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Un certain nombre de pays ont abandonné Miss Univers à cause du variant Omicron de la COVID, mais BDS répand des rumeurs selon lesquelles c’est parce qu’ils boycottent Israël.
Par EMILY SCHRADER Publié: 29 NOVEMBRE 2021 23:01
Le petit-fils aîné de NELSON MANDELA, Mandla Mandela, prend la parole lors d’une manifestation de partisans pro-palestiniens au début du mois à Johannesburg, appelant à ce que Miss Afrique du Sud Lalela Mswane se retire du concours de Miss Univers en Israël.(crédit photo : SIPHIWE SIBEKO/REUTERS)
BDS est un virus extrêmement toxique
Depuis l’annonce de la tenue du concours Miss Univers à Eilat, les groupes BDS se sont mobilisés contre l’événement, ciblant et harcelant des dizaines de participants du monde entier et les exhortant à annuler leur participation à l’événement.
Alors que plusieurs pays ont annoncé qu’ils ne participeraient pas, aucun pays n’a annulé en raison de convictions politiques. Pourtant, cela n’a pas empêché BDS de mentir à ce sujet. Peu de temps après l’annonce, l’organisation Miss Malaisie a officiellement annoncé qu’elle ne pourrait pas participer car les restrictions COVID les avaient empêchées d’organiser le concours de qualification en Malaisie. De même, le Belize, l’Indonésie et le Laos se sont retirés pour la même raison. Pourtant, BDS a répandu sur les réseaux sociaux des rumeurs selon lesquelles ces pays « boycotteraient Israël » et ont utilisé les rumeurs pour publier des articles contenant des informations falsifiées après que les organisations officielles ont publié des déclarations contradictoires.
Le cas exemplaire de Miss Afrique du Sud
Mais même après la dénonciation de leur malhonnêteté, les groupes BDS poursuivent leur campagne contre les reines de beauté. La semaine dernière n’a pas fait exception. L’organisation Miss Barbades a publié sur Instagram qu’elle ne pourrait pas participer en raison du resserrement des restrictions COVID. En réponse, « Africa 4 Palestine », ainsi que des centaines d’autres militants et groupes anti-israéliens, se sont réjouis sur les réseaux sociaux qu’« un autre pays » boycottait Israël (encore une fois, malgré le fait qu’aucun pays ne boycotte Israël pour cette parade historique).
Dans le cas de Miss Afrique du Sud, Lalela Mswane, le harcèlement est devenu personnel. Pendant des semaines, Miss Afrique du Sud a été victime de harcèlement sur toutes les plateformes de réseaux sociaux pour son refus de se retirer de l’événement. Contrairement aux autres participants qui ont été confrontés à une vague de haine sur les réseaux sociaux, Miss Afrique du Sud a également fait l’objet de critiques et d’intimidation de la part des membres de son propre gouvernement. Lorsqu’elle a refusé de renoncer à la compétition, la députée sud-africaine Mandla Mandela s’est adressée à la presse sud-africaine pour l’attaquer et exiger qu’elle boycotte Israël. Lorsque cela n’a pas fonctionné, les groupes BDS ont publié un faux communiqué de presse indiquant que Mswane s’était retirée du concours, et lorsque cela n’a pas fonctionné non plus, le ministère sud-africain de la Culture a publiquement retiré son soutien à l’organisation Miss Afrique du Sud et a menacé de ne plus jamais travailler avec eux.
Un porte-parole du ministère de la Culture a ensuite critiqué Mswane dans la presse pour avoir poursuivi ses rêves et représenté son pays lors du concours. Même cette effroyable campagne d’intimidation visant une jeune femme noire sud-africaine a échoué. Malgré toutes les menaces, Miss Afrique du Sud a partagé samedi qu’elle se dirigeait fièrement vers Israël pour représenter son pays, et y voit une opportunité de « dialogue et de paix ». Un autre coup dur pour BDS.
Quelle mouche a piqué Miss Grèce prévue à… Porto Rico?
La tentative la plus risible de BDS d’interférer avec le concours de Miss Univers a peut-être été la large diffusion d’un message d’octobre de « Miss Grèce » Rafaela Plastira, affirmant qu’elle ne pouvait pas participer au concours en raison de son engagement envers les Palestiniens. Il s’avère que Plastira n’était pas du tout Miss Grèce pour le concours de Miss Univers.
En fait, des sources de l’organisation Miss Univers Grèce, SG Hellas, ont affirmé qu’elles n’avaient aucune idée de la raison pour laquelle elle prétendrait être la représentante de Miss Grèce. « La déclaration de Rafaela Plastira selon laquelle elle ne participera pas au concours Miss Univers… est fausse… [Plastira] n’a jamais été censée représenter notre pays au concours Miss Univers », a déclaré Giorgos Kouvaris, le président de l’organisme qui sélectionne la candidate de Miss Univers pour la Grèce.
En approfondissant la question, on a confirmé que Mme Plastira est une candidate à un concours de beauté, mais dans le programme Miss Monde, un ensemble complètement différent de concours dont la finale se déroule à Porto Rico, pas en Israël.
On ne sait toujours pas pourquoi Plastira a fait ce commentaire puisqu’elle n’était pas question qu’elle aille jamais en Israël. Mais la réalité n’arrêtera pas BDS. Même après les révélations sur le caractère invraisemblable de l’histoire, les groupes BDS ont continué à spammer les médias sociaux affirmant que « Miss Grèce » boycottait Israël.
Un plaidoyer pour l’unité et la coexistence qui prend du sens
Quels que soient les prochains mensonges des groupes et militants BDS, c’est la réalité : le 12 décembre, des dizaines de pays (dont l’Afrique du Sud) enverront fièrement leurs représentants participer au concours Miss Univers – un événement qui s’avère beaucoup plus symbolique pour l’unité et la coexistence qu’on ne le pensait à l’origine.
Toutes ces jeunes femmes méritent d’être soutenues pour avoir refusé de céder à l’intimidation et au harcèlement en ligne, qu’elles ont subies uniquement à cause d’un petit groupe de personnes seulement motivées par la haine d’Israël.
L’auteure est le PDG de Social Lite Creative.
Lorsque je vois le fils de Mandela être anti israélien … son père doit se retourner dans sa tombe