Sans l’Algérie et la Turquie, le Hamas ne pourrait plus embraser Gaza

Le Hamas détient des investissements étrangers secrets d’une valeur de centaines de millions –

 
Au lieu de critiquer le doigt israélien qui montre la lune terroriste (affaire récente des 6 ONG liées au FPLP et logiquement bannies par Gantz), l’Union Européenne et les Etats-Unis feraient mieux de participer au démantèlement des fonds secrets du groupe islamiste et d’assécher le Marigot.

Ainsi, peut-être pourrait-on les prendre au sérieux lorsqu’ils prétendent vouloir faire progresser la paix. 


De son côté, Israël doit abandonner toute perspective d’échange de pétrodollars qataris dans l’espérance du calme à la frontière avec Gaza, qui fait partie de ce même enfumage. 



L’empoisonneur de l’Occident, le Grand Mammamouchi Erdogan tient une place séminale dans ce jeu des sept familles mafioso-terroristes….

YAHYA SINWAR, chef du Hamas à Gaza, fait des gestes sur scène lors d'un rassemblement dans la ville de Gaza le 24 mai (crédit photo : ATIA MOHAMMED/FLASH90)

YAHYA SINWAR, chef du Hamas à Gaza, fait des gestes  de victoire sur scène lors d’un rassemblement dans la ville de Gaza le 24 mai (crédit photo : ATIA MOHAMMED/FLASH90)

 Le Hamas dissimule des investissements étrangers secrets d’une valeur de centaines de millions de dollars dans des entreprises apparemment légitimes, a appris le Jerusalem Post. Si l’Occident réprimait ces investissements et les pays qui les facilitent, cela pourrait compromettre sérieusement certaines des activités destructrices du groupe terroriste basé à Gaza. Ces révélations émanent le site Internet Double Check et d’anciens responsables du Mossad.  Les informations du renseignement indiquent que du début des années 2000 à 2018, le Hamas contrôlait quelque 40 sociétés commerciales en Turquie, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Jordanie, en Algérie et au Soudan, a rapporté Double Check.

3 à 4 de ces pays, si nous comptons l’Arabie Saoudite en pourparlers de coulisses, étant en phase de normalisation avec Israël, il va de soi que des mesures répriment ou réprimeront ces réseaux financiers du groupe islamistes.   La plupart des entreprises impliquées sont dans les secteurs de l’immobilier et des infrastructures. À travers ces entreprises, le Hamas gère d’énormes projets et dispose d’un moyen fiable de dissimuler environ 500 millions de dollars d’actifs, selon l’article. 

Des militants palestiniens du Hamas participent à un rassemblement anti-israélien dans la ville de Gaza le 22 mai 2021 (crédit : REUTERS/MOHAMMED SALEM)Des militants palestiniens du Hamas participent à un rassemblement anti-israélien dans la ville de Gaza le 22 mai 2021 (crédit : REUTERS/MOHAMMED SALEM)

Israël bien informée pour assainir les réseaux à double-fonds

Le projet à l’origine de Double Check (Double-vérification) est de « fournir un service aux sociétés commerciales et de renseignement ainsi qu’aux organismes financiers et réglementaires intéressés à maintenir des activités commerciales légitimes et à éviter les transactions illégales« , indique son site Web. Bien qu’il existe peu d’informations sur le personnel qui gère le site Web, le Post a appris qu’une grande partie de ses informations sont basées sur des sources de renseignement

Le revirement saoudien à l’encontre du Hamas et des radicaux

 Avant 2015, l’Arabie saoudite, l’Algérie, le Soudan et d’autres États du Golfe autorisaient le Hamas à utiliser leurs secteurs commerciaux et bancaires pour lever des fonds qui pourraient ensuite être utilisés pour ses activités terroristes. Mais à partir de 2015-2016, les Saoudiens ont changé de position, conduisant le Hamas à déplacer l’essentiel de ses opérations d’investissement vers la Turquie.

Le système militaro- affairiste algérien y trouve son compte

L’Algérie continue d’être une source majeure de revenus d’investissements étrangers pour le Hamas, selon le rapport. Le Soudan semble avoir réduit une grande partiede son soutien à ces activités depuis le réchauffement des relations entre Jérusalem et Khartoum en 2020.

On a assisté au gel de certains de ces avoirs et succursales très récemment, soit avant le récent coup de force dont le pays ne s’est pas encore sorti.  

