8 morts dans une attaque aérienne israélienne présumée contre un convoi d’armes du Hezbollah en Syrie

Cette attaque aérienne est la quatrième frappe israélienne présumée contre la Syrie au cours du mois dernier.

Par TZVI JOFFRE Publié: 24 NOVEMBRE 2021 09:41

Un avion de chasse israélien F16 décolle lors d'un exercice d'entraînement aérien international conjoint organisé par Israël et baptisé « Drapeau bleu 2017 » à la base aérienne militaire d'Ovda, dans le sud d'Israël, le 8 novembre 2017. Photo prise le 8 novembre 2017. (REUTERS/Amir Cohen) (crédit photo : REUTERS/AMIR COHEN)

Un avion de chasse israélien F16 décolle lors d’un exercice d’entraînement aérien international conjoint organisé par Israël et baptisé « Drapeau bleu 2017 » à la base aérienne militaire d’Ovda, dans le sud d’Israël, le 8 novembre 2017. Photo prise le 8 novembre 2017. (REUTERS/Amir Cohen)(crédit photo : REUTERS/AMIR COHEN)

Au moins six miliciens ont été tués et six autres blessés – ainsi que deux civils – lors d’une frappe aérienne israélienne présumée qui a visé mardi soir des sites à Homs, dans l’ouest de la Syrie, selon l’agence de presse d’État syrienne SANA. La frappe aurait causé des dégâts matériels. Les reportages ont affirmé que la cible de la frappe était un convoi d’armes du Hezbollah. Selon SANA, Tsahal a mené les frappes aériennes depuis le nord-est de Beyrouth. Le reportage prétend, comme toujours, que la défense anti-aérienne aurait abattu la plupart des missiles.

Un missile anti-aérien syrien s’est écrasé en mer Méditerranée, mais des estimations préliminaires indiquent qu’il a survolé le Liban et n’a pas traversé l’espace aérien israélien, selon les rapports. Les frappes aériennes interviennent exactement une semaine après que Tsahal a tiré deux missiles depuis le plateau du Golan vers un bâtiment au sud de Damas.

La défense aérienne aurait abattu un des missiles, qui n’aurait provoqué aucune perte, selon le rapport. On ne sait pas si c’est un avion qui a tiré les missiles ou si c’étaient des missiles sol-sol.

UN OUVRIER répare les dommages causés à un bâtiment par une frappe aérienne israélienne à Damas le 20 novembre 2019. Israël a déclaré avoir frappé des dizaines de cibles iraniennes en Syrie en réponse à des tirs de roquettes la veille sur le plateau du Golan.  (crédit : REUTERS/OMAR SANADIKI)UN OUVRIER répare les dommages causés à un bâtiment par une frappe aérienne israélienne à Damas le 20 novembre 2019. Israël a déclaré avoir frappé des dizaines de cibles iraniennes en Syrie en réponse à des tirs de roquettes la veille sur le plateau du Golan. (crédit : REUTERS/OMAR SANADIKI)

Une semaine avant cette frappe, une frappe aurait blessé deux soldats syriens et causé des dégâts matériels ont été causés lors d’une frappe aérienne israélienne présumée visant des sites dans la région de Homs.

Au cours de l’année écoulée, alors que les frappes israéliennes se sont intensifiées en Syrie, le temps de réponse des batteries de défense aérienne syriennes est devenu plus rapide, ce qui a conduit l’IAF à modifier son comportement lors de telles opérations, notamment en envoyant des formations plus importantes afin de toucher davantage de cibles en une fois au cours d’une opération, au lieu de faire revenir les jets vers la même cible.

L’Iran a commencé à déployer des batteries de missiles antiaériens avancées dans la région pour tenter de poser un défi pus sérieux aux jets israéliens.

Anna Ahronheim a contribué à ce reportage.

jpost.com

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