C’est dimanche, alors pour embêter les wokistes et les grincheux : sérieux et légèreté !
La culture woke dit: “Je suis ce que je veux”!
Ce qui prolonge “Les hommes naissent libres et égaux en droits”.
Sauf que les adeptes de ce slogan ne respectent pas une autre loi fondamentale “ma liberté s’arrête à celle des autres” et c’est par des actions et des sanctions d’un totalitarisme forcené, qu’ils imposent leurs goûts et désirs personnels à tous, supprimant ipso facto, la belle idée de liberté et égalité pour chacun.
Mais où donc s’apprend le métier de Dieu?
De l’écriture inclusive que nous regardions il y a peu comme une dinguerie de politiciens dont on souriait presque, aux LGBT qui balancent à longueurs d’ondes et d’écoles publiques leurs fantasmes érotico-déconstruits, en passant par des écolos en mal d’inquisition, à la laideur affichée de ceux qui, défendant le concept de cette “wokisation” clament : “Je suis ce que je veux” au mépris absolu de la liberté des autres, et surtout d’une nature qu’ils disent vouloir pour tous, alors que marchant sur la tête des dieux, ils la transgressent, modifient cette biologie originelle qui fait de nous des hommes et des femmes différenciés : les femmes ont des règles, enfantent, allaitent les bébés alors que les hommes portent les choses trop lourdes à nos corps plus fragiles. Entre autres différences primales.
Mais, à moins de prendre des anabolisants et autres substances, ou de procéder à des chirurgies sacrificielles pour devenir des monstres sur pieds aux pauvres corps mutilés, amputés, torturés, modifiés, transformés, et créer, Ô vanité imbécile, des hybrides caméléons graisseux et poilus, seuls attributs que ces amputés du bulbe revendiquent de garder, nous demeurerons ce que nous sommes par nature, encore des millions d’années.
J’ai foi en l’homme et dans son aptitude à trouver des solutions aux problèmes qu’il engendre.
Le mur de Berlin est tombé, Staline et Hitler sont morts, tous les régimes totalitaires disparaissent plus ou moins vite, sous la poussée d’une liberté que personne n’a jamais pu éradiquer, parce que la liberté en nous est nucléique et moléculaire : elle est notre particule de dieu.
Nous sommes tous un petit bout de dieu, n’en déplaise à Sandrine Rousseau et autre Greta Thunberg, qui me fait horriblement penser au roman “Sa Majesté des mouches.”
En attendant leur inéluctable disparition, je m’opposerai à leurs diktats, en persistant à aimer la littérature, l’art, la réflexion née en chacun et les idées que l’on partage ; je continuerai à aimer les beaux sentiments et les beaux enfants, Chopin et Mozart, Nietzsche et Spinoza, les couleurs, la lumière, l’océan, les pélicans qui chassent, les étourneaux dans les champs, l’odeur du serpolet qui change selon la chaleur ou l’humidité, mais aussi les hommes virils à l’ancienne, l’intelligence et la sensibilité d’un monde féminin qui donnent à l’amour sa part céleste et son universalité. Sa beauté.
Donc merci à Emmanuelle, Sandra, Annie, Sarah, Béatrice, et à toutes les autres d’exister comme elles le font en ces moments de déni de la nature humaine.
Et puis parce que c’est dimanche, qu’un peu de provocation envers les wokistes titille mes neurones, une photo un peu étrange, prise alors que bras en l’air je relevais une mèche qui me gênait sur le visage, mais photo qui revendique pour mes belles amies, connues ou inconnues ainsi que pour moi, le féminin et la féminité, enfin d’être une femme, naturellement.
© Louise Gaggini
Ecrivain, journaliste, mais aussi sculpteur et peintre, pianiste, bref une “artiste plurielle”. Diplômée de lettres, d’Histoire de l’Art et de Conservatoire de musique. Auteur de nombreux dossiers pour la presse et la télévision, dont certains ont été traduits par l’Unesco, des organismes humanitaires et des institutions étrangères à des fins d’éducation et de prévention et d’autres furent diffusés par l’EN, Louise Gaggini est l’auteure d’essais et de romans dont La résultante ou Claire d’Algérie et d’un livre d’art pour l’UNICEF: Les enfants sont la mémoire des hommes. Elle est aussi l’auteure d’essais de société, et expose régulièrement, récemment à New York.
elle a publié son premier roman pour littérature jeunesse en 2001, et son premier roman pour adultes en 2004.
Où la trouver :
On ne pourra jamais faire reculer les psychopathes indigénistes/wokistes/intersectionnels si on ne les reconnait pas pour ce qu’ils sont : des fascistes racistes et obscurantistes. La haine de la culture est le propre des idéologies fascistes : nazis, talibans etc… et aujourd’hui indigénistes et wokistes. Le rejet de la nature humaine (polarité homme/femme) s’inscrit dans le même schéma totalitaire. Bon dimanche à tous.