« Le Hamas a choisi de gérer son portefeuille d’investissement secret en Turquie en raison de la faiblesse du système financier en Turquie, qui permet au Hamas de cacher ses activités de blanchiment d’argent et ses infractions fiscales aux organismes de réglementation », a rapporté Double Check. « Les détails des membres du Hamas mentionnés dans les documents des sociétés du portefeuille prouvent qu’il s’agit d’un faux portefeuille », a déclaré le rapport. « Au total, il y a neuf membres du Hamas qui sont membres de plus de 18 sociétés. Un agent détient des positions clés dans pas moins de 13 sociétés différentes, toutes contrôlées par le portefeuille d’investissement secret du Hamas. 

20 ans de tromperie des institutions financières

Les États-Unis, l’UE et de nombreux autres pays ont désigné le Hamas comme entité terroriste et ils sont donc habilités à le frapper au portefeuille. L’enquête Double Check a révélé comment le Hamas « a réussi à tromper systématiquement les autorités fiscales, les institutions et les clients en Europe et au Moyen-Orient pendant deux décennies en établissant son portefeuille d’investissements financiers ». Bien que les informations de Double Check ne s’étendent que jusqu’en 2018 à des fins de déclassification et de publication des informations, des activités similaires du Hamas se poursuivent jusqu’à nos jours, a appris le Post

Les Emirats n’ont pas totalement rompu les liens

Parmi les banques qui ont facilité ce programme du Hamas figurent Al Ahli Bank, Abu Dhabi Bank, Al Masri Bank et Qatar Bank. Concernant Abu Dhabi Bank, le Post comprend que même si Israël et les Émirats arabes unis ont normalisé leurs relations, cela ne signifie pas que les Émirats aient rompu tous les liens avec les adversaires d’Israël. Néanmoins les accès aux fins d’enquêtes pourraient, par la suite, être facilités…  Le Hamas utilise ces actifs pour financer ses activités terroristes et son renforcement militaire, y compris l’achat d’armes. Les entreprises utilisent la tromperie pour « réaliser ostensiblement des activités légitimes et innocentes », a rapporté Double Check. « Elles ont des liens commerciaux avec des sociétés internationales et des banques de premier plan en Europe, rendent compte aux autorités fiscales, gèrent leurs registres comptables et travaillent régulièrement avec des banques, des compagnies d’assurance, des fournisseurs et des clients. » 

Cependant, « ce sont en réalité des membres du Hamas », qui contrôlent ces entités et « exploitent habilement les réglementations clémentes des pays dans lesquels il opère et mettent en péril les banques, les compagnies d’assurance, les cabinets comptables et autres prestataires de services financiers en versant des fonds utilisés pour soutenir la terreur dans leurs systèmes à leur insu », indique le rapport. 

La Bourse d’Istanbul, plaque tournante de l’argent sale terroriste?

 « Trend Gyo, contrôlé par le Hamas, possède cinq filiales en Turquie », a-t-il déclaré. « Les hauts fonctionnaires du portefeuille d’investissement occupent des postes de haut niveau dans les cinq sociétés. » Trend Gyo est une société turque publique d’investissement et de développement immobilier cotée à la bourse d’Istanbul et également connue sous son ancien nom, Anda-Turk/Anda Gayrimenkul, selon le rapport. C’est une filiale de la société saoudienne Anda, qui appartient au Hamas. Anda a des liens avec la société saoudienne Asyaf, qui a été désignée par le Trésor américain en septembre 2015 en vertu du décret 13324 pour implication dans le financement du terrorisme du Hamas, a déclaré Double Check. 

Une hiérarchie solidement implantée

 Le patron des efforts mondiaux d’investissement étranger du Hamas est Ahed Sharif Abdullah Odeh (en haut à droite ci-dessous), qui est né en Jordanie. 

 Odeh est l’un des six membres du Hamas qui sont partenaires de la société turque Uzmanlar Co. et siègent à son conseil d’administration. Uzmanlar Co. est une entreprise de construction et une filiale d’Anda Gayrimenkul Co., créée en 2001 et elle a Ahmad Jahleb, un autre membre du Hamas, comme PDG. Cette entreprise a créé deux filiales en 2014. L’une d’entre elles importe et exporte des climatiseurs et des ascenseurs, et l’autre est dans le secteur du tourisme. Par le passé, Uzmanlar Co. n’a pas seulement opéré en Turquie, mais aussi en Jordanie, à Dubaï et en Arabie Saoudite. 

