
Juste un filet de ci, de là. 3 fois rien. Une femme aurait été découverte assassinée par la police appelée par ses enfants inquiets de ne pas l’entendre au téléphone comme ils en ont habitude.
La police? Elle trouve un corps. Un corps sans plus guère de tête.
La tête? Elle est posée là, sur une table, « à côté ».
La chose se passe à Agde.
La dame? Seule une initiale nous est livrée. Madame K. Ah oui: Elle est institutrice. En retraite.
Le piquant de l’affaire est qu’il nous est précisé que la dame était « inconnue des services de police ».
Le présumé coupable, identifié via les cameras de video-surveillance, est sous les verrous. Il aurait dérobé sa Carte bleue et retiré quelques euros.
Après l’avoir … décapitée quand même.
Or, en Un rien Trois mouvements, il a été annoncé que la chose, si connotée de TERREUR, ne concernait en rien la Cellule anti-terrorisme: « Pas de revendication, pas d’inscription sur place. Pour l’instant, nous sommes sur une enquête de droit commun », a indiqué une source proche de l’enquête, information confirmée par le procureur de Béziers via un communiqué : « Informé de ces faits, le parquet national antiterroriste n’a pas revendiqué sa compétence jusqu’à présent, en l’absence d’éléments qui pourraient le justifier en l’état des investigations ».
Ouf. La dame d’Agde, dont l’identité est toutefois déclinée à présent, reste une « info » discrète. Presque un fait divers. Banal. Convenez qu’en parler dans la Presse, ça ferait très, trop mauvais effet.
D’autant qu’aujourd’hui auront lieu dans les écoles de France des « commémorations » rendant discrètement hommage à notre collègue et ami Samuel Paty, décapité le 16 octobre 2020. Des « commémorations » … à la carte. Professeurs, Faites comme vous le sentez. Faites comme vous oserez.
Sarah Cattan