Les Juifs de France voteraient-ils majoritairement pour ou contre Éric Zemmour s’il devenait officiellement candidat à l’Election présidentielle ? Analyse d’Yves Mamou, journaliste et essayiste, et de Philippe Karsenty, homme d’affaires et porte-parole du Parti républicain américain en France.
Éric Zemmour passait déjà pour islamophobe. Serait-il en plus judéophobe ?
Éric Zemmour passait déjà pour islamophobe. Serait-il en plus judéophobe ? Les institutions juives, à commencer par le CRIF, la LICRAi, l’Association Les Fils et Filles de déportés juifs de France de Serge Klarsfeld, l’hebdomadaire Actualité juive, mais aussi certaines personnalités médiatiques comme Bernard-Henri Lévy, Jacques Attali, Alain Minc, Anne Sinclair, ont publiquement stigmatisé les propos d’Éric Zemmour : « discours de haine » , « propos monstrueux », « petit-fils de Charles Maurras », « détestable », « rance » , « pétainiste » … « Pas une voix juive pour Éric Zemmour », a ordonné le président du CRIF.
Étranges insultes énoncées par des personnalités médiatiques dont certaines ont adulé, parfois servi, un François Mitterrand décoré de la Francisque par le maréchal Pétain, qui faisait fleurir la tombe dudit maréchal chaque année et qui conservait toute son amitié à René Bousquet, le principal organisateur de la rafle du Vél’d’Hiv.
La vindicte juive qui s’abat aujourd’hui sur Éric Zemmour n’est pas due aux propos vigoureux qu’il tient contre l’islam. C’est plutôt sa définition de l’appartenance nationale qui a choqué. Dans son dernier ouvrage, La France n’a pas dit son dernier mot ( édité chez Rubempré), Éric Zemmour établit un parallèle (douteux) entre Mohamed Merah, le djihadiste de Toulouse enterré en Algérie, et ses victimes juives enterrées en Israël: » Les anthropologues nous ont enseigné qu’on était du pays où on est enterré… Pour ce qui est de laisser leurs os, ils [Merah et ses victimes juives] ne choisissaient surtout pas la France. Étrangers avant tout et voulant le rester par-delà la mort.«
Un front juif anti-Zemmour?
Le front juif anti-Zemmour qui semble s’être constitué n’a, en réalité, rien de monolithique. Les « institutionnels » (CRIF et autres institutions communautaires) n’ont jamais fait mystère de leur allégeance à Macron. Ils collent au Président en place comme ils ont collé à tous les Présidents qui se sont succédé depuis quarante ans. En bons Juifs de cour, ils veulent croire que seul l’État peut protéger les Juifs, oubliant qu’au XXe siècle c’est l’État français qui a ordonné le port de l’étoile jaune et organisé la rafle du Vél’d’Hiv.
De leur côté, les Minc, Attali, BHL, Anne Sinclair… incarnent le courant « progressiste » juif, négateur du danger islamiste et favorable au multiculturalisme.
Le retour prôné par Zemmour à la France d’avant l’immigration de masse leur laisse un goût de « rance » dans la bouche. Eux aussi se positionnent en opposition à Éric Zemmour… et pour la plupart au côté d’Emmanuel Macron.
En sus de ces deux courants, institutionnel et multiculturaliste, il en existe un troisième, plus composite, que les propos du polémiste heurtent. Ce courant mêle la droite et la gauche, va de Tribune juive à Barbara Lefebvre en passant par Guy Konopnicki, et nombreux sont ceux qui, au sein de ce courant, s’énervent de la réhabilitation de Pétain entamée par Éric Zemmour. Ce dernier n’a rien d’un négationniste, il ne nie pas l’existence des chambres à gaz, mais sa défense de la nation française lui fait considérer comme dommageable le lien des Juifs à Israël ainsi que le désir de s’y faire enterrer.
Pourquoi?
La prédisposition d’Éric Zemmour à unir contre lui certaines portions du judaïsme français interroge. S’il est potentiellement candidat à l’élection présidentielle, pourquoi tient-il à choquer ses coreligionnaires au point de s’aliéner le soutien de certains d’entre eux ? Deux hypothèses s’entrechoquent.
Accusé par l’extrême droite (Soral et Cie) d’être le candidat d’une communauté, Éric Zemmour pourrait avoir choisi de marquer sa distance. Auquel cas, cette démarche est absurde, car, pour les antisémites, un Juif restera toujours un Juif, quelle que soit la distance qu’il marque avec sa communauté.
Une autre hypothèse est envisageable : Éric Zemmour est peut-être le premier Juif qui, depuis l’affaire Dreyfus, se dresse pour rappeler à la France le contrat qu’elle a passé avec les Juifs il y a plus de deux siècles. En marquant son lien à la nation française, en affichant son hostilité au séparatisme cultuel et culturel musulman, Éric Zemmour illustre ce que le chercheur Danny Trom a nommé le rôle d’ »opérateur que les Juifs ont eu dans le processus d’autodéfinition de la France républicaine depuis la Révolution française« .
En renonçant à être les membres d’une tribu ghettoïsée pour devenir des citoyens d’une nation, les Français juifs ont joué le jeu de l’assimilation. Ils ont conquis la liberté de culte, mais ils ont cantonné à la sphère privée tous les signes de leurs différences, culturelle et religieuse. L’adhésion des Juifs à la République et la reconnaissance par la France de la citoyenneté conférée aux Juifs ont représenté la preuve que la nation française avait commencé de se construire et pouvait le faire avec toutes les tribus du monde, pour peu que les membres de chaque tribu jouent le jeu de la citoyenneté et se soumettent aux lois de la République.