Sociétés-écrans

 Odeh serait un responsable central dans environ neuf sociétés écrans du Hamas. Le prochain personnage le plus important dans les opérations mondiales de collecte de fonds du Hamas est Hisham Yunis Ichiyeh Qafisheh (en haut à gauche, dans l’image précédente), qui sert d’architecte comptable ou de cerveau de l’opération, selon le rapport.  

Qafisheh a longtemps détenu à la fois la nationalité palestinienne et jordanienne et, plus récemment, a également obtenu la nationalité turque. Il est président du conseil d’administration d’IYS Yapi Co., une entreprise de sous-traitance en Turquie. Son PDG est Walid Jadallah, membre du Hamas, et la société est également une filiale de Trend Gyo. Qafisheh figure également en tant que directeur ou actionnaire clé dans une autre douzaine de sociétés écrans du Hamas. Ibrahim Jaber est une figure clé du programme mondial, mais les documents Double Check ne le mentionnent pas, car il réside à Gaza et est la personne-ressource pour y coordonner une grande partie de ses problèmes logistiques et opérationnels. Les documents que Double Check obtenus de sources de renseignement révèlent des rapports du Hamas et des soldes comptables pour les entreprises du portefeuille secret. 

Agents conscients et agents dormants

 Selon ces documents, dont certains présents sur le site Internet de Double Check, le bilan du Hamas contient les noms des sociétés sous contrôle du Hamas, avec les noms de ses « agents » et « facilitateurs ». Les « agents » désignent les membres de longue date du Hamas, tandis que les « facilitateurs » désignent des individus qui ne sont pas membres du Hamas mais que celui-ci utilise régulièrement dans le programme d’investissement étranger, certains aidant le Hamas sciemment et d’autres sans le savoir

 « Le bilan provisoire comprend les comptes débiteurs et créditeurs, et les comptes qui sont gérés financièrement avec l’entreprise », indique le rapport. « Cela prouve l’implication financière des principaux membres du Hamas dans le portefeuille d’investissement. » Le Hamas considère son portefeuille secret comme un actif stratégique et une police d’assurance financière, lui donnant accès à des centaines de millions de dollars si nécessaire, sans que personne ne connaisse l’ampleur ou la source des fonds. 

Une police d’assurance en cas de pépins en Iran

Disposer de tels fonds donne au Hamas une certaine indépendance par rapport à ses bienfaiteurs, comme l’Iran. Cela aide le Hamas à prendre ses propres décisions sans trop de conditions liées au soutien financier étranger. Malgré cela, « le Hamas continue de s’appuyer principalement sur le financement iranien du terrorisme » pour les opérations militaires en cours et entre-temps « utilise rarement l’argent du portefeuille d’investissement, préférant le conserver pour les urgences », a déclaré Double Check. 

Israël a baissé la garde avec les cadeaux pharaoniques du Qatar

Selon Uzi Shaya, un ancien officier supérieur de la guerre financière dans la communauté du renseignement israélien, :

ces dernières années, « l’un des outils les plus puissants pour Israël afin de combattre les terroristes et nuire à leurs finances, a été affaibli. D’abord considéré comme un enjeu d’importance stratégique, Israël l’a négligé au point d’être considéré, au mieux, comme un outil tactique. « Le point culminant de ce processus a été le transfert de millions de dollars en espèces par l’État d’Israël à l’organisation Hamas », a-t-il déclaré.

Il s’agit d’une mise en cause implicite de la politique des pétrodollars quataris contre le calme à la barrière de Gaza, que Binyamin Netanyahu a suivi et que Yossi Cohen a préconisé, puis regretté.  « Le Hamas a créé sa branche financière au début des années 2000 et elle a blanchi des millions de dollars », a déclaré Shaya, ajoutant que le temps n’a pas réduit ce complot et ce mécanisme financier récemment « , mais qu’il s’est plutôt considérablement développé au fil des ans ». 

« L’État d’Israël doit agir et revenir à l’essentiel par lequel nuire financièrement à diverses organisations terroristes est une partie importante du fait de nuire à ces organisations elles-mêmes », a-t-il déclaré. Si les États-Unis et l’Occident augmentaient la pression financière sur les investissements étrangers du Hamas, cela pourrait nuire considérablement au potentiel terroriste de l’organisation et à sa capacité de déclen-cher des cycles de conflit prolongés avec Israël, a déclaré Shaya. Le ministère de la Défense a refusé de répondre à une demande de commentaire du Post.

A partir de sources de YONAH JEREMY BOB du Jerusalem Post, Reuters, Matthew Levitt, spécialiste du terrorisme et de son financement au Washington Institute (WINEP) et d’un précédent article de terre-des-juifs en juillet 2021

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