« L’attaque iranienne contre une base U.S en Syrie est une action de représailles contre Israël »

« Des Américains évacués grâce aux renseignements israéliens »

Reportage : L’attaque par drone contre une base militaire américaine correspond à la première fois où l’Iran lance une attaque armée contre les États-Unis dans de telles circonstances • Un haut responsable militaire a déclaré que le drone était chargé de munitions, marquant « l’intention claire de tuer »

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(AP Photo/Cavit Ozgul)

Explosion en Syrie, archive , Photo : IP

Le New York Times rapporte que la frappe de drones du mois dernier sur une base militaire américaine dans le sud de la Syrie marquait des représailles iraniennes, à cause d’une frappe aérienne attribuée à Israël.

Ce reportage affirme également que l’attaque de drone marque la première fois où l’Iran aurait lancé une attaque armée contre les États-Unis en réponse à l’attaque d’Israël – l’escalade de la guerre fantôme entre l’Iran et Israël pose de nouveaux dangers pour les forces américaines.

Comme l’ont alors rapporté les actualités, cinq drones ont été lancés sur la base américaine le 20 octobre, dans ce que le commandement central américain a appelé une attaque « délibérée et coordonnée ». Seuls deux des drones ont explosé lors de l’attaque. Un haut responsable militaire américain a déclaré qu’ils étaient chargés de munitions démontrant « une intention claire de tuer ».

Les soldats américains stationnés sur la base avaient été évacués quelques heures plus tôt, grâce aux informations des services de renseignement israéliens.

Un porte-parole du Pentagone a refusé de commenter ces allégations

Dans le même temps, un porte-parole du Pentagone a refusé d’accuser publiquement l’Iran, en partie pour éviter que la République Islamique refuse d’entamer des pourparlers nucléaires, qui devraient reprendre plus tard ce mois-ci (le 29 novembre). L’Iran, pour sa part, n’a pas assumé la responsabilité de l’attentat.

« Il y a eu plusieurs cas lors esquels on a accusé l’Iran sans aucune preuve ni information », a déclaré Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse la semaine dernière. Il a ajouté : « Les pays qui ont établi des bases militaires en Syrie sans l’invitation du gouvernement central syrien, en plus de poursuivre des politiques terroristes et de soutenir des politiques terroristes, sont la véritable cause de l’instabilité dans la région.

Une chaîne du réseau Télégram dirigée par des branches des Gardiens de la révolution islamique d’Iran a déclaré que l’attaque était une réplique contre les États-Unis, qui ont autorisé les attaques israéliennes contre les forces de « résistance » dans l’est de la Syrie.

« Les Iraniens redoutent d’attaquer Israël »

Le New York Times a rendu compte de récentes frappes aériennes en Syrie et a rapporté que le 8 octobre, Israël a tiré des missiles sur une base aérienne dans le centre de la Syrie, qui, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, sert de quartier général militaire iranien. Une attaque le 13 octobre contre des cibles militaires iraniennes près des villes de Palmyre et Homs a également été attribuée à Israël, au cours de laquelle trois miliciens pro-iraniens et un soldat syrien ont été tués. Enfin, il a été rapporté que le 16 octobre, un sniper Israélien a abattu un haut responsable syrien à Megat Saleh, qui aurait travaillé avec l’Iran pour établir une infrastructure militaire le long de la frontière, dans le but d’attaquer Israël.

Une source américaine a déclaré que les Iraniens redoutaient d’attaquer Israël par peur de représailles, c’est pourquoi ils ont choisi de frapper les Américains. Il a ajouté que les Iraniens ont pris le risque, sachant que si des soldats américains étaient tués, l’armée U.S répondrait. Deux hauts responsables américains ont déclaré que l’Iran pensait peut-être que l’attaque par UAV serait considérée comme une initiative des milices plutôt que la sienne.

Les responsables américains ont ajouté que le chef des Gardiens de la révolution iraniens en Syrie soutenait fermement l’évacuation des États-Unis d’Irak et de Syrie, mais les responsables ont déclaré qu’il n’était pas clair de savoir dans quelle mesure les dirigeants iraniens étaient d’accord avec cette approche.

La réponse des États-Unis a été d’annoncer de nouvelles sanctions contre deux hauts responsables des Gardiens de la révolution, deux autres dirigeants Iraniens et deux sociétés qui, selon les États-Unis, sont liées au programme de drones des Gardiens de la Révolution.

israelhayom.co.il

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