En se dressant contre le multiculturalisme et le communautarisme, Éric Zemmour rappelle la France à ses fondamentaux : que l’État redevienne l’État des citoyens plutôt que le promoteur du « vivre-ensemble »… lequel débouche inévitablement sur le « face-à- face », comme le décrivait intelligemment l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Ce rappel à l’ordre irrite l’establishment juif et non juif, mais aussi les générations plus jeunes, qui n’ont pu apprécier la capacité intégratrice de la France d’avant les années soixante-dix, celle d’avant l’immigration de masse.
Une candidature d’Éric Zemmour est souhaitée par tous ceux qui souhaitent que le délitement national actuel cesse.
Mais s’il veut réellement devenir Président de la République, Éric Zemmour ferait bien aussi de cesser certaines provocations inutiles qui rappellent tristement celles dont Jean-Marie Le Pen abusait, lorsqu’au début des années quatre-vingt François Mitterrand lui faisait la courte échelle pour déstabiliser la droite.
Sinon, et pour utiliser une de ses expressions favorites, il pourrait devenir l’ »idiot utile » à la réélection d’Emmanuel Macron en 2022.
© Yves Mamou et Philippe Karsenty
Avec Valeurs Actuelles. L’Incorrect. Espace de Libre Débat
Vous avez dit ZEMMOUR ?
Depuis plus de huit ans, j’ai cessé mes chroniques destinées au public juif. Ne fréquentant plus depuis deux ans, le réseau d’égouts appelé Facebook, ne m’étant jamais sali dans les autres, les contraintes dues à l’épidémie du virus chinois s’ajoutant à cela, les contacts avec mes amis israéliens s’étaient raréfiés.
Heureusement, il y a le site Europe-Israël ! Le seul site juif français sans compromis !
A l’exception du site Europe-Israël, il est désespérant de constater que les merdia prétendus juifs de francekipu, sont restés, comme ils étaient il y a vingt-et-un ans. Comme ils étaient lorsque le « ténia chiracaille » autorisa tacitement, l’antisémitisme dans les merdia de son pays. Rappel : au prétexte de la « fiction crapuleuse de l’étron de chien », dite « affaire hall du rat », les merdia de francekipu se déchainèrent contre Israël et les Juifs. En Israël, un gouvernement de gauche, bridé par sa pusillanimité (attribuée au bagats), les déchets nazislamistes assassinaient chaque jour, des Israéliens, sans subir de vraies représailles. En même temps en francekipu, on dénombra plus de neuf cent agressions antijuives, commises par des nazislamistes. Mais les soi-disant merdia juifs français, continuèrent, comme si de rien n’était, à reprendre, brutes d’égout, les mensonges de l’AFP, (les Amalgames Fange pourriture). Pire, ils relayaient les appels au calme lancés aux Juifs, par les prédécesseurs du tocard Francis KHALIFA. Ce dévoiement des prétendus médias juifs provoqua mes chroniques véhémentes, jusqu’en 2013. Et puis, il y eu le formidable espoir, suscité par l’élection de Donald TRUMP. Que croyez vous qu’il arriva ? On continua de trouver des pincements de lèvres suspicieux, dans la plupart des merdia juifs. Ces mêmes merdia qui louent les « efforts » de l’actuelle administration US, contre la nucléarisation de l’Iran.
Aux USA, Donald TRUMP s’est laissé voler sa réélection, nous ne savons pas pourquoi. Et voilà que comme TRUMP en son temps, apparait en France, le candidat « putatif » Eric ZEMMOUR, dit EZ. Aussitôt, le pouvoir de francekipu et ses merdia, s’acharnent sur EZ. L’étonnant, serait l’absence de férocité des merdia contre EZ. Mais où ça donne envie de vomir, c’est quand j’apprends par internet, que les soi-disant merdia juifs de francekipu se déchainent aussi contre EZ, en invitant, le ban et l’arrière-ban des déjections alterjuives infestant le pays, BHL, KLUGMANN et autres pourritures… Franchement, je me contrefiche des dégueulis des merdia juifs, j’ignore ces merdia depuis vingt-et-un ans. Et beaucoup de Juifs encore en France, savent à quoi s’en tenir avec ces merdia. Quant au sort de ces Juifs, rien n’a changé, soit ils restent dans le pays et ils disparaissent en tant que Juifs, soit ils montent au pays des Juifs, où après la parenthèse tragique de l’actuel gouvernement de cloportes, ils participeront au destin de notre peuple. Le fait de ne pas encore y vivre moi-même, est la principale raison de l’arrêt de mes chroniques. La présente exception est due à une saine et vigoureuse réaction de mon ami Méir BEN-HAYOUN, diffusée par le site Europe-Israël. Tout y est dit.
Toutefois, puisqu’il y a débat, et puisque nous pouvons choisir, nous ne devons pas avoir la moindre hésitation ! D’un côté, tous les candidats déclarés, ou potentiels, nient, ou minimisent : le remplacement de population, l’hégémonisme musulman terreau du nazislamisme, et les violences dues à l’invasion. De l’autre EZ, qui les désigne clairement. Aujourd’hui, même si l’on a un patronyme juif, il faut être antijuif, pour être contre ZEMMOUR !
Charles DALGER, le 9 Hechvan 5782 – 14 octobre 2021