Le Point de vue d’Elie Sasson. Qui a peur de Zemmour. La réductio ad judeum

Sur les réseaux sociaux, dans la presse, sur les plateaux de télévisions recevant des commentateurs et politiques de tous bords, les camps se rassemblent, avancent leurs pions, se radicalisent chaque jour d’avantage, au fur et à mesure de l’ascension d’Éric Zemmour dans les sondages.

Il y a quelques mois à peine, on confrontait encore les constats des uns et des autres sur l’état du pays. Ils étaient peu nombreux à oser aborder les sujets qui fâchent. Toute entorse au discours politiquement correct était aussitôt condamnée. Il y avait la famille Le Pen bien sûr, que les dérapages antisémites du père avaient marquée du sceau de l’infamie jusqu’à la fin des temps. De fait, pendant des décennies, Jean Marie resta le meilleur allié des partis traditionnels européistes. Avec le père Le Pen, l’ouverture au mondialisme et à l’immigration, les délocalisations industrielles et autres bienfaits du libéralisme économique, étaient promis à un bel avenir, tant que le fondateur du Front National resterait égal à lui-même. Du pain béni, pour les partis traditionnels de droite et de gauche.

Début septembre, Éric Zemmour sort son glaive et descend dans l’arène, déclenchant un vent de panique dans tous les camps politiques. Il parle cash, courageusement, sans langue de bois, sans craindre d’être fascisé. Il le fait si bien, avec un extraordinaire aplomb et une détermination absolue, et surtout, avec une telle audience, puis un tel succès, que plus personne ne veut ni ne peut contredire le constat qu’il dresse de l’état du pays. Le temps où l’on pouvait encore nier l’évidence est révolu.

L’immigration est trop forte. L’assimilation ne fonctionne plus. L’Europe a détruit notre industrie et nous a fait perdre notre souveraineté.

Zemmour a mis les pieds dans le plat et plus personne, à part quelques irréductibles gauchistes ou islamo-gauchistes, n’ose encore nier le réel.

Une seule question est encore débattue dans les salons : puisqu’il n’est plus possible de nier le réel, comment abattre Zemmour ?

Il faut revenir au titre de ce post : qui a peur de Zemmour ?

Pour faire court et avant de rentrer dans le détail, on comprend aisément que le point commun de tous les adversaires du polémiste, c’est de vouloir que l’immigration s’accélère et qu’il y ait encore plus d’Europe.

Dans ce groupe, il y a bien sûr la gauche Terra Nova. Celle qui a compris que pour exister elle n’avait d’autre choix que de défendre les minorités (pas trop minoritaires, tout de même, sinon, à quoi bon ?), qu’elles soient ethniques, religieuses ou sexuelles.

Il y a aussi les ravis de la mondialisation. Ceux qui commercent avec le monde entier, travaillent dans la finance, dans les start-ups, passent leur temps dans les aéroports, veulent acheter le moins cher possible et revendre le plus cher possible. Ils vivent dans des quartiers bourgeois, ne souffrent pas réellement du communautarisme islamiste, du changement de visage de la France, sont cambriolés de temps en temps mais sont bien assurés. Ceux-là pensent à leur porte-monnaie, et c’est bien leur droit. Leurs filles peuvent porter des robes ou des jupes, ne se font que rarement violer, insulter ou rappeler à l’ordre sur la nudité de leurs jambes. Ils votent Macron pour la plupart. A leurs yeux, la France est un siège social. Il faut y gagner sa vie le mieux possible et ronger l’os jusqu’à ce qu’il soit lisse et sec. La France n’est ni une nation, ni un peuple. C’est un lieu de travail. Le jour où les banlieues exploseront, ils sont persuadés qu’il sera encore possible de construire un mur de séparation, surveillé par des militaires armés, ou encore de quitter le pays pour un endroit où il fera encore bon vivre. Ils sont nombreux et ils votent. Ils constituent le socle électoral de Macron et représentent un quart de la population du pays.

Vous qui me lisez en faites éventuellement partie. Moi-même, sûrement. Mais je m’interroge et me demande finalement, égoïstement, si je n’aurais pas intérêt à penser à plus long terme. A qui vendrais-je mes services si plus personne en France n’est en mesure de les payer ? Et mes enfants ?

