« Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays, c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer » phrase d’Edgar Quinet, grand républicain.
Éric Zemmour reproduit cette phrase à la page 325 de son dernier ouvrage « La France n’a pas dit son dernier mot », 348 pages, édité par Rubempré ( « Les illusions perdues » de Balzac, le héros qui se voulait éditeur, devient journaliste. )
Les livres aussi épais sont plus souvent parcourus que lus : 4éme de couverture, quelques pages de l’introduction et on saute sur les pages de la conclusion.
Tous ceux qui ont estimé devoir informer leur lectorat ont ciblé quelques personnages, Pétain, JM Le Pen.
Ils décoché leurs flèches sur l’auteur et ses quelques phrases nauséabondes ou simplement malheureuses.
Les rafles, le statut des juifs, les enfants emmenés … mais les 3/4 des Français juifs n’ont pas été déportés grâce à la zone libre, à la désobéissance civile et les historiens ne sont pas unanimes.
« Durafour… crématoire » , les chambres à gaz « détail de l’ Histoire « et les rires de Jean-Marie Le Pen, ravi de ses trouvailles. Ça révulse.
Eric Zemmour a écrit un livre important non pas sur l’Occupation ou l’ Extrême Droite mais sur les personnages du monde politique où il s’est immergé pendant plus de 30 ans : Giscard, Chirac mais aussi Philippe Seguin, Devedjian et beaucoup d’autres, hauts fonctionnaires ou conseillers des princes ou entraîneurs d’équipes de foot : galerie de tableaux et de personnages qui fascine, qui interpelle et il finit en relatant une longue conversation téléphonique avec Emmanuel Macron.
On ne va pas analyser ses thèses bien connues : l’immigration, l’identité de la France ni surtout donner des consignes de vote, quand l’auteur n’est pas ( encore) candidat et que la Droite républicaine n’a pas encore choisi son leader. Chacun votera selon ce qu’il pense être le mieux pour la France de demain .
On vous livre ci dessous quelques citations subtilement choisies par Éric Zemmour pour illustrer son propos.
Emmanuel Macron : « La Seine Saint-Denis, c’est la Californie sans la mer »
François Hollande : « Tout ça finira par une partition «
Franz Fanon, compagnon de route du FLN : « La volonté inconsciente du colonisé est de devenir le colonisateur de son colonisateur »
Général de Gaulle : « Je lui serrai la main avec compassion et cordialité. Au fond, comme Chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué, qu’il fût un Chef et qu’il y eût un Etat »
Christophe Guilluy : « la bourgeoisie des métropoles méprise et déteste la France périphérique. Elle l’a repoussée au loin et ne s’en soucie guère. Elle se procure en banlieue d’innombrables domestiques, venus de contrées exotiques, nounous, taxis, cuisiniers, plongeurs, livreurs de pizzas ou de sushis et même de drogues diverses. »
Marcel Proust : « Malheureusement dans le monde, comme dans le monde politique, les victimes sont si lâches qu’on ne peut pas en vouloir bien longtemps aux bourreaux. »
Éric Zemmour : « Pourtant, chaque jour, notre pays se livre à la détestation acharnée de son histoire, à la criminalisation systématique de ses héros. Écoles, universités, médias, jusqu’au Président de la République, toutes les institutions crachent sur la France et les générations qui l’ont faite. »
André Simon Mamou
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