Le BNVCA et la Polémique Zemmour

Le BNVCA déplore la polémique Zemmour

Le BNVCA, dont la mission est la lutte contre les antisémitismes et toutes les formes de racisme, s’inquiète des conséquences de l‘ampleur que prend la polémique qui vise Eric Zemmour. Les caricatures antisémites dignes de la période noire se multiplient.

Les récentes déclarations des élites communautaires juives sont de nature à faire croire à l’existence d’un vote juif, donc communautariste. Or, pour le BNVCA, le vote juif n’existe pas.

L’intégration réussie des citoyens de religion juive fait des juifs français des électeurs qui ont un vote citoyen.

Si « Juif » implique un regard tourné vers Jérusalem, évoquée dans chaque prière, chaque jour, cela ne remet en rien en cause la loyauté et l’attachement des juifs à la République. Les cimetières militaires en témoignent, la Prière pour la République et les soldats français, aussi, ainsi que tous ceux dont les travaux, les réussites, les découvertes, ont contribué et contribuent au rayonnement de la France

Le BNVCA lutte contre tous les antisémitismes. L’antisémitisme d’extrême droite et ses manifestations diverses qui vont de la croix gammée, aux caricatures honteuses, aux profanations de cimetières et plus récemment au Qui ?

Par contre, l’antisémitisme d’origine africaine et nord-africaine, invoquant un islam dévoyé avec sa variante islamo-palestiniste, est à l’origine des assassinats de concitoyens juifs.

Le BNVCA tient à souligner que depuis 20 ans, les incendies de synagogues, les  incendies d’écoles juives, les agressions physiques violentes, le pogrom commis à Sarcelles , les assassinats antijuifs du DJ Sébastien Sellam, de Ilan Halimi,  les assassinats des enfants de l’Ecole Ozar HaTorah de Toulouse, l’assassinat de Sarah Halimi, les assassinats des juifs à l’Hypercacher de la Porte de Vincennes, l’assassinat de Mireille Knoll, l’agression à leur domicile de Livry Gargan de la famille Pinto et leur séquestration, ont été commis par des individus originaires d’Afrique du Nord ou d’Afrique noire, se revendiquant de l’islam et du soutien aux palestiniens

Il faut souligner que si leurs familles ont préféré inhumer en Israël leurs défunts assassinés,c’est aussi et surtout par précaution, pour éviter que leurs mémoires et leurs tombes soient profanées par les antisémites de deux bords.

Les extrémistes de droite se sont attaqués à  des pierres ,ils ont renversé des stèles, publié des injures,mais ce sont les antisémites d’origine africaine ou nord africaine se recommandant de l’Islam qui ont agressé physiquement et assassiné les juifs au plus près de leur résidence,de leur école, sinon dans leur domicile .

Cette situation d’insécurité antijuive à provoqué « l’Alyah intérieure », et le départ de nombreux citoyens juifs pour Israël.

Les références à Pétain et aux enfants de l’école juive de Toulouse, ou encore à Papon exprimées par Zemmour sont inacceptables et inutiles

Si l’on peut considérer que le CRIF est dans son rôle politique, tous nos correspondants nous font remarquer que M. Éric Zemmour ne parle pas au nom des Juifs de France et ne prétend pas les représenter et qu’eux-mêmes n’ont besoin des conseils de personne pour guider leur opinion et leur bulletin de vote.

Sammy Ghozlan

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4 Comments

  1. Et les propos et caricatures dignes de la peste brune de France Télévision. Je ne voterai pas Zemmour (ni pour qui que ce soit d’autre) mais j’adhère totalement à votre tribune et à celles de Sarah Cattan. Bonne soirée.

  2. Cela fait trois fois que vous censurez mes interventions qui sont mesurées « subtiles » et mon violente Vous me censurez ou vous m’intégrez avec une semaine ou avec 10 jours de retard quand il n’y a plus aucun intérêt sur le sujet.
    Dites-moi si vous voulez vraiment que je renonce à vous lire.

  3. Comme Bernard-Henri Levy, je crois qu’en tant que juif il nous faut nous manifester, par écrit, par oral, par toutes les voies de communication.
    Je ne veux pas que notre silence soit mal interprété. Quand je parle de notre silence, je parle de celui de nous juifs en tant que communauté religieuse, culturelle, philosophique, historique. Et quand je parle de silence, je parle d’inaction.
    Il est de notre devoir de citoyen de faire entendre notre voix, notre désaccord, notre non-solidarité avec Eric Zemmour, que ce soient ses analyses, ses interprétations, ses propos. Il est de notre devoir de dénoncer son révisionnisme, son racisme, son antisémitisme d’autant que cet homme est, par son nom et son histoire personnelle, héritier de notre culture.
    Je veux dire que en rien, Eric Zemmour ne me représente. En rien il ne porte ma voix, ni mes aspirations, ni mes réflexions. Je veux que cet homme et que ses idées ne soient en rien reliés à moi de quelque façon que ce soit. Nous n’avons rien en commun. Je le rejette totalement. Je veux que tout le monde le sache.
    Et je dis : non, cela ne fait pas plaisir aux juifs qu’un homme rejette les musulmans en osant utiliser des théories ou l’histoire pour justifier sa haine.
    Non, il n’y a aucune forme de vérité à entrevoir dans sa révision de t l’affaire Dreyfus sous prétexte qu’il est issu des rangs de la judéité.
    Non, il ne dit pas ce que des juifs pensent tout bas.
    Non, il n’est pas plus attaché à la République que moi parce qu’il montre du doigt les victimes de Mohamed Merah inhumés en Israël.
    Eric Zemmour me fait penser à un monstre, un antéchrist sorti d’un cauchemar, assez aveuglé par un ego débordant qu’il ne voit pas encore comment son nom sera utilisé par ceux qu’il croit être ses amis pour justifier un anathème global dans lequel il pourrait nous entraîner tous, nous juifs de France.
    Je pars en campagne contre son omniprésence dans les médias, pour dénoncer les commentaires sur ses discours ainsi que pour dénoncer les commentaires de ces commentaires.
    Je pars en campagne contre l’agenda politique qu’il veux imposer et qui trouve écho auprès de tous ceux qui se positionnent en contre.
    Je pars en campagne pour que les thèmes de l’élection présidentielle émanent des problématiques politiques, économiques, sociales et culturelles qui nous sont posées aujourd’hui. Les sujets ne manquent pas que ce soit sur le front de l’écologie ou de l’éducation.
    Et je pose une question : cet homme a-t-il réellement le droit de stigmatiser une population française sans pouvoir être accusé d’incitation à la haine ?
    Je pense que nous avons besoin de porter haut et fort ce message.
    Pour qu’il n’y ait pas d’amalgame,

    Sarah H (Paris)

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