Il y a également les grandes entreprises, pour qui moins d’Europe signifie moins de marge et donc, moins d’argent, et pour qui, moins d’immigration signifie moins de pression sur les salaires et donc, encore une fois, moins d’argent. Ces grandes entreprises sont aussi celles qui financent les campagnes électorales de tous les partis politiques qui ont accédé au pouvoir en France au cours de la cinquième République. Celles-là aussi voudront ronger l’os jusqu’à la moelle et sont loin de s’avouer vaincues. Le poids électoral de ces entreprises est évidemment minime mais leur pouvoir financier et leur capacité en termes de lobbying sont infinis. Elles ne reculeront devant rien pour abattre Zemmour. La menace qui plane sur elles est réelle, imminente, et d’une ampleur qu’elles mesurent parfaitement. Nul doute qu’elles ne se laisseront pas faire et seront impitoyables.

Enfin, il y a les Hommes de Cour

Enfin, il y a les hommes de cour. Ceux qui gravitent autour du pouvoir. Parfois de droite, souvent de gauche. Ils dirigent des Institutions, des organismes divers et variés, des lieux de commémoration, des établissements culturels, des structures représentatives communautaires (je ne vous fais pas un dessin, tout le monde aura compris). Tous sont acoquinés avec les pouvoirs en place, souvent communaux, parfois gouvernementaux. Entre déjeuners, remises de médailles, largesses financières, on voit mal comment ils pourraient encore garder un semblant d’indépendance d’esprit.

J’allais oublier les défenseurs de la déconstruction de l’homme, et en particulier de l’homme blanc hétérosexuel, les Wokistes, qui voient à juste titre en Zemmour l’ennemi indéfectible de leur cause. Eux, au moins, ont le mérite d’agir par conviction.

Tout ce petit monde, donc, a peur de Zemmour, et s’est interrogé, avec une plus grande urgence depuis début septembre, sur la manière la plus efficace de le mettre à terre. Et puisqu’il n’est plus question d’oser nier son constat, c’est l’homme lui-même qu’il faut disqualifier.

On a donc cherché dans tous les livres publiés par Zemmour, ainsi que dans toutes ses déclarations, les différents angles d’attaque possibles. Il y en a quatre. L’homme serait sexiste, homophobe, raciste et pétainiste. Tous ceux qui ont vraiment lu Zemmour ou le connaissent personnellement savent qu’il n’est rien de tout ça. Mais j’y reviendrai.

Il est question ici de décrypter les techniques mises en œuvre, comme autant d’armes de destruction, par tous ceux qui veulent empêcher, à tout prix, Zemmour de triompher. 

Un seul impératif : ne surtout pas parler du fond, car là-dessus, c’est trop tard, il est établi sans conteste que Zemmour a raison et que le peuple (à 90%) l’a intégré.

Premier angle d’attaque : le sexisme.

Le polémiste considèrerait les femmes comme inférieures à l’homme. Tout dans sa vie prouve le contraire, à commencer par ses choix amoureux. Mais peu importe, l’occasion est trop belle. On arrivera bien à convaincre quelques électrices que le personnage est un affreux machiste. Les caricatures vont bon train : les femmes aux fourneaux !

Mais au fond, quelle est la pensée de Zemmour ? En résumé, pour l’avoir vraiment lu et vraiment écouté, je la résumerai ainsi : la société se féminise. Depuis l’époque préhistorique, la nature a mis un semblant d’ordre dans les rapports homme/femme. L’un, plus fort physiquement, protège l’autre, rapporte le gibier pour nourrir son clan, entre en guerre lorsqu’il le faut. Tandis que l’autre, allaite les enfants. Des millénaires plus tard, la nature est toujours la même. Mais les mœurs ont évolué. Les femmes rapportent aussi du gibier et les hommes nourrissent aussi leurs enfants. Est-ce un bien ou un mal ? Pour Zemmour, c’est un mal, car les hommes se sont féminisés, entraînant des ruptures d’équilibre aux lourdes conséquences dans l’intimité de nos vies (pertes de libido, pertes de repères, frustrations, baisse de l’estime de soi et de l’autre, au sein des couples). Pour Zemmour, c’est donc un mal, mais c’est ainsi. Et il n’est pas question d’y changer quoi que ce soit !

