquelle les personnes injustement injuriées par cet article se comportent ainsi : il est impossible de revenir sur la chose jugée ; toute tentative de le faire est condamnée à l’échec, même 50 commissions parlementaires ne serviraient à rien, connaissant les principes universels de l’indépendance de la Justice et de la séparation des pouvoirs.
L’unique chose possible à faire est la modification de la LOI.
Sachant qu’elle ne serait pas rétroactive et donc n’aurait aucun effet sur l’issue judiciaire de l’affaire Sarah Halimi.
Or, on constate que la commission d’enquête, et surtout son président Meyer Habib, ne s’intéresse pas à la modification de la LOI, alors qu’elle est parfaitement dans les attributions d’une telle commission.
La commission est donc condamnée à l’inutilité et à la gesticulation médiatique.
N’était-ce finalement sa VRAIE raison d’être ?
Nos lecteurs doivent savoir que leur adresse d’émission du commentaire apparaît sur le site, et que nous savons pertinemment à qui nous avons affaire, qu’il s’agît de l’avocat de Traoré qui un jour oublia ce détail et vint s’énerver ici ( sans toutefois insister puisque nous lui avons répondu sur son adresse pro), qu’il s’agît encore de cet individu sévissant ici comme sur Causeur sous 50 pseudos d’emprunts et des adresses mail cette fois elles aussi reconnaisables.
Pour les Lecteurs, – puisque ce post malhonnête a échappé à la corbeille -, rappelons:
Qu’en rien ici « le sujet » est « l’abolition du discernement », mais la manière inédite et ubuesque dont ladite abolition a été vendue. Sarah Cattan pour TJ