Jeudi, la journaliste Christine Kelly, connue pour sa parfaite maitrise des sujets traités mais encore pour son exigence afin que fût toujours garantie la liberté d’expression, a annoncé sur Twitter qu’elle avait été la cible de menaces de mort.
Peut-être la chose lui était-elle arrivée le jour-même où un professeur, à Nîmes, se vit demander par l’élève réprimandé si … elle connaissait Samuel Paty.
Quand Christine Kelly, journaliste hors pair et présentatrice de Face à l’info sur CNews depuis 3 ans et habituée aux menaces, est ciblée via un mail reçu en privé, nous devrions tous être offusqués et le dire haut et fort, nous tenir à ses côtés lorsque se tiendra le procès qui ne manquera pas d’avoir lieu, mais il semble que le fait d’avoir été l’acolyte d’Eric Zemmour rende aux yeux de certains les faits … excusables.
“Le couperet tombera immanquablement sur votre tête bien faite. La guillotine médiatique est en marche”, aurait lancé son auteur avant de conclure qu’elle sera “conduite manu militari à l’échafaud médiatique” et que sa “tête tombera comme une ardoise un soir d’orage”.
Peu de media ont relayé l’ignominie.
Pour rappel, la liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression.
Sarah Cattan
Soutien à Christine Kelly vraie journaliste!