Deuxième angle d’attaque : l’homophobie

En bref, Zemmour considère que nul n’a le droit de s’en prendre à une personne en raison de son orientation sexuelle. Chacun est libre de vivre sa sexualité comme il l’entend. En revanche, le polémiste conteste que soit accordé aux homosexuels le droit de devenir parents autrement que par une relation sexuelle, et assume de penser que ce n’est pas à la société d’assumer financièrement le désir d’enfants de couples homosexuels. Que ceux qui veulent devenir parents s’en remettent à la nature et fassent des enfants ! On en pense ce que l’on veut. Pour autant, s’agit-il d’homophobie ? S’agit-il donc d’une haine à l’encontre des homosexuels ? Rappelons que Zemmour a travaillé des années avec Ruquier et qu’à aucun moment ce dernier n’a pu relater des propos haineux ou le stigmatisant en raison de son orientation sexuelle. Personne n’a pu rapporter le moindre propos insultant ou méprisant de Zemmour à l’égard des homosexuels. Que chacun se rassure donc, Zemmour ne mettra pas en place des brigade anti-homosexuels qui auront pour mission de les embastiller !

Troisième angle d’attaque : le racisme

« Les arabes à la mer ». Tel serait le projet funeste d’Éric Zemmour. « Les terroristes du Bataclan sont des bons musulmans ». C’est vrai que vu sous cet angle, sans décryptage, ça coince un peu. Je ne commenterai pas les propos de Montebourg (« les arabes à la mer »), tant ils sont une insulte à l’intelligence des français. Mais revenons sur le Bataclan un instant. « Ils sont de bons musulmans… pour le Coran ! ». Le propos est assez simple au fond. De la même façon que pour la Thora, un bon Juif serait celui qui appliquerait sans jamais faillir les 613 commandements du judaïsme, un bon musulman serait celui qui suivrait toutes les recommandations du Coran. Et puisque le djihad, la conversion forcée, le meurtre des Juifs et des mécréants est aussi ordonné dans le livre saint de l’Islam, comment ne pas considérer que les terroristes islamistes ne soient pas de bons musulmans. Donc, d’« arabes à la mer », il n’est pas question ! En revanche il s’agit bien de se débarrasser au plus vite de tous les musulmans qui se pensent fondés à tuer des juifs et des mécréants au prétexte que certains versets appellent clairement à leur meurtre. Zemmour pense que le texte du Coran, tel qu’il est, sans qu’il soit possible de l’interpréter puisqu’il est la parole directe de Dieu, n’est pas compatible avec les valeurs républicaines française. Mais Zemmour pense aussi qu’un français musulman qui choisirait d’ignorer les passages belliqueux coraniques pour ne respecter que les messages de paix et d’amour, a parfaitement sa place dans la communauté nationale. L’écrivain ne veut voir que des citoyens français, tous égaux, et ne prendre en compte en l’individu que son aptitude à s’assimiler au peuple français. Peu importe sa couleur de peau, sa religion. Est-ce cela, le racisme ?

Quatrième angle d’attaque : le plus pernicieux des quatre, le Pétainisme

Simone Veil, dans sa biographie, mais aussi dans plusieurs entretiens avec des journalistes, résume les choses ainsi : « Après la guerre, les Gaullistes ont voulu préserver l’image de la France. Mais vingt ans plus tard, la nouvelle génération a remis en question la version officielle, trop belle, de l’histoire. Tous les français étaient des salauds ! Et cette version aussi ne reflétait pas la réalité. Beaucoup de français, un très grand nombre même, ont aidé les juifs ».

Enfin, dans son interview dans le journal L’Express le 4 juillet 2017, lorsque le journaliste demande : « Les trois quarts des juifs français ont échappé à la déportation. Auraient-ils pu être moins nombreux sans l’échelon intermédiaire entre la population et l’occupant, que constituait le régime de Vichy ? », Simone Veil répond : « Oui. En définitive, oui ». Elle précisa tout de même que ce n’est pas le régime de Vichy, par une volonté réelle, qui sauva des Juifs. Mais les commissariats de police ont pris soin de prévenir beaucoup de Juifs de ce qui se préparait.

