Aujourd’hui, – nul ne peut le nier -, Donner la parole à l’Historien Georges Bensoussan est quasiment devenu un acte politique qu’on pourrait presque qualifier de téméraire, s’il n’était seulement la preuve d’un courage journalistique et philosophique qui honore la poignée de « Ceux qui osent », de Ceux qui reçoivent l’auteur d’Un Exil Français : un historien Face à la Justice, prenant le … « risque » de reparler du Procès Politique et seulement Politique qui fut fait à l’Homme qui a dirigé l’Ouvrage collectif Les Territoires perdus de la République dès 2002 et qui osa, Archives à l’appui, déconstruire la Fable contant que la convivialité Juifs-Arabes avait été une idylle battue en brèche par la colonisation et la création de l’Etat d’Israël.
Aujourd’hui, nous voilà remerciant Ceux qui honorent leur Profession, d’Antoine Mercier pour Akadem à Causeur en passant par Marianne, Le Figaro, Tribune juive, et nous voilà pointant la malhonnêteté crasse de France Culture & C°, d’Historiens tels Lucette Valensi et son Colloque reçu par le MAHJ, de la Direction du Mémorial, « tous ces gens » qui se sont unis pour faire de Georges Bensoussan le paria, la personna non grata, l’infréquentable, l’ininvitable « interdit d’antenne ».
Ecoutez-le.
Voyez comment le lanceur d’alerte ne parle plus aujourd’hui de « Territoires perdus » mais de … « Territoires conquis de l’islamisme ».
Entendez-le dire que son désir d’Exil n’est pas seulement celui d’un Juif en France, mais Celui d’un Français, Vous, Moi, qui ne se reconnaît plus dans la France telle qu’elle est: « Nous sommes des millions à éprouver le sentiment d’être désormais en Exil dans ce pays, des pans entiers de ce qui nous y semblait fondamental étant en train de s’effriter ».
Ecoutez-le s’interroger sur les Raisons du Déni, sur le basculement du débat intellectuel au débat moraliste ou l’adeversaire devient ennemi, et citer Rosa Luxembourg.
Rappelez-vous avec Lui que si dès 2002 il a sonné le tocsin, il ne fut pas le seul: d’autres le devancèrent, tels Shmuel Trigano et, bien avant, Pierre-André Taguief .
Sarah Cattan