Cela se déroulait lors d’un exercice en Californie
Exercice de Tsahal avec les Marines américains, le Royaume – Uni veut battre les Marines américains
Les Marines démentent
Dans une rare controverse entre deux principaux alliés de l’OTAN, le Corps des Marines US a publié une déclaration niant s’être rendu face à ses homologues britanniques, lors d’un récent exercice d’entraînement en Californie.
Le démenti du samedi 6 novembre fait suite aux affirmations dans les médias britanniques, depuis mardi, selon lesquelles les commandos des Royal Marines britanniques auraient «dominé» les Marines américains lors de l’exercice Green Dagger dans la zone d’entraînement de Twentynine Palms, dans le désert de Mojave et les avaient forcés à se rendre, après que l’essentiel de leurs l’unité a été « anéantie ». On a en outre affirmé que les troupes américaines avaient demandé une « réinitialisation » de l’exercice à mi-parcours, après avoir subi de nombreuses pertes.
Défaite morale trop cuisante?
Les forces britanniques ont déclaré qu’elles avaient non seulement vaincu les Américains, en ciblant avec succès leur quartier général, en utilisant de l’artillerie à longue portée pour détruire des véhicules américains et d’autres cibles, et en lançant un raid commando à longue portée, mais elles ont considérablement étendu le territoire qu’elles contrôlaient : de moins de 20% à plus de 65% de la zone d’exercice. Le correspondant de la défense du London Telegraph, Dominic Nicholls, rapporte cette affirmation pour la première fois.
Le compte Twitter officiel du 40ème Commando Royal Marines a également déclaré que les forces britanniques étaient sorties « victorieuses » à l’issue de l’exercice. Les Pays-Bas, le Canada et les Émirats arabes unis ont également pris part à ces manoeuvres de guerre.
Crédit : Dr. Haim Isrovitz – Worldview Channel Crédit photo : US Army
Les commandos peuvent déjouer l’électronique
Alors que le différend entre les forces armées américaines et britanniques est loin d’être terminé, les sources de sécurité de DEBKAfile examinent les nouvelles tactiques introduites pour les forces spéciales britanniques. Sous la devise « Too Stubborn to Die » (trop têtu pour mourir), ils sont maintenant entraînés à « opérer en toute confiance dans un environnement encombré de systèmes de guerre électronique ennemis. Le ministère britannique de la Défense a expliqué que l’exercice de combat Green Dagger « a testé le déploiement du nouveau Littoral Response Group (LRG) dans une guérilla luttant contre des adversaires, bien équipés, de l’US Marine Corps. Le LRG est l’un des deux nouveaux groupes de travail de la Royal Navy axés sur les forces de commandos capables de répondre aux événements mondiaux, l’un devant être basé en Europe et l’autre, le LRG South à Oman (face àl’Iran) ”
Nos sources ajoutent que ce groupe utilisera le port de Duqm comme base de départ pour les menaces dans le Golfe, la mer d’Arabie et la mer Rouge.
C’est le LRG South, basé sur des forces d’infanterie légère et des troupes néerlandaises, qui a pris part au jeu de guerre en Californie la semaine dernière.
Une combinaison britannique semblable à celle de Tsahal
DEBKAfile ajoute que le LRG est conçu pour opérer en étroite synchronisation avec les unités aériennes, terrestres, navales et cybernétiques, un peu comme le modèle suivi par les forces de défense israéliennes lors d’un exercice de guerre à grande échelle la semaine dernière, en combinaison avec les autorités civiles d’urgence.
L’une des leçons tirées de l’exercice Green Dagger est que, bien que les systèmes technologiques avancés augmentent considérablement l’efficacité des forces de commando, ils ne remplacent pas les troupes au sol dotées d’une puissance de tir foudroyante et précise.
C’est aussi une leçon pour les Forces de défense israéliennes. Sous la direction du chef d’état-major, le lieutenant-général Aviv Kohavi, l’armée israélienne a investi des milliards de dollars dans le développement des derniers équipements de haute technologie pour l’intégration avec les forces spéciales, peut-être au détriment des améliorations des forces terrestres, y compris l’infanterie. La devise de Tsahal, « Nous n’abandonnons pas tant que nous n’avons pas gagné » est remplacée par « {Si vous échouez], échouez vite, échouez mieux. »
Une armée disciplinée et professionnelle indispensable
Un ancien inspecteur de l’armée, le général de division (de réserve) Yitzhak Brick, a déclaré récemment : « Équiper les unités de terrain avec les derniers équipements de haute technologie coûtant des méga-milliards » nécessite une armée disciplinée et professionnelle. Cela nécessite également une culture vouée au bon fonctionnement du leadership pour les aspects organisationnels et administratifs, un bon contrôle et un bon suivi, et la capacité de tirer les leçons des erreurs et de les corriger.
Le General Brick conclut : « Aucune de ces qualités n’est actuellement présente dans les forces de combat terrestres de Tsahal. Au lieu de cela, nous rencontrons le désaveu et le mépris, le blanchiment des défauts trop visibles, la conspiration du silence et la peur d’exprimer des opinions contraires à celles du commandant. En raison de ces échecs, l’introduction d’une technologie coûteuse de haute qualité n’a été que partiellement réussie et n’a donc pas produit les résultats souhaités. »
Les mille et une nuits de la technologie?
Cette conclusion d’un critique respecté est immédiatement pertinente. Alors que l’armée est en pleine préparation d’une éventuelle guerre émanant du Liban, elle est également sur le point de se lancer la semaine prochaine dans un exercice conjoint de trois semaines avec la 51/5 e brigade expéditionnaire de marines américaine , qui est arrivée à Eilat cette semaine. Cet exercice doit inclure des combats de guérilla dans les zones urbaines, le désarmement des bombes et l’utilisation d’un système de roquettes d’artillerie à haute mobilité.
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