Raymond Aron, dans la critique du livre de Bernard Henri Levy « L’idéologie française », écrit le passage suivant :

« Ce qui m’irrite, c’est le style dans lequel Bernard-Henri Lévy évoque ces moments tragiques de l’Histoire de France, sans la moindre compréhension des cas de conscience qui se posèrent à d’innombrables bons Français. Ceux qui passèrent, comme Mounier, de longs mois dans les prisons, accusés d’incarner un certain esprit de résistance, ceux d’Uriage, qui partirent tous ensemble dans le maquis les armes à la main, ont droit au moins à un certain respect. Il est légitime de critiquer les décisions qu’ils ont prises, les textes qu’ils ont écrits et publiés entre 1940 et 1942 ou 1945 : encore convient-il de les critiquer sérieusement, sans oublier les circonstances, sans excommunier le nationalisme de Péguy ou la pensée communautaire, quel que soit le jugement que l’on porte sur eux.

Nous savions depuis longtemps que la pensée raciste et l’antisémitisme ne sont pas monopole de l’Allemagne. Lequel des deux pays fut en avance sur l’autre ? Lequel influa le plus sur l’autre ? Sur toutes ces questions, des études sérieuses nous instruiraient, mais non pas l’utilisation, plus ou moins fantaisiste, des livres sérieux auxquels Bernard-Henri Lévy emprunte sa documentation.

Je m’en tiendrai à un point, à vrai dire essentiel. Qu’est-ce que cette idéologie française que ce livre s’efforce d’amener au jour en la baptisant ? L’idéologie française, multiforme, insaisissable, partout présente, se situe aussi bien à droite qu’à gauche. Proudhon est farouchement antisémite. Maurras aussi, à l’autre extrémité de l’éventail. L’argent se confond avec le judaïsme, et la dénonciation de l’un et de l’autre se retrouve, presque identique, dans la littérature contre-révolutionnaire et dans la littérature socialiste. (« La Question juive », le texte le plus antisémite de Marx, illustre cette confusion volontaire.) Tout cela n’est pas neuf et nullement caractéristique de la France.

En quoi consiste la francité de cette idéologie, du « fascisme aux couleur de la France » ? Quels sont les traits communs à Proudhon, Barrès, Maurras, Sorel, Péguy, Bernanos ? Je ne vois d’autre réponse que celle-ci: ils détestent la démocratie individualiste, liée au capitalisme, la République bourgeoise et libérale, celle de Benda (avant son ralliement au communisme) et de Bernard-Henri Lévy.

Le patriotisme charnel, les communautés concrètes, les tendances à la vision organiciste du lien social, Bernard-Henri Lévy, lui, déteste ces manières de penser et de sentir; il se fait inquisiteur et rejette dans la nuit, dans la «France noire», au hasard de ses lectures et de ses citations, Péguy et Bernanos, bien d’autres qui s’étonneraient de se retrouver en pareille compagnie. Simone Weil aurait mérité de figurer dans cette galerie des ancêtres.

Si l’on objectait à Bernard-Henri Lévy qu’il viole toutes les règles de l’interprétation honnête et de la méthode historique, il répondrait avec arrogance qu’il se moque des pions de l’Université. Mais peut-être consentira-t-il à réfléchir un instant sur un fait indiscutable : le fascisme n’a jamais « pris » en France, comme une mayonnaise ne prend pas. Les idéologies des années 30, de type communautaire, anti-individualiste, n’ont jamais débouché en dehors des cénacles de l’intelligentsia parisienne. Elles ont accédé au pouvoir à la faveur d’une catastrophe nationale. Là encore elles sont demeurées un mixte de traditionalisme et de para fascisme ».

Zemmour finalement, ne tient pas un discours très différent de celui de Raymond Aron ou de Simone Veil

Zemmour finalement, ne tient pas un discours très différent de celui de Raymond Aron ou de Simone Veil. Pour faire court, les trois exigent de la nuance. Zemmour va cependant jusqu’à affirmer que Vichy a cherché à protéger les Juifs français en les distinguant de ceux qui ne l’étaient pas. Le fait est que la circulaire publiée en juillet 40 et adressée aux commissariats de Police, établit bien une telle différence. Certes, par la suite, les décrets de dénaturalisations se succèderont, mais au moins un temps, Pétain, considérant qu’il serait indigne de déporter des Juifs qui auraient combattu à ses côtés pendant la grande guerre, ordonna bien que cette différenciation fut respectée.

