Il y a les Français – amis de Staline – qui ont attendu l’invasion de l’URSS le 22 juin 41 pour prendre les armes …
Les Français – amis de Pétain – qui ont livré des Juifs étrangers ET Français aux Allemands et qui ont ordonné la Rafle du Vel d’Hiv en juillet 42 … et fait de juteuses affaires après la guerre …
Les Français – opportunistes – qui ont attendu la défaite des nazis à Stalingrad en janvier 43 pour courir dans le sens du vent …
Les Français – “vertueux de la 25e heure” qui ont attendu le 7 juin 44 pour faire partie des Comités d’Epuration, tondre des femmes et figurer sur la photo …
Et il y a ceux comme Hubert Germain – et beaucoup d’autres – qui n’ont pas négocié de “Retour sur investissement patriotique” et de “Rapport Coût-Bénéfices” avant de s’engager en prenant tous les risques.
Le Courage et l’Honneur à l’état pur
Hubert Germain à 20 ans rend une copie blanche au concours de l’Ecole Navale et refuse de devenir Officier français en juin 40 pour ne pas se soumettre aux Allemands dans l’armée de Pétain.
Il fait immédiatement partie de l’Aventure de l’Armée française gaulliste. Syrie, Lybie, Bir-Hakeim, Égypte, Tunisie, blessé en Italie, débarquement en Provence et la suite… Croix de la Libération remise par De Gaulle dès juin 44.
Avec des Résistants de l’Intérieur comme Daniel Cordier (RIP), Ceux-là ont porté la France sur leurs épaules. Ils resteront dans l’Histoire de notre pays.
La Grande. La Glorieuse.
Merci Monsieur. Respect et Admiration. For ever.
Les autres sont depuis longtemps dans les poubelles qui leur servent d’habitat naturel …
© Alain Graesel
Alain Graesel est Professeur des Universités
Tres juste
Apres le coup de massue de 1940,les francais cherchaient a survivre.A l exterieur,grace au soutien allie,on pouvait lutter mais en France occupee,a part faire du renseignement pour les bombardements,on ne pouvait pas combattre de face.Meme en 1944,apres le debarquement,les taux de pertes des maquis furent catastrophiques.Ce n est qu au mois d aout que l elan pouvait porter ses fruits.Avant,ce n etait qu un contrat avec la mort.