Alors qu’elle vient, via son service de presse, de me faire parvenir son roman Bien-aimés les souffrants… , I, Elie. Al-Kahira, 1914-1948, second volume, après Bien-aimés les souffrants… , II, Moïse. Al-Kahira, 1818-1882, de cette saga où « raïas », juifs et chrétiens en terre d’islam, se voient une fois de plus plongés dans la tourmente des persécutions exacerbées par la montée des nationalismes et la première guerre mondiale entraînant la chute de l’Empire ottoman,
Et en attendant donc de vous en parler,
Je vous propose d’écouter Bat Ye’or, « Fille du Nil », qui a fait connaître les mots « dhimmi », « dhimmitude » et « Eurabia » et qu’Ivan Rioufol invite d’emblée à donner « la définition juridique de la dhimmitude ».
Pour info: A paraître Bien-aimés les souffrants… , III, Ghazal. Al-Kahira, 1960-1967, Editions Les Provinciales.
C’est une grande femme, grande historienne et grande combattante. Il est cocasse (et triste) de voir apparaître mollement dans la presse française ce qu’elle a écrit il y a 20-30 ans. Il est encore plus triste de voir ceux qui pillent ses idées sans la citer (de peur d’être associé au diable!) et qui disent: vous comprenez, il faut être prudent, elle a une de ces réputations!!!. Au moins, elle est publié et peut-être enfin écoutée. Piètre récompense, sans doute, mais c’est le prix à payer pour la lucidité et pour l’intelligence hors de commun.
Elle a été l’une des premières à oser dire la vérité. L’islamisme, la haine de l’occident, les Juifs des pays musulmans les ont vécu dans leur chair.
Pourquoi les dirigeants de la communauté juive de France ne parlent pas d’elle, ou presque pas? Sa parole n’est pas cachère?
Pourquoi personne ne dit que la dhimmitude nous poursuit même en France, des enfants juifs tabassés à l’école, des familles qui déménagent de certains quartiers? Le nombre de Juifs qui diminuent en France, le « grand remplacement » nous concerne, nous Juifs, en priorité.
Un article sur Bat Yeor qui date de 2011
https://www.causeur.fr/bat-yeor-theoricienne-de-leurabia-10913
Une grande femme, brillante et intransigeante, sa biographie est passionnante
L’année passée j’étais étudiant au DUEJ
diplôme universitaire d’études juives Paris 1 Sorbonne Paris
Les cours se passaient par zoom et c’etait très bien.
Un des cours était :Juifs en terre d’Islam
Une séance portait sur le pacte d’Omar et la dhimitude.
Elle n’a consisté qu’à nous donner une idée nettement positive de la dhimitude.bat yeor n’a jamais été citée pendant tout le cours (2 heures) aucun livre de bat yeor ne figurait dans la bibliographie
Aucun ! Le livre de Georges Bensoussan sur les juifs des pays arabes était dans la liste mais la seule parole de ma professeur du DUEJ sur lui était textuellement :Bensoussan c’est Bensoussan .et c’est strictement tout.
je rappelle que le DUEJ est organisé en grande partie par le FSJU qui ,je suppose , choisit les professeurs.
Au passage je signale que le prof chargé du cours sur Israël contemporain est un certain Dominique Trimbur qui figure au générique de « documentaires » antiisraeliens aux côtés de shlomo sand , Dominique Vidal et Ilan pape.
Que se passe t il au FSJU ? qui dirige le FSJU , qui au FSJU nomme ces gens ?
Ah mais !
J’ai lu « Eurabia », il y a des années et ne me fais pas faute de la citer (avec gratitude) à chaque fois !
Originaire du Maroc, je connaissais (depuis toujours ou presque) le terme et le statut de « dhimmi et dhimmitude ».
Je complète que ma génération, sous le protectorat français, je crois, n’a pas « trop » eu à supporter ce fléau. En revanche l’antisémitisme des uns et des autres (local et importé) pouvait parfois se cumuler/s’additionner, parfois sinon s’annuler du moins se diminuer… un peu comme les « tolérances » dans l’industrie.
je souscris à ce qui précède pour avoir lu une bonne partie de ses livres.
une grande dame et un visionnaire.
chapeau bas !!!!!!