Est-ce être pétainiste que de rappeler un fait historique ? Est-ce être négationniste que de vouloir regarder l’histoire sans manichéisme ? Pourquoi faut-il que ceux qui lisent ce propos de Zemmour considèrent qu’il aurait voulu ici décerner la médaille des justes au Maréchal, alors qu’il ne cesse de répéter qu’il reconnaît l’horreur du régime de Vichy ? Pourquoi faut-il que très vite, d’un plateau de télévision à un autre, les propos de Zemmour soient devenus les suivants : « Pétain a sauvé LES Juifs ». Et puis, très vite aussi, ses ennemis s’autorisent à lui conseiller, avec l’extrême bienveillance qu’on leur connaît, de cesser de parler de Vichy et Pétain, en évitant bien de rappeler au passage que ce sont les autres qui le relancent sans arrêt sur le sujet, tandis que lui aimerait que l’on revienne au fond: le destin de la France.

La réductio ad judeum

Dernière stratégie découlant directement de ce quatrième angle d’attaque : la réduction ad judeum. Voilà que le Crif et BHL rappellent la judéité d’Eric Zemmour. C’est tellement écœurant que j’ai eu d’abord du mal à le croire. Et puis j’ai compris le message de BHL et de Monsieur Kalifat. Et surtout à qui il était adressé. A Eric Zemmour, bien sûr, pour lui signifier son excommunication pour le motif qu’il ne serait pas un « bon Juif de gauche ».

Mais au-delà du polémiste, ce sont bien les antisémites auxquels ces messages étaient adressés. C’est à eux que messieurs Kalifat et BHL ont voulu rappeler que Zemmour était juif. C’est à eux aussi que le Président du Consistoire voudrait faire croire qu’il existe un vote juif, et par là-même, apporter un peu plus d’eau à leur moulin. Avec un peu de chance, ceux-là au moins, bien que militants du camp national, ne voteront pas pour le « youpin ».

Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage. Zemmour n’a pas fini d’en baver.

© Elie Sasson

Elie Sasson

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6 Comments

  1. La France Insoumise est raciste et antisémite mais personne ne demande de voter contre elle. Cela veut tout dire ! Même le magazine Marianne s’indigénise : Eric Zemmour aura 95% des médias nationaux contre lui. Ce qui de toute façon rend impossible son élection, qu’on le déplore ou qu’on s’en réjouisse.

    • Je vous rappelle que Zemmour n’est pas candidat par conséquent personne n’appelle à voter contre lui.
      Je suis Ashkenaze j’ai vécu la Shoah je n’ai pas besoin de Zemmour et de la communauté séfarade de France pour savoir ce qui s’est passé pendant la Shoah – Pétain a voulu nous détruire, nous les Juifs. Cela devrait suffire.
      La communauté séfarade veut se venger du monde arabe sur le dos des victimes juives de Vichy, eh bien chapeau. Nous nous en souviendrons.

  2. Excellente analyse, détaillée et clairvoyante, par Mr. Sasson, à des années lumières au dessus des attaques caricaturales contre Zemmour, par des gens sectaires, qui sortent haineusement le moindre mot de son contexte, sans la moindre honnêteté intellectuelle.
    Kalifat a choisi de publier sur le site officiel du CRIF un article arrogant et insultant (pour Zemmour et pour des millions de français) rédigé par BHL, philosophe opportuniste, de pacotille…
    BHL se hisse sur ses orteils pour paraître plus grand qu’il n’est ( physiquement, voir photo jointe, et aussi et surtout intellectuellement)
    https://fr.sputniknews.com/20200821/une-photo-de-bhl-entoure-de-kurdesdevient-virale-et-suscite-une-polemique-1044294916.html
    BHL est jaloux du rayonnement de Zemmour alors qu’il est lui même méprisé par le public depuis qu’il se ridiculise ainsi.
    En publiant les insultes proférées par BHL contre Zemmour et des millions de français, sur le site officiel du CRIF, Kalifat est abusif et malfaisant!

  3. Article exceptionnel
    Je vais diffuser
    Une question :il est question de décret de denaturalisation or dans le livre du Professeur Alain MICHEL il est écrit , et c’est un temps fort du livre, que au final Laval et petain refusèrent la denaturalisation.donc pas de denaturalisation.
    J’ai envoyé un mail au professeur michel à Jérusalem
    J’attends sa réponse.
    En attendant merci de préciser ce point de votre texte.

  4. Sur Wikipedia Eric Zemmour est qualifié comme « généralement classé à l’extrême droite de l’échiquier politique » (sic) dès les premières lignes. La manipulation de l’opinion est générale, de Wikipedia aux universités en passant bien sûr par les médias de masse. La France c’est la Corée du Nord version chic.

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