L’islamisme djihadiste s’attaque aux pays militairement faibles du Moyen-Orient et d’Afrique tandis que l’islamisation culturelle est portée par une conquête des esprits à l’intérieur-même de l’Occident.
Comment ne voit-on pas le lien entre la destruction « woke » des fondements de la civilisation occidentale, le puritanisme néo-féministe, l’écologie politique anticapitaliste, l’antiracisme anti-blancs, l’antisionisme et cette islamisation qui utilise les acquis historiques de l’Occident pour les mettre à son service.
Les contradictions entre cette islamisation et les notions de Droits de l’homme, de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, de liberté individuelle, de défense des minorités sexuelles importent peu pour ces idiots utiles de l’islamisme, puisqu’il s’agit, avant tout pour eux d’affaiblir par tous les moyens un Occident détesté et méprisé, considéré comme coupable exclusif de tous les péchés de l’humanité.
De son côté, l’islamisme reprend les attaques du nazisme contre la démocratie libérale, le capitalisme « aux mains des banques juives », le marxisme et la lutte des classes mais, contrairement à lui, il a l’habileté de mimer une gauche révolutionnaire qui manque désormais de prolétaires occidentaux à sauver mais n’a pas renoncé à son espérance du « grand soir ».
© Charles Rojzman